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L'ÉCONOMIE DE L'ALLEMAGNE DE L'OUEST ET BERLIN DANS LES ANNÉES 1970 (géographie)

Publié le 25/11/2011

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L'agriculture allemande est souvent rejetée dans l'ombre par les succès de l'industrie. Si elle n'occupe en fait que le huitième de la population active contre la moitié pour l'industrie, elle conserve néanmoins une certaine importance sociale et économique. Sur 1 700 000 exploitations agricoles, moins de 3 000 dépassent 100 hectares, mais plus de 900 000 n'en atteignent que 5. 80 % des exploitations sont en faire-valoir direct : l'Allemagne est donc un pays de petit paysannat dont la formation technique est très poussée (plus de 500 écoles d'agriculture), et qui se trouve très aidé par un dense réseau de coopératives.

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« Le village d'Hizacker au confluent de l'Elbe et du Jeetze.

Les prairies à l'horizon témoignent de la vocation d'élevage de cette vallée humide.

(D.Z.F.) nu ti on du nombre des chevaux; 2• céréale alle­ mande en 1938, elle devient la 4• (20 Mqx).

A l'opposé, la production d'orge a doublé et n'est plus dépassée aujourd'hui que par le blé (24 Mqx).

La fabrication de la bière, en progrès, absorbe 20 % de la récolte, mais la nourriture du bétail constitue un débouché qui se déve­ loppe encore plus rapidement.

Autrefois can­ tonnée en Souabe et en Franconie, l'orge tend à remplacer un peu partout l'avoine et le sei­ gle, sauf peut-être dans les secteurs froids et humides au nord du plateau bavarois.

L'agriculture allemande a toujours accordé une grande place à deux plantes sarclées : la betterave sucrière et la pomme de terre.

Déjà importante avant guerre, la production de betteraves a plus que doublé depuis (10 à 13 M de tonnes) ; elles sont cultivées spécialement dans les zones limoneuses de Basse-Saxe, la Rhénanie et le Nord-Est de la Bavière, région qui a enregistré les progrè s les plus nets.

La production de la pomme de terre reste la pre, mière d'Europe.

Mais si elle dépasse 25 Mt en bonnes années, c'est grâce à l'amélioration des rendements, car les surfaces cultivées ont plu­ tôt tendance à décroître.

Si 97 % des fermes cultivent des pommes de terre, la grande région , de production est constituée par le sud de la grande plaine : la Hesse et le Palatinat.

Seuls, quelques secteurs privilégiés permettent des cultures délicates : les hauteurs de Souabe­ Franconie, où s'accrochent quelques houblon­ nières, la plaine badoise où l'on cultive du tabac, les rives du lac de Constance qui igno­ rent les gelées de printemps, les vallées du Rhin, du Main, du Neclkar et de la Moselle où de très bonnes expositions expliquent la loca­ lisation des principales cultures de fruits et de légumes et la présence de la vigne.

L'Alle­ magne est le seul pays de la C.E.E.

où les sur- faces en vigne augmentent assez régulièrement.

Le vin apporte la principale source de revenus au tiers de quelque 120 000 producteurs.

L'élevage est très émietté; les troupeaux dé­ passant 30 bêtes sont rares, ceux de plus de 20 laitières exceptionnels.

Depuis 1962-63, les produits d'origine animale procurent plus des 3/4 du revenu agricole.

L'élevage fournit la totalité du lait consommé dans le pays, près des 9/10 de la viande bovine, plus de 95 % de la viande de porc, mais seulement 40 % de la volaille.

On compte environ 13 M de bovins dont 50 ·% de vaches laitières (rendement laitier : 3 650 ikg) .

La production laitière domine dans les pays en bordure de la mer ou de la frontière hollandaise, mais dans le Sud (Haute Souabe ou Bavière), on produit plutôt du beurre et du fromage.

L'élevage porcin (plus de 18 M de bêtes) domine dans les régions produdrices de pommes de terre, de la Westphalie à Hanovre.

Quant aux ovins, dont le nombre diminue sans cesse (il n'y en a même pas 800 000), on les trouve dans les landes de la plaine du Nord ou sur les hauteurs de Souabe-Franc onie.

L'api­ culture est une spécialité des landes à bruyères (Lunebourg).

Mais, l'élevage de volaille n'est pas une activité traditionnelle , aussi les entre­ prises de type industriel assurent plus du quart d'une production qui a doublé en 15 ans (80 M de têtes).

En 1938, la pêche allemande occupait le 3• rang en Europe (718 000 t).

Après avoir dépassé ce tonnage en 1955, la production a nettement baissé du fait de l'extension des eaux territo­ riales d'autres pays et du recul des prises de harengs en Mer du Nord.

L'Allemagne s'équipe pour exploiter des secteurs plus éloignés et la production reprend (635 000 t), mais n'est plus que la 7• en Europe.

Bremerhaven et Cuxhaven sont, de très loin, les deux ports les plus actifs.. »

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