Devoir de Philosophie

Dissertation de microéconomie : La science économique est elle une science exacte ?

Publié le 06/11/2019

Extrait du document

B. La science économique comme science de l’humain

De plus l’économie se base sur de nombreuses sciences humaines, comme la psychologie, notamment dans le domaine de l’économie comportementale, qui étudie le comportement des êtres humains dans les situations économiques. Car comme l’écrivait John Maurice Clark, professeur à l’université de Chicago dans le Journal of political Economy « l’économiste peut être tenté d’ignorer la psychologie, mais il ne peut ignorer la nature humaine ». On pourra ainsi noter que de nombreuses théories de microéconomie prennent en compte le facteur humain, sans se soucier d’un usage trop intense de la psychologie, avec des notions de gout pour la diversité, d’aversion au risque, de marginalité ou de rationalité de l’individu. Mais ce facteur humain, qui n’est alors qu’une psychologie naïve de l’individu, en le tenant pour plus rationnel qu’il ne l’est réellement, montre à quel point la science économique est condamnée à l’inexactitude. De cette manière elle semble s’éloigner de plus en plus de la notion de

science exacte. L’économie ne peut obéir aux mêmes règles méthodologiques que les autres sciences empiriques car elle est une science morale et politique (intervention de l’État, jugement éthique ou politique..). Ainsi, nombres d’économistes sont convaincus que la situation de concurrence pure et parfaite comme entraînant une allocation de ressources optimale au sens de Pareto est incontournable, ce qui est plus un jugement de valeur qu’un raisonnement scientifique. De même, la popularité de l’hypothèse des anticipations rationnelles vient du fait qu’elle parvient à rajeunir la conception monétariste en économie et non pas de sa validité scientifique positive.

u vu de ces deux aspects de la science économique, il est malvenu de la classer dans une catégorie de sciences bien définie, qu’elle soit aussi bien molle que dure. De nombreux épistémologues préfèrent ainsi accentuer des tendances à se rapprocher plus de la science exacte que des sciences humaines, et vice versa. Mais on peut affirmer que la science économique est une science malléable, qui évolue avec les sociétés, et ainsi on pourrait affirmer de nos jours un rapprochement de la science économique vers les sciences exactes grâce à l’usage des mathématiques. Voici alors tout le paradoxe de la science économique : une science humaine et sociale qui se doit d’être exacte,et une science exacte qui ne doit pas oublier qu’elle est avant tout humaine.

« II) Une science du social et de l’humain avant tout A.

L’économie comme étude de la société Jean Baptiste Say dans son Traité d’économie politique définit l’économie comme « la science qui enseigne comment se forment, se distribuent et se consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés » L’économie est donc avant tout sociale, ainsi elle n’est jamais figée, comme peut l’être la nature, puisqu’elle évolue au rythme des évolutions de la société.

L’objet de la science économique est historique, marqué par des phénomènes changeants, ni permanents, ni récurrents.

L’unicité du phénomène historique empêche de déceler des lois ou des déterminismes rigoureux.

De plus, l’économie n’est pas vraiment une science expérimentale, même si nous avons vu précédemment qu’elle cherchait à l’être mais plutôt une science d’observation.

Chaque théorie répond aux exigences du moment, une nouvelle n’est pas meilleure en soi mais est plus appropriée au moment présent.

Par exemple, la Théorie Générale de Keynes ne pouvait avoir été écrite en 1900, elle a été provoquée par les fluctuations et les désastres monétaires des années 1920-1935.

Ainsi, les nouvelles théories n’apportent pas forcément à la science un “gain permanent”, ce qui explique qu’après Keynes en soit revenu à la pensée classique.

De plus, le développement de la macroéconomie s’effectuant au rythme de la mondialisation, on s’aperçoit bien de l’adaptabilité de la science économique aux changements d’ordre social. B.

La science économique comme science de l’humain De plus l’économie se base sur de nombreuses sciences humaines, comme la psychologie, notamment dans le domaine de l’économie comportementale, qui étudie le comportement des êtres humains dans les situations économiques.

Car comme l’écrivait John Maurice Clark, professeur à l’université de Chicago dans le Journal of political Economy « l’économiste peut être tenté d’ignorer la psychologie, mais il ne peut ignorer la nature humaine ».

On pourra ainsi noter que de nombreuses théories de microéconomie prennent en compte le facteur humain, sans se soucier d’un usage trop intense de la psychologie, avec des notions de gout pour la diversité, d’aversion au risque, de marginalité ou de rationalité de l’individu.

Mais ce facteur humain, qui n’est alors qu’une psychologie naïve de l’individu, en le tenant pour plus rationnel qu’il ne l’est réellement, montre à quel point la science économique est condamnée à l’inexactitude.

De cette manière elle semble s’éloigner de plus en plus de la notion de science exacte.

L’économie ne peut obéir aux mêmes règles méthodologiques que les autres sciences empiriques car elle est une science morale et politique (intervention de l’État, jugement éthique ou politique..).

Ainsi, nombres d’économistes sont convaincus que la situation de concurrence pure et parfaite comme entraînant une allocation de ressources optimale au sens de Pareto est incontournable, ce qui est plus un jugement de valeur qu’un raisonnement scientifique.

De même, la popularité de l’hypothèse des anticipations rationnelles vient du fait qu’elle parvient à rajeunir la conception monétariste en économie et non pas de sa validité scientifique positive. u vu de ces deux aspects de la science économique, il est malvenu de la classer dans une catégorie de sciences bien définie, qu’elle soit aussi bien molle que dure.

De nombreux épistémologues préfèrent ainsi accentuer des tendances à se rapprocher plus de la science exacte que des sciences humaines, et vice versa.

Mais on peut affirmer que la science économique est une science malléable, qui évolue avec les sociétés, et ainsi on pourrait affirmer de nos jours un rapprochement de la science économique vers les sciences exactes grâce à l’usage des mathématiques.

Voici alors tout le paradoxe de la science économique : une science humaine et sociale qui se doit d’être exacte,et une science exacte qui ne doit pas oublier qu’elle est avant tout humaine.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles