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Ada - Définition.

Publié le 18/10/2013

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Ada - Définition. langage de haut niveau pour la programmation des ordinateurs, nommé en mémoire de Ada Augusta Byron (1815-1851), comtesse de Lovelace, fille du poète anglais, amie et disciple de Charles Babbage, premier programmeur de l'histoire de l'informatique. Historique. Ada a été conçu en réponse à un appel d'offres lancé en 1977 par le ministère américain de la Défense, à l'issue de débats associant plus de mille experts internationaux. Le choix définitif s'est porté sur la proposition d'une équipe principalement française (Jean Ichbiah, Véronique Donzeau-Gouge, John Barnes). L'objectif était de réduire le nombre de langages incompatibles entre eux (plus de 450) utilisés par le ministère américain de la Défense, de permettre le transfert d'un logiciel d'un ordinateur à un autre sans avoir à le modifier et, surtout, de diminuer par des techniques de programmation plus rigoureuses les coûts très élevés imputables aux erreurs de programmation et à leur correction. Il faut savoir en effet que la réalisation d'un grand programme peut demander des années de travail, et que les coûts de correction d'erreurs peuvent dépasser avec les méthodes classiques cinquante fois le coût initial. Caractéristiques. Ada appartient à la famille des langages procéduraux à structure de blocs, héritiers d'Algol, comme Pascal, PL/I et C. Il permet de définir le traitement simultané et la synchronisation de plusieurs tâches sans faire appel au système d'exploitation sous-jacent, c'est-à-dire que le langage comporte tous les éléments nécessaires pour décrire les tâches, fixer des rendez-vous et agencer les files d'attente entre elles. Ada est bien adapté à la construction de logiciels de grande taille par la réutilisation de « composants logiciels «. Les outils pour atteindre ce résultat sont la compilation séparée, les paquetages et la généricité. La compilation séparée permet de réunir plusieurs petits programmes pour en constituer un grand, tout en gardant le contrôle de la cohérence d'ensemble ; les paquetages sont des programmes livrés au programmeur comme des « boîtes noires « qu'il pourra incorporer à ses propres logiciels sans avoir à connaître le détail de leur fonctionnement interne ; la généricité permet de définir des squelettes de programme que le programmeur pourra facilement adapter à ses données particulières sans avoir à tout récrire. Le typage strict des données (analogue à celui du langage Pascal, mais adapté à des cas plus complexes) augmente la sûreté de fonctionnement des programmes. Ces caractères, plus que de favoriser l'écriture rapide du programme initial, ont pour but d'en faciliter l'évolution et la maintenance ultérieures, qui représentent les charges les plus lourdes au cours du « cycle de vie « du logiciel. Industrialisation. L'autre grand but fixé à Ada était la portabilité, c'est-à-dire la possibilité d'exécuter un logiciel sur un ordinateur différent de celui pour lequel il avait été réalisé initialement sans qu'on ait à le modifier. Ce but est atteint grâce à la normalisation : tout traducteur de langage Ada doit se conformer au Manuel de référence publié en 1983 par l'Organisation internationale de normalisation (ISO), conformité vérifiée par une procédure de validation. Ada est le seul langage strictement normalisé. Il existe aujourd'hui des compilateurs Ada, pour la plupart des ordinateurs disponibles, y compris les micro-ordinateurs. Ce langage a acquis une position dominante dans les domaines où une grande sécurité est exigée (par exemple les domaines militaires et aérospatiaux). Le logiciel d'Ariane 5 est développé en Ada. Il est de plus en plus utilisé dans le monde universitaire, dans les télécommunications et dans l'informatique appliquée au contrôle de processus dans l'industrie.

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