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Les théories de l'offre de monnaie semble-t-elle rendre compte de manière pertinente de la réalité ?

Publié le 05/11/2012

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Toutefois, elles gardent encore un rôle important aujourd’hui car elles décident de la politique monétaire à

mener afin de favoriser la croissance tout en

contrôlant au mieux le taux d’inflation. Les banques centrales ont alors diverses solutions pour favoriser la

création de monnaie. On peut citer entres autres les opérations d’open market et un réajustement du taux

directeur en fonction de l’équilibre du marché de la monnaie. Cette vision se rapproche actuellement de la

position défendue par la FED.

Pour conclure, nous avons pu constater que les théories de l’offre de monnaie ont toujours trouvé un écho

auprès des systèmes bancaires. Ainsi, aujourd’hui la BCE pratique une offre exogène de la monnaie alors

« Donc le point important est la lutte contre la poussée inflationniste avec un contrôle de la croissance de la masse monétaire en circulation.

C’est ce principe qui sera appliqué en Angleterre durant la seconde moitié du 19ème siècle et qui sera en partie repris par les monétaristes au 20ème siècle. Entre temps, les banques centrales ont pris de l’importance et possèdent désormais un pouvoir de contrôle sur les banques de second rang avec le monopole de l’émission de billets.

En effet, l’offre de monnaie est toujours exogène mais décidée par la banque centrale puis imposée aux banques commerciales.

Ainsi, la création monétaire s’effectue par l’intermédiaire du système du multiplicateur.

Celui-ci se déroule de la manière suivante : La banque centrale accorde une augmentation de « la base monétaire » à une banque privée.

Cette dernière en place une partie dans ces réserves obligatoires et utilisent l’autre partie pour allouer des crédits à ces clients.

Sur ces crédits, une partie va lui revenir sous la forme de dépôt et va lui permettre d’augmenter ces réserves obligatoires et donc d’accorder à nouveaux un crédit.

Ce même mécanisme va fonctionner jusqu’à ce que les réserves obligatoires ne puissent plus augmenter (retour trop faible).

Il y aura alors une augmentation plus que proportionnelle de la masse monétaire créée par rapport à la base monétaire accordée, c’est l’effet du multiplicateur.

Ensuite, le but des monétaristes est toujours la lutte contre l’inflation avec un étroit contrôle de la masse monétaire à l’aide du mécanisme explicité au dessus.

Pour cela, ceux-ci proposent de fixer un taux de croissance de la monnaie en fonction du taux de croissance du PIB.

En effet, les monétaristes pensent que toute politique monétaire doit servir à assurer la stabilité des prix car même s’ils reconnaissent une part active à la monnaie sur le court terme, ils jugent que toute politique monétaire ne peut être utile dans la lutte contre le chômage car trop longue à se mettre en place.

Ainsi, lorsque ces effets se feront ressentir, la conjoncture aura changé et la politique monétaire n’aura été d’aucune utilité. Si on devait chercher une application à cette théorie dans la réalité, on pourrait se tourner vers la Banque Centrale Européenne qui prône une indépendance totale et comme objectif prioritaire la stabilité des prix avec une inflation aux alentours de 2 % par an.

Néanmoins, la FED malgré un objectif anti-inflationniste, adopte une vision plus proche de la demande que l’on peut qualifier de keynésienne. En ce sens, les théories keynésienne et post-keynésienne prennent dès le départ une distance avec les. »

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