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Rationalité et Développement

Publié le 19/08/2012

Extrait du document

De ce qui précède, nous avançons l’hypothèse selon laquelle la course à l’acquisition en grande quantité de biens matériels ne traduit pas forcement le développement. Ce dernier renvoie plutôt au bien-être de l’homme dans son univers qui suppose trois dimensions : culturelle, politique, et économique.  Certes, la croissance économique est indispensable pour le développement d’autant plus qu’il permet à l’homme d’accéder aux denrées de première nécessité afin de survivre. Mais, il doit s’accompagner de certains aspects qualitatifs notamment l’éducation, la santé, la sécurité, la justice. L’on ne saurait imaginer le développement dans un monde assujetti aux guerres, à la corruption, à la criminalité, aux épidémies. Ceux-ci perturbent l’amélioration des conditions de l’homme sur terre qui constitue la finalité du développement.  Le développement prend également, une forme significative qu’à partir d’une bonne organisation politique. L’Etat doit créer un univers probabiliste à l’intérieur duquel les chances d’accès au développement sont définies.  En somme, nous partageons le point de vue de Boudreau qui consiste à définir le développement comme « le processus global, à la fois culturel, politique et économique, dont la finalité est l’amélioration du bien-être de l’ensemble de la population, en passant par tous les individus, hommes, femmes et enfants «. 

« duquel les chances d'accès au développement sont définies.En somme, nous partageons le point de vue de Boudreau qui consiste à définir le développement comme « le processus global, à la fois culturel, politique etéconomique, dont la finalité est l'amélioration du bien-être de l'ensemble de la population, en passant par tous les individus, hommes, femmes et enfants ». CONCLUSIONCe qu'il faut retenir c'est que le développement dont le but final est l'amélioration des conditions de vie des hommes, résulte d'une conduite rationnelle.

Cetterationalité, fille de la modernité, s'est heurtée, en Afrique, à la résistance de la force traditionnelle.

Ce qui constitue le principal facteur bloquant de sondéveloppement.Ce dernier, sous l'influence du capitalisme occidental, a pris la forme de la croissance, de l'acquisition en abondance de biens matériels.

Cette approche quantitativequi caractérise souvent les pays dits développés réserve des limites.

Car précisément, le bien-être humain nécessite l'existence de certains aspects qualitatifs tels que lapaix, la sécurité, la justice, la santé pour ne citer celles-ci.Donc, le développement est à la fois d'ordre du quantitatif et du qualitatif. BIBLIOGRAPHIEBOUDREAU F.

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(1964), L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Paris, Plon.Version électronique. »

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