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Le capitalisme financier en question ?

Publié le 27/11/2011

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question

1. Un renouveau de la gouvernance  Nous observons donc que la gouvernance actionnariale présente des limites dans le sens où on observe un désintérêt pour l’activité de l’entreprise au profit de la sphère financière. L’une des solutions des plus légitimes consiste à réglementer la rémunération managériale, du moins dans sa part variable. Ainsi, le manager établira son action dans des objectifs différents de ceux des actionnaires. Une seconde mesure pourrait être proposée sur la localisation du contrôle. Il conviendrait d’internaliser le contrôle, en accroissant les moyens de contrôle des acteurs internes à l’entreprise, ceux-ci étant mieux renseignés sur la société et ses sources de création de richesse. L’évolution du mode de gouvernance est donc envisagée dans le but de redonner une place centrale à l’entreprise dans les mécanismes économiques en comparaison avec les marchés financiers.   

question

« 2.

Le plan de sauvetage adoptéCette crise des « subprimes » a donné lieu à de nombreuses tentatives de sauvetages.

Cela semblait, en effet,inévitable, compte tenu de l'ampleur de cette crise.

Des conséquences dramatiques telles que le problème desolvabilité des ménages ou encore des problèmes de liquidités croissants ont amenés à un réel ralentissementéconomique, ce qui a permis aux pouvoirs publics de ne plus croire en une crise locale.

Afin d'éviter que cette crisene se développe au sein même de l'économie et du système financier, une prise de conscience du Trésor américain(et notamment du secrétaire au Trésor H.

Paulson) a permis le déclenchement d'un plan de sauvetage visant àaméliorer l'ensemble des politiques économiques.

L'idée maitresse a alors été de créer une politique monétaire plussouple en effectuant une baisse des taux d'intérêts et en injectant des liquidités de la part des banques centrales.Par ailleurs, une politique fiscale avantageuse a été développée visant à assurer une garantie de la solvabilité desemprunteurs.

Cela aurait permis d'éviter aux responsables de la crise de faire faillite et ainsi permettre unrefinancement.

Cependant, l'implication directe des pouvoirs publics semblait inévitable : cette crise n'était plus duseul ressort des banques.

La crise systémique est alors globale.

D'énormes ressources publiques ont du ainsi êtremobilisé faisant apparaitre le « crédit crunch », une diminution considérable 3 Le capitalisme financier en question ?des prêts accordés aux entreprises et ménages.

Mais cette prise de conscience et implication de l'Etat ne s'est faiteque trop tard pour éviter une telle crise. III.Le capitalisme financier, une remise en question ? 1.

Un renouveau de la gouvernanceNous observons donc que la gouvernance actionnariale présente des limites dans le sens où on observe undésintérêt pour l'activité de l'entreprise au profit de la sphère financière.

L'une des solutions des plus légitimesconsiste à réglementer la rémunération managériale, du moins dans sa part variable.

Ainsi, le manager établira sonaction dans des objectifs différents de ceux des actionnaires.

Une seconde mesure pourrait être proposée sur lalocalisation du contrôle.

Il conviendrait d'internaliser le contrôle, en accroissant les moyens de contrôle des acteursinternes à l'entreprise, ceux-ci étant mieux renseignés sur la société et ses sources de création de richesse.L'évolution du mode de gouvernance est donc envisagée dans le but de redonner une place centrale à l'entreprisedans les mécanismes économiques en comparaison avec les marchés financiers. 2.

Vers une régulation des marchés financiersL'objectif des dirigeants de la planète est de tirer le maximum d'enseignements de cette crise.

C'est pourquoi, le G20(qui regroupent les 20 principaux pays développés du monde) s'est réuni afin de discuter des règles qui régiront lesmarchés financiers dans le futur.

De nombreuses mesures ont été décidées lors de ce sommet, l'objectif étant deréguler la finance mondiale.

Ils se sont engagés à contrôler les établissements financiers, produits et marchésrisqués, la difficulté étant de définir la notion de « risqués » et « non risqués ».

D'ailleurs, en 2008, les Etats-Unisavaient proposé de créer un collège de superviseurs afin de surveiller les trente plus grandes banques et un systèmed'alerte précoce des crises financières.

Afin d'avoir un mode de contrôle uniforme, il sera nécessaire de créer unstandard unique de normes internationales.

Les prochains sommets mondiaux auront pour but d'essayer de définirplus précisément la création d'un pouvoir mondial de régulation financière ou tout du moins un ensemble de règlesapplicables à l'ensemble des marchés. La crise aura montré la nécessité d'un contre-pouvoir aux différents acteurs de l'économie de marché, que l'on parledes entreprises ou des marchés financiers.

Nous observons par ailleurs que dans le cadre de ces crises majeures, lesderniers recours à un effondrement de l'économie sont les états.

La responsabilité de ces derniers dans la régulationet la réglementation du système financier étant entière, leur légitimité à conduire ces réformes devient totale.

Uneréponse concrète devra être apportée à cette crise.. »

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