QU'EST-CE QU'UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT ?

« unique » par rapport aux cas historiques posterieurs ; et l'on verra en quoi le contexte international de ce premier demarrage de l'industria- lisation etait lui-meme sans precedent et ne pouvait pas se reproduire. SOURCE : P.

Mathias, « La Revolution industrielle en Angleterre : un cas unique ? », Annales, 1972, n° 1. 3) Je ctois, par consequent, qu'il est difficile de parler d'un veritable « take off » de l'economie franeaise, et, plus generalement, qu'il est impossible de concevoir une theorie de la croissance qui puisse etre appliquee a tour les pays et a toutes les epoques, a moins de faire quelque chose d'extremement vague.

Ce que l'on peut faire, a mon sens, c'est une theorie de certains types de croissance. SOURCE : J.

Marczewski, « Y a-t-il eu un take off en France ? », Cahiers de rISEA, serie AD, n° 1, mars 1961. 4) La dependance extexieure coreenne presente de multiples aspects. D'une part, quasiment depourvue de ressources naturelles minerales, la Corse doit importer l'essentiel des matieres premieres necessaires a la poursuite de sa politique d'expansion.

En 1976, sur les $ 8,8 milliards (35,2 % du PNB) importes par la Corse, les achats de matieres premieres et d'hydrocarbures en ont represents lyres de 40 % : la facture petroliere s'elevant a elle seule a $ 1,7 milliard (6,8 % du PNB). L'absence d'une industrie nationale d'equipement conduit de plus le pays a des achats importants a l'etranger pour la constitution de son capital fixe,luiaussi indispensable au maintien d'un rythme de croissance sieve.

En 1976, ils ont represents 27 % du total des importations coreennes. D'autre part, la politique d'exportation soutenue - si elle a remporte des succes incontestables - n'en a pas moins donne naissance a une structure economique fragile et tres expos& aux soubresauts de la conjoncture internationale, puisque lesexportations representent maintenant 31 % du produit interieur brut.

Ceci est d'autant plus important que ces exportations et leurs destinations sont encore relativement peu cliversifiees.

Pres de 41 % des exportations coreennes sont constituees par des articles textiles et des articles chaussants et 17 % par d'autres produits des industries legeres.

Le developpement progressif de l'industrie lourde nationale commence cependant a faire sentir ses effets a l'exportation puisque la part des ventes de ces produits dans le total des ventes a l'etranger a atteint 30 % en 1976 (25 % en 1975). SOURCE : Problemes economiques, 23 novembre 1977. 5) Le pan de l'industrialisation acceleree [...] part de la constatation que l'Algerie est un pays petrolier de moyenne importance [...].

Ce programme suppose des investissements passifs qui ne sont possibles que grace aux revenus du petrole.

A l'heure actuelle, le taux d'inves- tissement des revenus disponibles atteint 40 %.

Les historiens estiment qu'il a rarement &passe 10 a 15 % au mace siècle, en Europe, en pleine. »