Taylor et Fayol

« 2/2 TAYLOR introduit la notion de hiérarchie fonctionnelle que refuse FAYOL, du moins au début.

Il a ensuite évolué sur ses positions concernant l’unicité du commandement.

FAYOL s’est opposé au taylorisme dans son domaine de prédilection : la mine.

En effet, le contexte se prête peu aux méthodes de TAYLOR : il n’y a pas de places sur un front de mine po ur des ouvriers ayant des rôles différents (piquage, étayage, manutention et contrôle) et le caractère aléatoire des filons ne permet pas le chronométrage et le contrôle des conditions de travail.

L’ouvrier au fond de son trou doit être polyvalent et faire preuve d’initiatives. On ne peut pas dire que TAYLOR se soit opposé au fayolisme puisqu’il était mort (1915) quand FAYOL a publié son Administration Industrielle et Générale en 1917 .

Chacun a voulu prôner l’universalité de ses méthodes alors que chaque do maine d’application présente des caractéristiques susceptibles d’être incompatible s avec l’une ou l’autre des doctrine s.

Le consensus Les principes de management d’entreprise édictés par FAYOL restent des principes de bases sur lesquels s’appuient pratiquement toutes les entreprises industrielles de notre société.

Certains concepts paraissent désuets (le chef doit faire preuve de gentill esse auprès de ses employés) d’autres sont tellement restés d’actualité ( les employés travaillent mieux si la sécurité de l'emploi et la progression de carrière leurs sont assurés) que l’on a l’impression de lire des évidences. Pour trouver un sens plus un iversel aux doctrines de TAYLOR, il faut les extrapoler pour ne pas rester au niveau de l’optimisation des gestes de l’ouvrier et du gain de temps recherché.

L’idée est que tout processus industriel doit être analysé et quantifié afin de rechercher des amé liorations de production, en durée, en qualité et en coût.

Cela peut paraitre évident, mais le risque est de ne pas renouveler la recherche d’optimisation quand le contexte change.

Ce n’est pas parce qu’au chantier précédent un bon rendement a été obtenu e n utilisant 4 camion s de capacité moyenne que cette combinaison restera idéale avec des temps de chargement ou des distances de déplacement différents. Conclusion L’apport des travaux de TAYLOR et FAYOL est déterminant pour le succès de la révolution industrielle du début du XX ème siècle. Actuellement, i l ne faut pas se tenir au respect strict de l’une ou l’autre doctrine mais savoir reconnaitre les idées principales de chaque méthode pour les décliner dans son propre domaine d’activité. Par exemple, tout manager devrait, de temps en temps, relire les huit devoirs du manager selon FAYOL, afin éventuellement de se remettre en question.. »