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La politique monétaire : « Est-elle efficace » ?

Publié le 16/06/2012

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Considérons un politique monétaire lors de chocs de demande ou d’offre.  Lors d’un choc de demande négative, l’économie est touchée par une crise de confiance des entreprises qui réduisent leurs investissements. En l’absence de réaction des autorités, un choc de demande négative, à court terme, déplace la DA vers la gauche et entraîne donc une diminution a la fois des prix et du revenu. A long terme, le revenu reprend sa valeur initiale, grâce à un déplacement vers le bas de l’OA mais les prix, eux, restent inférieurs. Tandis que si les autorités réagissent de façon suffisamment rapide, par une politique monétaire expansionniste, elles peuvent absorber entièrement le choc de demande. Les prix et le revenu restant ainsi a leur niveau.  Lors d’un choc d’offre négatif, le choix est plus difficile car en l’absence de réaction des autorités, on peut constater une contraction du revenu et une augmentation des prix. Mais cela n’est que temporaire avant que l’économie retrouve sa position initiale. Si les autorités interviennent par un policy-mix bien conçu, le revenu ne bouge pas mais les prix eux augmentent.     

« Or dans le cas présent, tout ce qu'on cherche à faire c'est à stabiliser l'inflation c'est-à-dire les prix.

Il n'y a, en effet, aucune croissance du revenu suscitée parla politique économique.

Celle-ci ne remplit donc qu'un des deux buts souhaités. La BCE ne se soucie guère de la croissance et ne se préoccupe que de l'inflation.

C'est pourquoi on peut se demander si l'indépendance de la BCE est une bonneidée.

En politique économique, faut souvent arbitrer entre inflation et croissance.

Dans la situation de l'Europe, la BCE lutte contre l'inflation et lesgouvernements nationaux pour la croissance et donc pour l'emploi. Or, en Belgique, la politique budgétaire est modérément restrictive.

L'avantage de cette politique est de réduire le déficit et les dettes publiques mais soninconvénient est d'être procyclique et peut donc freiner la croissance.CONCLUSION :D'un point de vue théorique nous pouvons constater qu'à court terme, une politique monétaire expansionniste est efficace mais ne l'est plus à long terme.

Mais ilest un fait qu'à court terme, la politique monétaire est d'autant plus efficace que l'investissement est sensible au taux d'intérêt et la propension marginal àconsommer des ménage élevée.Pourtant, il faut savoir qu'en situation de trappe à liquidité, une politique monétaire expansionniste à court terme est inefficace car elle ne provoque qu'uneaugmentation considérable de l'inflation.Il est nécessaire aussi de tenir compte du policy-mix choisi afin d'obtenir une bonne efficacité de la politique monétaire.

Et par conséquent, pour pallier a tousces chocs, il est nécessaire d'avoir une politique capable de les régulé.Du point de vue de notre exemple, il n'y a pas de croissance grâce à ce policy-mix mais il permet une maîtrise de l'inflation et une diminution du déficitbudgétaire.

On peut aussi dire qu'elle est efficace dans la mesure où elle répond exactement à ce que la BCE et l'Etat cherchent à faire.

Mais d'un point de vuecroissance, il est clair que cela ne répond pas aux attentes d'une politique économique.

Mais il ne faut pas croire que la croissance est nulle car elle est généréepar la demande extérieure et la technologie.

La BCE peut donc se permettre un tel choix.. »

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