La place du progrès technique dans la croissance économique et autres facteurs

« d'oeuvre (le bâtiment en Espagne, les industries de montage en Chine) soit par l'importance du réservoir humain (population jeune dans les pays émergents, forte immigration en Espagne). Mais la croissance peut être aussi obtenue par une amélioration de la qualité du travail. Les efforts réalisés par la Chine pour former la main d'oeuvre originaire des zones rurales traduit bien l'impact que peut avoir cette amélioration qualitative du facteur travail.

Des travailleurs mieux formés sont directement plus productifs et peuvent s'adapter aux nouvelles conditions de production (montée en gamme et en qualité des produits chinois).

Ces investissements immatériels sont aussi devenus essentiels dans les pays développés (une partie du grand emprunt en France va être affecté en 2010 à la création de pôles universitaires performants. B. La contribution du facteur capital à la croissance. Le stock de capital fixe, c'est-à-dire de biens d'équipement durables et de bâtiments, est aussi un important facteur de production.

L'intensité capitalistique, c'est-à-dire le volume de capital par travailleur a fortement augmenté dans les pays développés et dans les pays émergents.

Qu'en résulte-t-il ? Augmenter le stock de capital revient à augmenter les capacités de production lorsqu'il s'agit d'un investissement de capacité. Ainsi, en Espagne ou au Danemark, le capital fixe contribue respectivement pour 43% et 52% de la croissance obtenue.

Cet investissement net permet également de diffuser le progrès technique dans tous les secteurs de l'économie ce qui augmente le niveau de la productivité, le volume de richesse créé et le niveau de vie de la population.

Le cas de la croissance chinoise (plus de 9% par an avec un taux d'investissement très élevé) est exemplaire à cet égard (Doc 1 et 2, Q3 et Q4). La qualité du stock de capital peut aussi s'améliorer.

Les biens d'équipement les plus récents intègrent en continu les améliorations technologiques.

: à dépenses identiques, un bien d'équipement est plus jeune et plus productif que les précédents.

Investir lourdement permet alors d'accélérer la diffusion des progrès technologiques et de gagner en compétitivité.

La hausse de la productivité qui en résulte diminue les coûts unitaires de production et augmente la compétitivité-prix des produits sur le marché mondial.

D'où une hausse des parts de marché et une accélération de la croissance.

La croissance extravertie de la Chine est, là aussi, un bon exemple. La combinaison des quantités de travail et de capital joue un rôle non négligeable dans la croissance de la production obtenue par les pays.

Cependant, on s'aperçoit que les résultats sont toujours supérieurs à la croissance de la quantité des facteurs.

Comment expliquer ces rendements d'échelle croissants ? II. Cependant, ils ne peuvent faire oublier le rôle essentiel du progrès technique. A. La mise en évidence du facteur résiduel.. »