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archives audiovisuelles - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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archives audiovisuelles - encyclopédie. ensemble des supports sur lesquels sont conservées les émissions diffusées ou émises par les stations de radio et de télévision. Historique. Quand tout est réalisé en direct, les émissions de radio et de télévision n'ont pas de support matériel ; ainsi, l'ensemble des émissions des débuts de la télévision est définitivement perdu. Puis certaines de ces émissions en direct ont pu être conservées grâce à un enregistrement en parallèle à l'antenne. Apparus dans les années cinquante, le magnétophone pour la radio et le magnétoscope pour la télévision permettent d'enregistrer des émissions en direct sur une bande magnétique et de les conserver ou de les rediffuser ultérieurement. Le kinescope, qui permet de filmer avec une caméra de cinéma l'image présente sur un tube de télévision, a été utilisé pour la première fois en 1956. Aujourd'hui, la plupart des émissions diffusées sont enregistrées au préalable. Considérant la radio et la télévision comme des modes d'expression éphémères, les stations se sont, au début, peu intéressées à la conservation. Ce sont les services d'actualités qui ont été les premiers à conserver certains films, dans un souci de réutilisation ultérieure à l'antenne. En France, l'ORTF a défini officiellement une politique de conservation en 1970. La loi du 7 août 1974 fait de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) le lieu de conservation des archives audiovisuelles. Le dépôt légal des oeuvres audiovisuelles lui est également confié depuis 1992. Cependant, la loi du 30 septembre 1986 rend aux chaînes de télévision productrices la responsabilité des émissions de fiction, qui sont les plus demandées par les utilisateurs. En France comme ailleurs, les organismes publics sont tiraillés entre une mission de conservation patrimoniale et les contraintes matérielles et financières du nouveau paysage audiovisuel. Durée et critères de conservation. À l'INA, 850 000 heures de programmes audiovisuels sont répertoriées sur les supports les plus divers : films 16 et 35 mm, bandes magnétiques de plusieurs formats. Les programmes les plus anciens datent de 1933 pour la radio et de 1949 pour la télévision. La durée de conservation est mal connue, même dans des conditions de préservation rigoureuses. On l'estime à une centaine d'années pour une bande magnétique. À terme, de nouveaux supports comme le CD-vidéo, qui garantissent une durée de conservation pratiquement infinie, apporteront sans doute la solution. Les organismes publics responsables (INA en France, National Film Archive et BBC en Grande-Bretagne) ont longtemps hésité sur les critères de conservation à appliquer. Une Fédération internationale des archives de télévision (FIAT) a été créée en 1977. Elle a défini des critères de conservation qui sont généralement appliqués. Si les journaux télévisés, les magazines d'information, les documentaires, la fiction et les émissions culturelles sont conservés intégralement, le divertissement, la variété, le sport, sont traités de façon plus sélective. L'Inathèque de France. En application de la loi de 1992 instituant le dépôt légal, l'Inathèque de France collecte et conserve depuis le 1er janvier 1995 les programmes déposés par les sept chaînes nationales de télévision hertziennes et par Radio France. Les programmes sont soigneusement sélectionnés pour enrichir les archives de 35 000 heures par an. L'INA offre la possibilité aux chercheurs de consulter gratuitement ces archives dans le cadre d'un dispositif technologique unique au monde. Ces facilités d'accès permettent enfin à l'audiovisuel d'entrer dans le champ de la recherche au même titre que l'écrit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dépôt légal INA (Institut national de l'audiovisuel) phonothèque vidéothèque

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