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Antarctique - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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Antarctique - encyclopédie. continent de l'hémisphère austral s'étendant autour du pôle Sud. Sa surface est comprise entre 13 et 16 millions de km2, selon les bases retenues pour le calcul de celle-ci. Le continent se compose de deux parties séparées par le sillon qui relie la mer de Ross à la mer de Weddell. L'Antarctique oriental (à l'est du méridien 0o -180 o ) est une plate-forme gondwanienne, limitée à l'ouest par un gradin de faille, la chaîne VictoriaPensacola. L'Antarctique occidental, plus petit, axé sur une chaîne alpine (mont Vinson, 5 140 m) pourvue de quelques volcans, prolonge la cordillère des Andes. Ce continent est écrasé depuis le tertiaire par un énorme inlandsis épais de plusieurs kilomètres, qui le déprime, parfois de plus de 2 000 m, sous le niveau de la mer. Le climat est très froid : en moyenne de 0 o C à - 20 o C sur la côte, de - 30 o C à - 60 o C à l'intérieur, avec un record de - 94,5 o C. Il est également sec : 400 mm de précipitations (en eau) sur la côte et 75 mm sur le plateau. Les vents sont d'une incroyable violence. Dans ce milieu hostile, la végétation est limitée à quelques mousses et lichens, et la faune terrestre, à quelques insectes. Le continent est entouré par tous les types de glaces polaires : glaciers terrestres flottant sur la mer (shelf), banquise permanente (d'accès très difficile), pack hivernal très large. Cette glace fait de l'Antarctique la plus grande réserve d'eau douce du monde ; du fait de sa blancheur, elle influe en outre sur le climat terrestre en réfléchissant une grande partie du rayonnement solaire. Or certaines mesures récentes ont conclu à un réchauffement de la température, qui pourrait être de l'ordre, à certains endroits de l'Antarctique, d'un demi-degré en moyenne tous les dix ans ; il serait dû à l'effet de serre et pourrait entraîner la fonte de plusieurs glaciers. Découverte et coopération. Il n'y a jamais eu de population humaine indigène en Antarctique. Et l'existence du continent n'a été prouvée qu'après 1744, grâce à des navigateurs tels que Cook, Dumont d'Urville, Ross. La côte était déjà fréquentée par les baleiniers, mais la découverte de l'intérieur fut l'oeuvre d'explorateurs hardis : Shackleton, Scott, Amundsen, le vainqueur du pôle Sud. Les ambitions sur l'Antarctique parurent réglées par l'accord de 1934 qui allouait à des nations comme l'Australie, la France, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et la Norvège l'arrière-pays de leurs bases littorales : grâce au commandant Charcot, la France eut ainsi des droits sur la terre Adélie. Mais cet accord révéla assez vite ses imperfections : l'Antarctique risquait d'être exploité pour ses richesses minérales supposées ou occupé à des fins stratégiques. Aussi le traité de Washington, signé par douze États en 1959, suspendit-il toute revendication territoriale et autorisa-t-il les nations concernées, les « possessionnées « et les « consultatives «, à poursuivre leurs recherches désintéressées. La coopération scientifique internationale actuelle en vue de garder ce continent vierge à l'abri de la pollution moderne (problème de la couche d'ozone) dérive de ce traité. En 1991, il a été renforcé par l'interdiction, pendant cinquante ans, d'exploiter le sous-sol et de maintenir sur le continent une faune non-autochtone.

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