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articulation - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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articulation - encyclopédie. n.f. 1. ANATOMIE : ensemble des éléments par lesquels les os s'unissent les uns aux autres. On en décrit trois sortes : les articulations immobiles (synarthroses), unies soit par du cartilage (os de la base du crâne), soit par du tissu conjonctif (sutures des os de la voûte du crâne) ; les articulations semi-mobiles (amphiarthroses) unies par un ligament interosseux et des ligaments périphériques (colonne vertébrale) ; les articulations mobiles (diarthroses). Ces dernières sont ainsi constituées : les surfaces articulaires lisses, séparées par une cavité dans laquelle peut se trouver un ménisque (genou) lorsqu'elles ne s'adaptent pas complètement ; la capsule articulaire, manchon fibreux s'attachant au voisinage des surfaces articulaires et présentant des épaississements, les ligaments ; la synoviale, membrane mince tapissant la face interne de la capsule et sécrétant la synovie, liquide lubrifiant les surfaces articulaires, dont l'inflammation se traduit par un épanchement intraarticulaire (par exemple l'hydrarthrose du genou). Les diarthroses se subdivisent, d'après la forme des surfaces articulaires, en : énarthroses (un segment de sphère convexe et un segment de sphère concave, par exemple l'épaule et la hanche) permettant des mouvements autour d'une infinité d'axes ; articulations condyliennes (un segment ellipsoïde concave et un segment ellipsoïde convexe, par exemple la mâchoire) permettant l'abaissement et la propulsion ; emboîtements réciproques (les surfaces sont concaves dans un sens et convexes dans l'autre, opposées l'une à l'autre) ; trochléennes (une surface en forme de poulie, par exemple le genou) permettant la flexion et l'extension ; trochoïdes (un segment de cylindre convexe et un segment de cylindre concave, par exemple l'articulation radiocubitale) permettant la rotation ; arthrodies (surfaces planes, par exemple l'articulation acromio-claviculaire). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arthropathie diarthrose genou hydarthrose ligament os rhumatisme sésamoïde (os) squelette Les livres muscle - les muscles antagonistes, page 3343, volume 6 squelette - schémas d'articulations osseuses, page 4885, volume 9 2. ARCHITECTURE : liaison établie entre des éléments architecturaux leur permettant de se succéder comme éléments distincts d'un tout. Par exemple, dans le Panthéon de Rome, on remarque une articulation entre la rotonde et le portique d'entrée. L'articulation désigne également l'assemblage de barres, en un point appelé noeud, leur permettant une libre rotation autour de ce noeud, soit dans un plan, soit dans l'espace. Ainsi, les deux branches d'un compas sont articulées à une de leurs extrémités, l'autre étant libre ; le triangle est une figure indéformable formée de trois barres et de trois articulations, ou noeuds d'assemblage. 3. LINGUISTIQUE : en phonétique, ensemble des mouvements des organes vocaux utilisés pour la production des sons du langage. En linguistique générale, on appelle double articulation la propriété spécifique des langues qui consiste en l'existence de deux types différents d'unités, les unes pourvues d'une fonction significative, les autres d'une fonction distinctive. Dans l'expression « double articulation « - qui vient de la théorie fonctionnaliste du linguiste français André Martinet -, le mot « articulation « ne doit pas être pris dans son sens phonétique, mais dans le sens de « division en parties «. Quand on entreprend de segmenter en parties plus petites ce qui est donné sous la forme du flux plus ou moins continu du discours, on est conduit à reconnaître successivement des unités de deux types différents :- des unités à double face, dotées d'une forme perceptible (par l'ouïe quand elles sont orales, par la vue quand elles sont écrites) et d'un sens interprétable. Ces unités, dites « de première articulation «, sont appelées monèmes par André Martinet, morphèmes par de nombreux autres linguistes. Le monème, ou morphème, correspond parfois à la notion intuitive de mot : dans « je vois un rat «, chacun des mots se trouve également être un monème. Mais il suffit d'employer « rat « au pluriel ( rat-s) pour faire apparaître un mot constitué de deux monèmes : le monème rat évoquant le concept de « petit mammifère rongeur « et le monème -s évoquant le concept de « pluriel « ;- des unités à face unique, repérables quand on poursuit l'entreprise de segmentation à l'intérieur des frontières du monème : l'élément /r/ ou l'élément /a/ du mot « rat « sont perceptibles par les sens, mais n'ont pas de signification. Ce sont des unités « de seconde articulation «, et leur fonction est de distinguer entre elles les unités de première articulation : le /r/ de « rat « le distingue, par exemple, de « chat « ; le /a/ de « rat « l'oppose à « ri «, etc. Les unités de seconde articulation prennent le nom de phonèmes au niveau de la manifestation orale, de graphèmes au niveau de la manifestation écrite. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Martinet André phonème phonétique 4. MÉCANIQUE : assemblage non rigide de deux pièces d'un même mécanisme, permettant des mouvements relatifs limités. L'articulation cylindrique, à un seul degré de liberté, permet une rotation relative partielle des deux pièces autour d'un axe géométrique commun (charnière, maillons adjacents d'une chaîne de bicyclette). L'articulation sphérique, ou rotule, à trois degrés de liberté (pieds d'appareils photographiques), n'en utilise parfois que deux (leviers de changement de vitesse des automobiles, qui ne tournent pas sur euxmêmes). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mécanisme rotule - 2.TECHNIQUE

« en phonétique, ensemble des mouvements des organes vocaux utilisés pour la production des sons du langage.

En linguistique générale, on appelle double articulation la propriété spécifique des langues qui consiste en l'existence de deux types différents d'unités, les unes pourvues d'une fonction significative, les autres d'une fonction distinctive.

Dans l'expression « double articulation » – qui vient de la théorie fonctionnaliste du linguiste français André Martinet –, le mot « articulation » ne doit pas être pris dans son sens phonétique, mais dans le sens de « division en parties ».

Quand on entreprend de segmenter en parties plus petites ce qui est donné sous la forme du flux plus ou moins continu du discours, on est conduit à reconnaître successivement des unités de deux types différents :– des unités à double face, dotées d'une forme perceptible (par l'ouïe quand elles sont orales, par la vue quand elles sont écrites) et d'un sens interprétable.

Ces unités, dites « de première articulation », sont appelées monèmes par André Martinet, morphèmes par de nombreux autres linguistes.

Le monème, ou morphème, correspond parfois à la notion intuitive de mot : dans « je vois un rat », chacun des mots se trouve également être un monème. Mais il suffit d'employer « rat » au pluriel ( rat-s ) pour faire apparaître un mot constitué de deux monèmes : le monème rat évoquant le concept de « petit mammifère rongeur » et le monème -s évoquant le concept de « pluriel » ;– des unités à face unique, repérables quand on poursuit l'entreprise de segmentation à l'intérieur des frontières du monème : l'élément / r/ ou l'élément / a/ du mot « rat » sont perceptibles par les sens, mais n'ont pas de signification.

Ce sont des unités « de seconde articulation », et leur fonction est de distinguer entre elles les unités de première articulation : le / r/ de « rat » le distingue, par exemple, de « chat » ; le / a/ de « rat » l'oppose à « ri », etc.

Les unités de seconde articulation prennent le nom de phonèmes au niveau de la manifestation orale, de graphèmes au niveau de la manifestation écrite. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Martinet André phonème phonétique 4.

MÉCANIQUE : assemblage non rigide de deux pièces d'un même mécanisme, permettant des mouvements relatifs limités.

L'articulation cylindrique, à un seul degré de liberté, permet une rotation relative partielle des deux pièces autour d'un axe géométrique commun (charnière, maillons adjacents d'une chaîne de bicyclette).

L'articulation sphérique, ou rotule, à trois degrés de liberté (pieds d'appareils photographiques), n'en utilise parfois que deux (leviers de changement de vitesse des automobiles, qui ne tournent pas sur eux- mêmes). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mécanisme rotule - 2.TECHNIQUE. »

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