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astrométrie - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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astrométrie - encyclopédie. n.f., domaine de l'astronomie consacré à la détermination de la position précise des astres et à l'étude de leurs mouvements sur la voûte céleste. L'astrométrie se propose de repérer aussi exactement que possible la position angulaire des astres sur la sphère céleste, indépendamment de toute mesure de distance, et de décrire leurs déplacements apparents sur cette même sphère. Ces mouvements ne sont décelables que si les positions angulaires successives, repérées par rapport à un système de coordonnées célestes, sont connues avec précision (voir sphère céleste). De l'Antiquité jusqu'au XVI e siècle, toutes les observations ont été faites à l'oeil nu, et les instruments ont peu varié. On en connaît trois principaux : le quadrant statique, le triquetrum et la sphère armillaire. Le premier est constitué d'un quart de cercle gradué de grand rayon assujetti à demeurer dans le plan méridien. Il comporte une pinnule mobile et un repère fixe situé en son centre. L'alignement de la pinnule et du repère donne la hauteur méridienne de l'astre. Le triquetrum comporte une règle fixe verticale et deux règles mobiles articulées fixées sur la première, dont l'une porte deux pinnules. La sphère armillaire est une sphère réduite à ses grands cercles de référence (équateur, écliptique et quelques méridiens), qui reproduit la sphère céleste. Elle comporte un dispositif de visée et les cercles sont gradués. Malgré leurs imperfections, ces instruments ont permis de fonder l'astronomie moderne. Les instruments actuels. Avec les lentilles, utilisées par Galilée pour sa lunette astronomique, puis les miroirs, utilisés par Herschel pour ses télescopes, le repérage des corps célestes gagnait en précision et le nombre d'objets repérés augmentait considérablement. Cette progression n'a pas cessé jusqu'à notre époque, au fur et à mesure que la qualité et le gigantisme des instruments s'accroissaient. Avec le télescope de 250 cm de diamètre du mont Wilson (1917), celui de 500 cm du mont Palomar (1948), tous deux en Californie, puis celui de 600 cm de Zelentchouk (1976) en ex-URSS, les limites de précision possible à partir de la Terre semblent atteintes. Seule l'observation sur satellite ou sur la Lune permettra de s'affranchir des limitations imposées par l'atmosphère. Le satellite Hipparcos, malgré une mauvaise mise en orbite, devrait pousser les limites de l'astrométrie aux confins de l'Univers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astrolabe astronomie équatorial Galilée (Galileo Galilei, dit en français) sphère céleste télescope

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