Devoir de Philosophie

asphyxie - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

Extrait du document

asphyxie - encyclopédie. n.f., difficulté ou arrêt de la respiration provoqués par une gêne mécanique (inhalation d'un corps étranger, strangulation). Par extension, on parle d'asphyxie chaque fois que les besoins en oxygène de l'organisme ne sont pas satisfaits, l'oxygène étant indispensable au bon fonctionnement des cellules. Le déficit en oxygène peut avoir plusieurs causes. Causes de l'asphyxie. L'oxygène peut manquer dans l'air. Sa quantité diminue au fur et à mesure que l'on s'élève en altitude. Des sensations de vertige ou de gêne respiratoire se manifestent dès 3 000 m d'altitude, et ces troubles seront d'autant plus sensibles que le sujet est âgé ou souffre déjà de problèmes respiratoires. C'est aussi le manque d'oxygène qui est responsable de l'asphyxie des enfants qui s'enferment dans des coffres à jouets ou qui se recouvrent la tête avec un sac en plastique. L'asphyxie peut être due à un obstacle au passage de l'air entre la bouche et les poumons. L'air pénètre par la bouche ou le nez, passe successivement par le pharynx, le larynx, la trachée puis les différentes bronches pour arriver aux deux poumons. Ainsi, un enfant peut s'étouffer avec un coussin ou une couverture qui va obstruer la bouche et le nez. Le conduit du pharynx peut être obstrué par un corps étranger (bonbon chez l'enfant), ou par la langue qui part en arrière chez une personne dans le coma. Une allergie à un médicament peut entraîner un gonflement du pharynx et du larynx, empêchant ainsi la respiration. La strangulation et la pendaison entraînent la mort par asphyxie. La trachée et les bronches peuvent être bouchées par du sable (ensevelissement) ou par les vomissements, dans le cas d'un sujet dans le coma qui n'a pas été placé en position latérale de sécurité. Toutes les maladies pulmonaires, notamment les infections pulmonaires, peuvent entraîner une asphyxie par destruction du poumon. L'asphyxie peut résulter d'une atteinte des centres de la régulation de la respiration situés dans le cerveau (overdose d'héroïne, traumatisme crânien). Un accidenté de la route bloqué dans une voiture peut mourir d'asphyxie par compression du thorax ou de nombreuses fractures de côtes. Une forte consommation de tabac entraînant une bronchite chronique peut progressivement conduire à une insuffisance respiratoire chronique. La gêne respiratoire s'aggrave si la consommation de tabac continue. Les poumons peuvent aussi être envahis par de l'eau (noyade ou oedème pulmonaire par défaillance cardiaque). D'autres causes plus rares d'asphyxie existent. Au cours des incendies, le sujet peut mourir asphyxié par les fumées ou à la suite de brûlures pulmonaires. Le mauvais fonctionnement d'un appareil de chauffage en atmosphère confinée peut entraîner une intoxication à l'oxyde de carbone. La combustion incomplète du gaz de chauffage produit de l'oxyde de carbone, gaz inodore qui va se fixer à la place de l'oxygène sur les globules rouges. L'intoxication au cyanure provoque une hypoxie mortelle en bloquant l'utilisation de l'oxygène au niveau cellulaire. Agir d'urgence. Le cerveau et le coeur sont des organes très sensibles à l'hypoxie. Si le cerveau ne reçoit pas du tout d'oxygène pendant plus de trois minutes, les cellules cérébrales meurent et les troubles neurologiques que cela entraîne sont irréversibles. Il faut donc agir très vite. Quand le symptôme apparaît progressivement, le malade ressent une gêne respiratoire, appelée dyspnée ; la diminution de l'oxygène dans le sang donne une coloration violacée des doigts, des lèvres et des oreilles (cyanose). Quand le trouble apparaît brutalement, le malade présente un arrêt respiratoire et, très vite, un arrêt cardiaque avec perte de connaissance. Conduite à tenir. Il faut très rapidement rétablir une bonne oxygénation du sang. Le premier geste consiste à vérifier qu'il n'y a pas d'obstacle à l'écoulement de l'air. Chez un sujet dans le coma, l'extension de la tête en arrière permet d'éviter l'obstruction par la langue. Au moindre doute, il faut explorer la bouche avec un doigt pour retirer tout ce qui pourrait gêner le passage de l'air : dentier, aliment... En attendant les secours, on pratiquera la respiration artificielle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carbogène carbone dyspnée glotte laryngite noyade oxygène poumon - La pathologie pulmonaire respiration respiration artificielle secourisme strangulation

« Le cerveau et le cœur sont des organes très sensibles à l'hypoxie.

Si le cerveau ne reçoit pas du tout d'oxygène pendant plus de trois minutes, les cellules cérébrales meurent et les troubles neurologiques que cela entraîne sont irréversibles.

Il faut donc agir très vite. Quand le symptôme apparaît progressivement, le malade ressent une gêne respiratoire, appelée dyspnée ; la diminution de l'oxygène dans le sang donne une coloration violacée des doigts, des lèvres et des oreilles (cyanose).

Quand le trouble apparaît brutalement, le malade présente un arrêt respiratoire et, très vite, un arrêt cardiaque avec perte de connaissance. Conduite à tenir. Il faut très rapidement rétablir une bonne oxygénation du sang.

Le premier geste consiste à vérifier qu'il n'y a pas d'obstacle à l'écoulement de l'air.

Chez un sujet dans le coma, l'extension de la tête en arrière permet d'éviter l'obstruction par la langue.

Au moindre doute, il faut explorer la bouche avec un doigt pour retirer tout ce qui pourrait gêner le passage de l'air : dentier, aliment...

En attendant les secours, on pratiquera la respiration artificielle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carbogène carbone dyspnée glotte laryngite noyade oxygène poumon - La pathologie pulmonaire respiration respiration artificielle secourisme strangulation. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles