Devoir de Philosophie

L'ARME ALIMENTAIRE :Comme on a parlé de l'arme du pétrole, on parle aujourd'hui de l'arme de la faim et de l'agri-pouvoir que détiendraient certains pays.

Publié le 17/02/2012

Extrait du document

 

A l'aide de vos connaissances et des documents ci-joints, vous étudierez l'impact de cette arme en recherchant les sources et la nature du pouvoir qu'elle assure à ses détenteurs.

Documents annexes

1) L'idée que les États-Unis détiennent, grâce à l'efficience de leur agriculture, la possibilité de régir le monde, n'est pas nouvelle. Les rapports de la C.I.A. étaient, à ce propos, jusqu'à présent, restés sous le coude des responsables politiques américains. La guerre du pétrole a toutefois ouvert de nouvelles perspectives à Washington : non seulement il devenait plus que jamais nécessaire de développer les

exportations de produits agricoles, mais le blé, le soja leur apparurent comme une arme stratégique considérable, pour ramener à la raison, directement ou indirectement, les pays producteurs de ·matières premières.

SoURCE : Gérard Garreau, L'Agrobusiness, Calmann-Lévy.

« 3) Le deficit du Tiers-Monde en cereales pour les annees 90 est estime a quelque cent millions de tonnes.

Pour moitie, it conceme les pays producteurs de petrole ou les pays en voie d'industrialisation qui, vraisemblablement, auront des recettes en devises suffisantes pour couvrir leurs besoins a cet egard.

Pour le reste, le deficit est le fait de pays qui doivent recevoir une aide financiere. Quelque 350 millions de personnel seront encore sous-alimentees en l'an 2000 par manque de pouvoir d'achat et de ressources et non pas a cause de l'insuffisance du potentiel de production alimentaire. SOURCE : L'Observateur de l'OCDE, n° 100, septembre 1979. 4) A terme, une croissance rapide de l'industrialisation et de rurbani- sation du Tiers-Monde entrainera une restructuration de la demande et de la production qui necessitera dans un premier temps un recours accru a l'importation, celle-ci &ant par ailleurs rendue possible par l'accroissement de ressources di) a ('industrialisation.

Le supplement de demande solvable ainsi cite modifiera probablement les conditions des echanges alimentaires mondiauxl. Ces perspectives et la probabilite de fluctuations plus accusees que par le passe, renforcent le caractere strategique des relations alimentaires entre le Tiers-Monde et l'OCDE et justifient la priorite donee a la production vivriere par un nombre croissant de pays en developpement. SOURCE : Yves Berthelot et Gerard Par ly, « Le Defi economique du Tiers-Monde >,), La Documentation frangaise, Paris 1978. 1.

Selon un rapport de la Banque Mondiale, le deficit en cereales du Tiers-Monde sera de 75 millions de tonnes en 1985 et les importations de produits alimentaires seraient alors de 14,7 milliards de dollars de 1968 contre 6,6 en 1975. 5) Europe des Neuf : import/export par pays (toutes cereales) (Voir graphique ci-contre.) 6) Si les premiers satellites americains destines a recueillir les informa- tions agricoles ont ete lances des les amiees 1970, les programmes ne sont devenus operationnels que depuis peu de temps.

Objectif : connaitre a l'avance retat des recoltes dans le monde pour mieux contrOler les marches intemationaux. Apres l'essai sur la Grande Plaine americaine, 5/10 000 de la surface du globe sont desormais soumis a une analyse tres serree par satellite. Comme dans un sondage d'opinion oii l'on n'interroge que quelques milliers d'electeurs pour photographier tout le corps electoral, cet echantillon de 5/10000 suffit aux ordinateurs pour deduire revolution de la recolte mondiale de ble, sa surface, son volume.

A I'avenir, it pourra en etre ainsi de toute production agricole dans le monde. Ces modeles de prevision constitueront un atout maitre pour s'assurer le controle des marches a la fois sur le plan national et international. SOURCE : Economia, Dossiers bis, n° 5, juin 1977. \.

3) Le déficit du Tiers-Monde en céréales pour les années 90 est estimé à quelque cent millions de tonnes.

Pour moitié, il concerne les pays producteurs de pétrole ou les pays en voie d'industrialisation qui, vraisemblablement, auront des recettes en devises suffisantes pour couvrir leurs besoins à cet égard.

Pour le reste, le déficit est le fait de pays qui doivent recevoir une aide financière.

Quelque 350 millions de personnes seront encore sous-alimentées en l'an 2000 par manque de pouvoir d'achat et de ressources et non pas à cause de l'insuffisance du potentiel de production alimentaire.

SOURCE : L'Observateur de l'OCDE, n° 100, septembre 1979.

4) A terme, une croissance rapide de l'industrialisation et de l'urbani­ sation du Tiers-Monde entraînera une restructuration de la demande et de la production qui nécessitera dans un premier temps un recours accru à l'importation, celle-ci étant par ailleurs rendue possible par l'accroissement de ressources dû à l'industrialisation.

Le supplément de demande solvable ainsi créé modifiera probablement les conditions des échanges alimentaires molidiaux 1 .

Ces perspectives et la probabilité de fluctuations plus accusées que par le passé, renforcent le caractère stratégique des relations alimentaires entre le Tiers-Monde et l'OCDE et justifient la priorité donnée à la production vivrière par un nombre croissant de pays en développement.

SOURCE : Yves Berthelot et Gérard Parly, « Le Défi économique du Tiers-Monde », La Documentation française, Paris 1978.

1.

Selon un rapport de la Banque Mondiale, le déficit en céréales du Tiers-Monde sera de 75 millions de tonnes en 1985 et les importations de produits alimentaires seraient alors de 14,7 milliards de dollars de 1968 contre 6,6 en 1975.

5) Europe des Neuf : import/export par pays (toutes céréales) (Voir graphique ci-contre.) - fi) Si les premiers satellites américains destinés à recueillir les informa­ tions agricoles ont été lancés dès les années 1970, les programmes ne sont devenus opérationnels que depuis peu de temps.

Objectif : connaître à l'avance l'état des récoltes dans le monde pour mieux contrôler les marchés internationaux.

Après l'essai sur la Grande Plaine américaine, 5/10000 de la surface du globe sont désormais soumis à une analyse très serrée par satellite.

Comme dans un sondage d'opinion où l'on n'interroge que quelques milliers d'électeurs pour photographier tout le corps électoral, cet échantillon de 5/10000 suffit aux ordinateurs pour déduire l'évolution de la récolte mondiale de blé, sa surface, son volume.

A l'avenir, il pourra en être ainsi de toute production agricole dans le monde.

Ces modèles de prévision constitueront un atout maître pour s'assurer le contrôle des marchés à la fois sur le plan national et international.

SoURCE : Economia, Dossiers bis, tt0 5, juin 1977.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles