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populations pauvres et populations riches dans les années 1970 (économie)

Publié le 16/11/2011

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Le monde actuel reste dominé par une antinomie fondamentale. Des pays évolués à faible pression démographique et dotés d'énormes possibilités d'entretien de populations à haut niveau de vie s'opposent à des pays attardés à forte pression démographique et astreints à utiliser leur épargne à des investissements de développement.

« Repaa d'un enfant vietnamien (Andla-Atlas Photo).

Du riz, .

quelques légumes conatltuent aouvent l'unique plat d'un grand nombre d'aalatlquea pour leaquela pol88on et aurtout viande sont dea denrées rares.

Ainsi se confirme la division bipartite, déjà mise en évidence par les rati ons caloriques en­ tre les pays bien et assez nourris d'un côté, les pays mal et insuffisamment alimentés de l'autre.

• Toutefois, quelques discordances se prêtent à des interprétations plus nuancées; - ainsi la Turquie et l'Egypte, qui sem­ blaient en position satisfaisante quant au nom­ bre de calories, se révèlent mal nourries car leurs habitants mangent beaucoup plus de céréales que de viande ou de lait; - inversement, l'Amérique latine et le Japon sont relativement mieux placés en matière de protéines animales que de disponi­ bilités caloriques; de même, quelques régions africaines, comme la Mauritanie, le Sénégal ou la Somalie, grâce à l'utilisation du poisson , semblent plus favorisées au plan des protéines qu'à celui du total des calories.

Mais au-delà de ces exceptions, les deux ensembles nettement distincts dégagent l'exis­ tence d'un seuil critique autour de la ration quotidienne de 3~ à 40 grammes de protéines : le Japon y parvient à peine, les pays méditer­ ranéens y sont entrés, l'U .R.S.S.

et les démo­ craties populaires sont, ou bien prêtes ~ en sortir, ou bien déjà sorties.

Israël vient de le franchir, tandis que tous les autres pays de type occidental en consomment journellement plus de ·50 grammes par tête.

La confrontation des rations de calo­ ries et de protéines montre que leur consom­ mation s'accroît d'abord au même rythme : cette liaison étroite s'observe dans les pays sous-alimentés.

Par contre, aux environs de 30· grammes de protéines et de 2 70{) · calories, le rapport change et un décrochage se produit entre 35 et 45 grammes pour les unes, entre 2 90() .

et 3 3·00 pour les autres.

A ce niveau, la consommation des premières s'accroît plus vite que celle des secondes : il y a donc substitution alimentaire, les protéines animales prenant la place d'autres aliments, farines et céréales notamment; ce seuil qui correspond à une transformation qualitative vient d'être atteint par les pays qui améliorent leur nourriture.

Enfin, au-delà de 50-60 grammes de protéines et de 3 {)00 .

calories, la consommation de protéi­ nes progresse plus lentement : le plafonnement des rations les plus élevées, comme celle de la Nouvelle-Zélande, témoigne d'une saturation croissante.

Ainsi les populations les plus mal nourries doivent donc franchir un seuil situé entre 2 500 · et 3 000 calories pour accéder à une situation alimentaire normale; or, la plupart des pays du monde et les plus peuplés en sont encore très éloignés.

Les déficiences qualitatives apparais­ sent plus considérables et plus graves que les insuffisances quantitatives.

Qualitativement, le rapport entre les rations moyennes, la plus faible et la plus forte, varie, en effet, de 1 à 15.

D'après la F:A.O., 60 % de la population mon­ diale consommeraient moins de 15 grammes de protéines animales et environ 20 % plus de 30.

Tenant compte de la variation des besoins selon la composition de la population et selon le climat, elle dresse le bilan suivant : un homme sur huit souffre régulièrement de la faim et un homme sur deux est régulièrement mal nourri.

Sous-nutrition et malnutrition pèsent donc lourdement sur le sort des nations les plus peuplées, les plus prolifiques et les plus démunies.

Cette inégale distribution des rations alimentaires, en rapport à la fois avec le milieu naturel et le niveau de vie, reflète le degré de développement des pays les plus nantis, le sous-développement des pays les plus pauvres et les progrès réalisés par certains retardataires .

lÉ\/ LUA ION DIES REVE US Ill Alors que dans les pays industria­ lisés le quotient des ressources par tête s'accr;oît en une seule année de plus du tiers du revenu total d'un habitant des pays sous-développés, il paraît .

intéressant de rapprocher consomma­ tion alimentaire et.

revenu.

L es pays dont le revenu est le plus élevé sont évidemment ceux dont la ration alimentaire est la plus forte : Nouvelle-Z ·élande, Canada, Suisse et Etats-Unis arrivent .

en tête; seule l'Irlande a, malgré un revenu moyen, une ration calorique importante .

Les populations les plus nombreuses se caractérisent par la faiblesse de leur revenu et de leur consommation en. »

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