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Le grand krach boursier de 1929 (histoire de l'économie)

Publié le 16/03/2012

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Les énormes baisses de la semaine précédente avaient appauvri la plupart des petits investisseurs. Puis, ce fut le tour des grands actionnaires. Le lundi débuta mal, avec la chute de 49 points de l'index du Times. Le mardi 29 octobre 1929, fut la journée la plus catastrophique pour la Bourse américaine. Tout le marché s'effondra. Un raz de marée de liquidation déferla dès le début. De grandes quantités d'actions s'abattirent sur le marché: le prix de vente laissait indifférent. Des gens qui, la semaine précédente, se disaient millionnaires, étaient totalement ruinés. Les grands capitaux et ....

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« Le marché se rétablit et les cours recommencèrent leur ascension.

En mars 1929, le marché faiblit à nouveau.

Des milliers d'investisseurs éprouvèrent une nouvelle et désagréable sensation, en recevant des télégrammes de leurs agents de change, qui leur réclamaient le paiement du complément de 'marge'.

Les agents de change ven­ daient les actions de ceux qui n'étaient pas en état de les payer.

L'homme qui arrêta la chute des cours était Charles E.

Mitchell, président-directeur de la puissante National City Bank.

Il fit savoir que sa banque était disposée à prêter vingt millions de dollars pour éviter une dangereuse crise sur le marché de l'argent.

Mitchell, qui avait lui-même beau­ coup spéculé, avait des raisons sérieuses pour maintenir le marché à la hausse.

Son action sauva le marché.

No- Ci-dessus: Une caricature parue dans un numéro du New Yorker en 1927.

Le spéculateur, qui ne parvient pas à oublier la spéculation, dit: ' Docteur, voulez-vous faire quelque chose pour moi? Gardez un oeil sur les actions de la Compagnie des Boftes de Conserves réunies.

Si elles baissent, dites à mon agent de change de vendre, et d'acheter quatre mille actions des fabrications métalliques Pet Q.

Merci.' A gauche: Au moment du krach de 1929, une foule inquiète circule de­ vant la Bourse de New York.

A droite: Les employés à Wall Street travaillaient la nuit pour calculer les gains et les pertes.

tons, cependant, qu'il fut arrêté et condamné cinq ans plus tard pour fraude fiscale.

Pendant le fol été de 1929, on abandonna toute prudence lorsque le marché fit un nouveau bond vers des sommets dont personne n'avait jamais rêvé.

De fin mai à fin août, les actions montèrent de 100 points.

Ces augmentations de valeur étaient généralement occasionnées par les tripo­ tages de certains groupes de boursiers.

Un de ces groupes achetait, par exemple, une certaine action, puis en faisait monter les prix.

Cette augmentation était observée par un certain nombre d'investisseurs, qui suivaient régulière­ ment, dans les bureaux d'agents de change de tout le pays~ la bande du télétype où apparaissaient les cours de la bourse.

Guettant la moindre occasion, ils achetaient immédiatement ces actions, d'où leur prix qui augmen­ tait sans cesse, à cause de cette demande subitement ac­ crue.

Le groupe des spéculateurs pouvait choisir l'instant précis où ils pouvaient revendre avec bénéfice les actions qu'ils avaient acquises.

Le grand art, au cours de cet été de spéculation, était de connaître quelqu'un susceptible de donner les bons tuyaux permettant de participer à un petit profit.

L'auteur américain Frederick L.

Allen, qui assista à l'effondrement de la Bourse de New York et qui en fit plus tard une étude dans son livre On/y Y esterday décrivit ainsi cette fièvre nationale: 'Le chauffeur d'un homme riche conduisait toujours son patron, les oreilles aux aguets, pour capter des nouvelles au sujet de l'aug­ mentation des Bethlehem Steel.

Il possédait cinquante ac­ tions avec une marge de 20 points.

Le laveur de vitres d'un agent de change arrêtait son travail pour suivre le déroulement du télétype.

Il étudiait la possibilité de con­ vertir l'argent qu'il avait péniblement réuni en quelques actions Simmons.

' Edwin Lefèbre, un journaliste connu, raconte qu'un do­ mestique d'agent de change avait gagné un quart de mil­ lion de dollars sur le marché des changes et qu'une infir­ mière avait amassé, en peu de temps, trente mille dollars, grâce aux tuyaux de clients reconnaissants.

Le 3 septembre 1929, le marché atteignit son point le plus élevé.

Le cours du New York Times était à 469, celui de 1' U S.Steel à 262, Anaconda Copper à 131 et Radio à 505.

La cause de la subite perte de confiance généralisée n'est pas encore entièrement élucidée.

Le marché ne s'écroula pas entièrement d'un coup.

Les sept semaines suivantes, les cours montaient et descen­ daient, sans que la situation parût difficile.

Le professeur Fisher fit connaître son opinion devenue historique sur le niveau constamment élevé des cours: 'Je · m'attends à ce que les cours soient encore plus élevés dans quelques mois'.

Le lundi 21 octobre 1929, les actionnaires corn-. »

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