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Après avoir expliqué comment l'augmentation de la productivité du travail peut favoriser la création d'emplois, vous analyserez ses effets sur la nature des emplois crées

Publié le 07/09/2012

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travail

1. Le déversement est à l'origine de la création d'emplois non qualifiés... Le secteur tertiaire a créé, entre 1982 et 1994, 400 000 emplois non qualifiés, chiffre insuffisant pour donner du travail à tous ceux qui avaient perdu beur emploi. Par la suite on estime que ce type d'emplois est passé de 2.5 millions en 1996 à 3 millions en 2002. Les services administratifs, aux particuliers et aux entreprises, sont demandeurs d'emplois peu qualifiés ou sous-qualifiés (document 3). Ainsi on constate une forte augmentation de certaines professions : agents de service (+ 95 000), serveurs et commis (+ 52 000) ; cependant on peut remarquer que le secteur tertiaire exige souvent un minimum de «  qualification sociale « (accueil, standard téléphonique, mémorisation rapide ...). Ces nouveaux types d'emplois ne sont pas accessibles aux victimes des reconversions d'activité «. 2. ... souvent marqués par la précarité. Un certain nombre de ces professions dont les effectifs progressent fortement correspondent à des emplois de plus en plus précaires et fragiles. On en trouve beaucoup dans le secteur tertiaire : caissières de magasin, prestataires de services divers, serveurs et commis de restaurants (document 4) ; mais aussi dans le secteur secondaire : intérimaires du bâtiment, contrats à durée déterminés, apprentis. L'effet de déversement a permis, certes, beaucoup de créations d'emplois, mais la population active n'y retrouve pas forcément son compte car les emplois proposés sont de plus en plus marqués par l’instabilité et la flexibilité (document 3).

travail

« sont devenus des opérateurs plus polyvalents et plus qualifiés (document 3).2.

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mais ils en recréent dans le secteur tertiaire.Le secteur tertiaire a créé dans le même temps 400 000 emplois non qualifiés (document 3), mais aussi, de nombreux emplois qualifiés (programmateurs,professeurs, infirmières, etc.

Au total, entre 1990 et 1999, l'emploi dans ce secteur augmente en moyenne de 1,2 % par an. II.

L'augmentation de la productivité modifie la nature des emplois créés.A.

Des emplois exigeant de plus en plus de qualifications...1.

Dans le secteur secondaire...Ceux qui ont réussi leur reconversion dans ce secteur sont devenus des opérateurs plus polyvalents et plus qualifiés à la faveur des mutations technologiques(document 3).

Dans le même temps, on constate une hausse importante des professions d'ingénieur (+ 114 000 entre 1982 et 1999), de techniciens ou dereprésentants en biens d'équipements (+ 51 000 pour la même période).

La recherche des gains de productivité s'est faite grâce aux nouvelles formes d'organisationdu travail (NFOT), qui contribuent à la requalification des opérateurs et à la « mise à plat » de la hiérarchie.2.

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et dans le secteur tertiaire.Comme les gains de productivité sont plus faibles dans le secteur tertiaire, ce secteur est fortement créateur d'emplois qualifiés (cadres, professions intermédiaires).De nombreuses professions rattachées à ce secteur voient leurs effectifs augmenter fortement comme l'indique le document 4 : infirmières (+ 90 000), attachéesadministratives (+ 89 000), programmeurs (+114 000), professeurs (+ 66 000).L'élévation du niveau de vie de la population française a accru l'utilisation de services publics (santé, éducation, collectivités locales ...), alors que la consommationaccrue de services en tous genres nécessite pour leur développement de la population diplômée et qualifiée : animateurs, attachés culturels, travailleuses familiales,etc. B.

mais aussi des emplois non qualifiés et précarisés.1.

Le déversement est à l'origine de la création d'emplois non qualifiés...Le secteur tertiaire a créé, entre 1982 et 1994, 400 000 emplois non qualifiés, chiffre insuffisant pour donner du travail à tous ceux qui avaient perdu beur emploi.Par la suite on estime que ce type d'emplois est passé de 2.5 millions en 1996 à 3 millions en 2002.

Les services administratifs, aux particuliers et aux entreprises,sont demandeurs d'emplois peu qualifiés ou sous-qualifiés (document 3).

Ainsi on constate une forte augmentation de certaines professions : agents de service (+ 95000), serveurs et commis (+ 52 000) ; cependant on peut remarquer que le secteur tertiaire exige souvent un minimum de « qualification sociale » (accueil, standardtéléphonique, mémorisation rapide ...).

Ces nouveaux types d'emplois ne sont pas accessibles aux victimes des reconversions d'activité ».2.

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souvent marqués par la précarité.Un certain nombre de ces professions dont les effectifs progressent fortement correspondent à des emplois de plus en plus précaires et fragiles.

On en trouvebeaucoup dans le secteur tertiaire : caissières de magasin, prestataires de services divers, serveurs et commis de restaurants (document 4) ; mais aussi dans le secteursecondaire : intérimaires du bâtiment, contrats à durée déterminés, apprentis.

L'effet de déversement a permis, certes, beaucoup de créations d'emplois, mais lapopulation active n'y retrouve pas forcément son compte car les emplois proposés sont de plus en plus marqués par l'instabilité et la flexibilité (document 3). ConclusionLes gains de productivité liés en grande partie au progrès technique ne sont pas, à long terme, destructeurs d'emplois car les effets induits par les gains deproductivité sont positifs pour l'emploi.

Ainsi, une multitude d'emplois ont été créés entre le début des années 1980 et nos jours.

Mais les emplois créés ne sont pasles mêmes que les emplois perdus, et la nature des nouveaux emplois change.

La majeure partie se trouve dans le secteur tertiaire, et beaucoup d'entre eux exigent desprofessionnels qualifiés.

Mais on observe une augmentation importante d'emplois non qualifiés marqués par la précarité, l'instabilité et la flexibilité.. »

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