Devoir de Philosophie

La privatisation d'Usinor-Sacilor

Publié le 06/12/2018

Extrait du document

de faire face à la concurrence du Sud-Est asiatique, et minières, car le charbon acheté à l'Australie ou à l'Afrique du Sud rendait tout effort de modernisation inutile. Eteindre les hauts-fourneaux et les laminoirs revenait à condamner définitivement ces

La privatisation d'Usinor-Sacilor

 

Le 27 juillet 1995, Usinor-Sacilor quitte le domaine public pour revenir dans le secteur privé.

 

La nationalisation du groupe sidérurgique en 1981 et les différents « plans acier » avaient permis d’éviter une catastrophe sociale. L'Etat avait beaucoup dépensé pour mettre en préretraite des hommes et des femmes de moins de 60 ans.

 

115 000 salariés ont perdu leur travail ; cependant, ils ne se sont pas retrouvés sans ressources. L'humiliation de perdre son emploi ne s'est pas traduite par la déchirure du tissu social dans deux régions durement touchées par les crises du textile et du charbon.

THÈMES

régions. En évitant une fermeture brutale des usines, en finançant une réduction progressive des effectifs, l’État a gagné du temps pour attirer Pechiney et Coca-Cola à Dunkerque ou le coréen Daewoo en Lorraine. Aucune entreprise n’aurait accepté de s’implanter dans des régions totalement sinistrées.

 

Usinor-Sacilor se résumait à la faillite financière, la « casse sociale » ou la catastrophe industrielle. La sidérurgie avait une piètre image. L’opinion publique l'assimilait à un produit vieillissant. La droite libérale la désignait comme ce qu'il fallait éviter à tout prix en matière de politique industrielle (injecter en pure perte 100 milliards de francs).

Le 27 juillet 1995, Usinor-Sacilor quitte le domaine public pour revenir dans le secteur privé.

 

La nationalisation du groupe sidérurgique en 1981 et les différents « plans acier » avaient permis d’éviter une catastrophe sociale. L'Etat avait beaucoup dépensé pour mettre en préretraite des hommes et des femmes de moins de 60 ans.

 

115 000 salariés ont perdu leur travail ; cependant, ils ne se sont pas retrouvés sans ressources. L'humiliation de perdre son emploi ne s'est pas traduite par la déchirure du tissu social dans deux régions durement touchées par les crises du textile et du charbon.

Liens utiles