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LA CRISE GRECQUE

Publié le 01/09/2012

Extrait du document

Aujourd’hui, le dysfonctionnement politique grec arrive à ses limites ; il y a un fort besoin de réformes et de modernisation afin d’avoir une démocratie qui soit durable s’accompagnant d’un meilleur équilibre des pouvoirs. Il faut également une société civile (mouvements de revendication présents dans les sociétés modernes) forte afin de limiter les dégâts du système politique. Afin de remédier à cette crise, nous avons aussi quelques solutions envisageables, en terme économique, la solution est la dévaluation, on imprime de la monnaie, les Etats Unis le font régulièrement, mais eut dispose d’une monnaie nationale ; mais cela est impossible avec une monnaie commune. Nous avons aussi d’autres solutions comme une forte dépréciation de l'euro pour arriver au niveau du dollar ou bien la réduction rapide des coûts salariaux avec une accélération des réformes ; la déflation cumulative de 30% est une possibilité qui consiste en une baisse généralisée des prix qui entrainerait un accroissement du pouvoir d'achat de l'argent pour obtenir une dévaluation interne. Il est très difficile d'arriver à une déflation car le pays a subit une explosion sociale. Pour dévaluer, beaucoup d’économistes préconisent la sortie de la zone euro afin d'essayer de retrouver une compétitivité. Cependant cela est difficile car il faut d'abord voir l'environnement adéquat mais la Grèce a un revenu par habitant de 28000 euros et la Turquie 10 000 euros ; ce qui n’est donc pas forcément une bonne solution. Beaucoup pensent, que sortir de la zone euro n'est pas une solution pour la Grèce, car ça plongerait les Grecs dans une pauvreté pire encore. En revanche, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et quelques autres pays membres pourraient sortir de la zone euro afin d’échapper à la dévaluation qui menace la monnaie commune. Il est ainsi possible de recréer une zone monétaire nommé « euro-mark « disposant d’une monnaie forte. Ce choix aurait pour conséquences, la perte de la prime de liquidité qu’ils disposent dans l’euro, ceci affecterait leur compétitivité, et se serait la fin du marché unique pour l’Allemagne pour qui celui-ci est important. Cependant, il n’est pas sûr qu’un gouvernement allemand ait envie de porter l’entière responsabilité de la disparition de la zone euro.La Grèce et l’ensemble des pays périphériques préfèreront la dévaluation, même s’ils doivent en payer le prix par un coût de financement plus élevé à l’avenir.

« Cette dégradation "reflète le manque de crédibilité que la Grèce a malheureusement accumulé ces dernières années, ainsi que la situation économique extrêmementdifficile", a commenté Georges Papaconstantinou, le ministre des finances.

Il en est résulté une augmentation importante des taux d'intérêts (2,3 points de plus qu'àl'Allemagne par exemple).L'endettement public a été considérablement aggravé par la découverte des chiffres erronées que la Grèce avait présenté jusqu'à maintenant et des interrogationssérieuses sur le rôle de la banque Goldman Sachs dans cette opération de «maquillage des comptes» se sont posées.

Cette affaire n'a certainement pas favorisé unexcès de confiance des grands prêteurs envers la Grèce.

Et l'Union européenne a fait preuve d'une importante lenteur à réagir.

Dans un premier temps, l'UE a refusél'aide que le FMI proposait à la Grèce, pour cause de souveraineté, ensuite le plan qui a été mis en place à partir de février 2009 devrait engendrer des amendes àl'encontre du pays déficitaire, ce qui ne favorisera pas sa croissance ni en valeur ni dans le temps.Enfin la Grèce est un pays qui exporte très peu et donc qui affiche structurellement un déficit important de son commerce extérieur. B.

Evolutions structurelles 1.

Pour l'EtatLa dette publique a fait un bon de 15 points de 2008 à 2009 puis de 10 points de 2009 à 2010.

Et il est prévu de même pour 2011 (Voir le graphe ci-dessous) et cemalgré les coupes franches et la politique d'austérité mise en place.

Les « racines structurelles » de la crise se trouvent du côté de la nature clientéliste de la politiqueen Grèce.

Les politiciens grecs utilisent depuis des années l'État comme un moyen de distribuer des faveurs à leurs électeurs.

Offrir un poste très courtisé dans leservice public (sécurité de l'emploi et revenu à vie) était une pratique répandue dont les conséquences sont payées aujourd'hui par le pays sous la forme d'un secteurpublic énorme, gaspilleur et inefficace.

Après de longues années de corruptions et de camouflages des mauvais résultats, il est difficile de faire machine arrière et debousculer les habitudes d'un gouvernement habitué à un certain budget.

On constate également une forte augmentation des consommations publiques en 2009 (+9.6points), comme si l'Etat s'était permis bien des choses en prévision de la récession. 2.

Pour les EntreprisesSes deux principaux secteurs économiques, le tourisme et le transport maritime ont été sévèrement impactées et ont vu leurs revenus chuter de 15 % en 2009.

De plusc'est un pays qui historiquement exporte très peu et donc qui affiche structurellement un déficit du commerce extérieur.

Néanmoins, du à une baisse considérable desimportations, bien supérieure en valeur à la baisse des exportations pour la même période, on observe une contraction de la balance commerciale de 2008 à 2010, etle phénomène est prévu dans le même sens pour 2011.Le CSU jouie d'une forte rehausse en 2009 par rapport aux années précédentes, puis une forte baisse en 2010 en effet « yoyo ».

On assiste donc à une inversion desvaleurs de taux d'emploi et de productivité.

En effet, la forte baisse de productivité en 2009 a entrainé une forte baisse de l'emploi en 2010.

Tendance confirmée parles valeurs du chômage à près de 12% en 2010 pour 9.5% en 2009.3.

Pour les ménagesCe chômage en forte hausse en 2010 a entrainé une dégringolade de la consommation des ménages qui s'était déjà entamée en 2009: -1.8 en 2009, puis -3.5 en 2010.Cette consommation n'a pas été aidée par l'inflation qui a repris une forte hausse en 2010 après une légère accalmie en 2009 (3.1 en 2010 pour 1.3 en 2009). III.

La sortie de la crise, 2010-… A.

Prévisions sur lesquelles se base l'accord entre Athènes, les Européens et le FMI Le gouvernement grec souhaite réaliser une économie supplémentaire de 30 milliards d'euros (Reuters).

Le gouvernement grec a dévoilé dimanche 2 mai 2010 unplan d'austérité adopté en échange de l'aide internationale pour réaliser des économies supplémentaires de 30 milliards d'euros sur trois ans dans le but de ramener ledéficit public sous le seuil européen de 3% du PIB d'ici fin 2014.

Ce plan s'ajoute à de précédentes mesures adoptées en mars, pour un montant total de 4,8 milliards,combinant hausses des prélèvements obligatoires et coupes salariales dans la fonction publique.Voici les prévisions sur lesquelles se base l'accord entre Athènes, les Européens et le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que les principales nouvelles mesuresprévues.

Ces mesures doivent rapporter 15,4 milliards d'euros pour 2010 et 2011 selon le ministère des Finances, qui ne les a pas chiffrées pour la suite.2010 2011 2012 2013 2014Croissance PIB -4,0% -2,6% +1,1% +2,1% +2,1%Déficit public 8,1% 7,6% 6,5% 4,9% 2,6%Dette publique 133,3% 145,1% 148,6% 149,1% 144,3%Inflation +1,9% -0,4% +1,2% +0,7% +0,9% 1.

Réduction des dépensesVoici les principales mesures pour parvenir à une économie de 7,6 milliards d'euros sur deux ans.1) Suppression des 13e et 14e mois de salaire des fonctionnaires, compensée par une prime annuelle de 1.000 euros pour les salaires de moins de 3.000 euros brut(1,5 milliard d'économies)2) Suppression des 13e et 14e mois de pension pour les retraités du public et du privé, compensée par une prime annuelle de 800 euros pour les retraites de moins de2.500 euros (2 milliards d'économies)3) Baisse des investissements publics (1,5 milliard)4) Réduction des dépenses de fonctionnement de l'Etat (1 milliard) 2.

Hausse des recettesVoici les principales mesures pour augmenter les recettes de 7,8 milliards sur deux ans.1) Nouvelle hausse de deux points du principal taux de TVA, de 21% à 23% (pour les autres, de 5% à 5,5% et de 10% à 11%), ce qui doit rapporter 1,8 milliardd'euros2) Création d'un impôt sur les constructions illégales (1,3 milliard)3) Nouvelle hausse des taxes spéciales sur la consommation, alcool, tabac, carburants (1,5 milliard)4) Instauration d'une série de nouveaux impôts, notamment des taxes "vertes", sur les jeux d'argent et les bénéfices des entreprises3.

Réforme des retraites1) Recul de cinq ans, à 65 ans, de l'âge légal de départ en retraite pour les femmes, d'ici 20132) Allongement de la durée de cotisations à 40 annuités contre 37 d'ici 20153) Instauration d'un âge minimum de départ à la retraite, à 60 ansLe plan prévoit également des mesures pour renforcer la flexibilité du marché du travail, faciliter les licenciements et ouvrir à la concurrence une série de professionsprotégées. B.

Analyses des solutions envisageables à l'insolvabilité grecque : Les PIIGS (le Portugal, l'Italie, l'Irlande, la Grèce et l'Espagne, soit les États cochons selon l'appellation anglo-saxonne) ne sont pas les seuls à souffrir de viabilitéproblématique de leur dette publique.

La saga financière grecque n'est que le sommet de l'iceberg pour de nombreuses économies avancées.

En effet, les prévisionsactuelles de l'OCDE prévoient une augmentation moyenne de 100 % du PIB du ratio dette-PIB dans les économies avancées.

Et les dernières estimations du Fondsmonétaire international sont similaires.Chez les PIIGS, la liste des problèmes ne se limite pas à un déficit budgétaire et un ratio de dette excessifs, chacun des cinq pays les éprouvant à un degré différent.Ils sont aussi été confrontés à des soucis de déficit externe, de perte de compétitivité et par conséquent de croissance anémique.Il y a dix ans déjà, ces économies perdaient des parts de marché au profit de la Chine et de l'Asie, dont les exportations bénéficiaient d'une faible valeur ajoutée et. »

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