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La Déterritorialisation Des Multinationales

Publié le 01/09/2012

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- L’État et les pouvoirs publics offrent un support indispensable aux multinationales qui y voient un intérêt à maintenir un ancrage nationale et bénéficier du soutien de l’Etat dans des questions majeurs ou elles ont besoin des ressources du pouvoir régalien. En ce qui concerne la sécurité et la défense par exemple avec la question de l’espionnage industriel qu’on a pu déclarer en France comme une problématique de sécurité national alors qu’elle concerne bien souvent en premier lieu des entreprises multinationales. C’est aussi la question de la propriété intellectuelle. Pas de structure globale du brevet. Conceptions diverses suivant les pays. On peut parler de la différence Etats-Unis/ Europe. Les multinationales ont dans un tel contexte besoin d’un soutien et de ressources politiques: - Dès qu’il y a un problème, elles ont besoin de la protection du territoire. C’est le cas du secteur bancaire, qui a du être recapitaliser par les pays d’où sont originaire ces entreprises. Mais c’est aussi un soutien apporté pour permettre l’implantation à l’étranger d’une MN à l’aide de ressources diplomatiques. - Mais aussi de son appui pour se développer, soutien politique. Le cas d’Ubifrance. Le développement de décathlon aide de la diplomatie. 

« - La variable exogène du territoire ne peut être complètement neutralisée par les multinationales.

Elles sont effectivement soumises aux lois et aux exigences dumarché local.

Un territoire en économie n'est jamais neutre.

Les territoires ne pratiquent pas les mêmes taux d'imposition sur les sociétés, n'ont pas les mêmesmécanismes de protection des salariés.- En outre, tous les territoires n'offrent pas les mêmes gages de stabilité et de compétence.

En effet, les multinationales se dirigent toutes vers des pays aux régimespolitiques stables et aux infrastructures développées.

De même, elles privilégieront les Pays Développés à Economie de Marché (PDEM) pour installer leurlaboratoire de Recherche et Développement car c'est dans ces pays que se trouvent de façon majoritaire aujourd'hui les compétences.

Le choix d'un territoire enéconomie n'est donc jamais neutre et est le fruit de longues réflexions de la part des entreprises pour savoir qu'elle va être le lieu qui correspond le mieux à leuractivité.- Enfin le territoire est aujourd'hui de plus en plus apparenté à un label, à un argument de vente sur les marchés.

Les expressions utilisées pour caractériser un secteurporteur d'un pays sont par exemple "le luxe français", "l'industrie allemande".

Les consommateurs occidentaux sont par exemple de plus en plus regardant sur lesproduits "made in China".

Ces "labels" sont très influents et son même le facteur déclencheur de l'achat dans des Pays en Voie de Développement (PVD) comme laChine par exemple.

Les "made in" sont d'ailleurs victimes de nombreuses contrefaçons.

Le consommateur va se réfugier dans des valeurs liées aux territoires pourêtre sûr que le produit qu'il acquiert répond à des normes de qualités exigeantes et est reconnu.- S'ajoute ensuite la question de la responsabilité sociale de l'entreprise.

En effet, une entreprise représente dans une certaine mesure son "territoire d'origine" et il nelui sera fait aucune concession en cas d'infraction aux valeurs défendues par ce pays.

L'affaire Foxconn. Elles ne s'extraient que partiellement du territoire B.

De plus le territoire est une attache à l'intérêt renouvelé dans un univers concurrentiel globalisé.- L'État et les pouvoirs publics offrent un support indispensable aux multinationales qui y voient un intérêt à maintenir un ancrage nationale et bénéficier du soutiende l'Etat dans des questions majeurs ou elles ont besoin des ressources du pouvoir régalien.

En ce qui concerne la sécurité et la défense par exemple avec la questionde l'espionnage industriel qu'on a pu déclarer en France comme une problématique de sécurité national alors qu'elle concerne bien souvent en premier lieu desentreprises multinationales.

C'est aussi la question de la propriété intellectuelle.

Pas de structure globale du brevet.

Conceptions diverses suivant les pays.

On peutparler de la différence Etats-Unis/ Europe.

Les multinationales ont dans un tel contexte besoin d'un soutien et de ressources politiques:- Dès qu'il y a un problème, elles ont besoin de la protection du territoire.

C'est le cas du secteur bancaire, qui a du être recapitaliser par les pays d'où sont originaireces entreprises.

Mais c'est aussi un soutien apporté pour permettre l'implantation à l'étranger d'une MN à l'aide de ressources diplomatiques.- Mais aussi de son appui pour se développer, soutien politique.

Le cas d'Ubifrance.

Le développement de décathlon aide de la diplomatie. Un besoin de ressources politiques qui les relient aux territoires. C.

Ce qui place les multinationales comme acteurs et outils du jeu politique internationale des Etats.- Le soft power : exemple de la domination économique des Etats Unis incarnée par les multinationales.

Les multinationales ne spéculeront pas sur leur monnaienationale et se livreront à un espionnage industriel destiné à augmenter leur compétitivité et celle de leur compatriote.

De plus, les multinationales se regroupent enorganisation à l'étranger comme le montre l'exemple des Chambres de Commerce et d'Industrie Françaises (CCIF) à l'étranger.

On a ainsi un double discours entre leterme de multinationales et dans le même temps la notion de champions nationaux.-Les grandes délégations diplomatiques comportent un volet politique et économique : Les 40 grands patrons qui suivent Nicolas Sarkozy en Chine.

Le Cas de laLybie, après les bombes les patrons.

Un territoire fonde son pouvoir sur la scène internationale à l'aide d'un volet politique et économique. Conclusion : - La libéralisation des échanges et des marchés a changé le modus operandi des multinationales mais elles restent dépendantes aux territoires nationaux et d'accueil.- Un jeu d'interdépendance se met ainsi en place et impose l'interpénétration des milieux politiques et économiques.

Christine Lagarde Baker et Mackenzy.

Ou desliens illégaux entre MN et pouvoirs politiques locaux, le cas d'Eiffage qui auraient financé les fameuses soirées au Carlton Lillois pour s'attirer les faveurs des locaux.- Des logiques qui jouent avec une ampleur différente suivant les secteurs d'activités : le secteur minier.- On peut quand même faire une carte des grands centres économiques.

Les marchés émergents et les grandes économies occidentales.. »

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