bivalves - encyclopédie.
Publié le 21/10/2013
Extrait du document
bivalves - encyclopédie. n.m., classe de mollusques à symétrie bilatérale. Le corps des bivalves est aplati, enveloppé par les plis du manteau et recouvert par une coquille à valves symétriques. Ils ont un pied doté en sa base d'une glande, qui fabrique des filaments adhésifs, ou byssus, destinés à fixer l'animal à son substrat. Ces mollusques sont dépourvus de tête différenciée, et sont donc aussi appelés « acéphales «. On les nomme également « lamellibranches «, car leurs branchies sont en forme de lamelles. La coquille est sécrétée par le manteau ; elle est formée de trois couches : la couche intérieure est lamelleuse, souvent nacrée ; la couche moyenne est formée de calcaire prismatique ; la couche externe est une mince pellicule de substance organique. Quelques espèces ont des dents au niveau de la charnière. À l'intérieur, entre les deux lobes du manteau et deux paires de branchies lamelleuses ciliées, se trouve le corps, pourvu le plus souvent d'un pied charnu qui sert au déplacement. Le coeur - deux oreillettes et un ventricule - est contenu dans un sac péricardique dans lequel passe l'intestin. La bouche, située à une extrémité, est entourée de deux paires de palpes labiaux. À l'autre extrémité se trouvent, chez les espèces fouisseuses, deux orifices : l'eau, qui apporte l'oxygène et les aliments, entre par l'un et ressort par l'autre, entraînant les excréments. Chez les bivalves qui s'enfouissent profondément dans la vase, les deux orifices se prolongent par deux tubes accolés appelés siphons. Les bivalves peuvent être hermaphrodites ou à sexes séparés. Il y a des espèces d'eau douce. Elles vivent généralement enfouies, et leurs larves mènent une vie libre. Il existe environ vingt mille espèces de bivalves, dont la classification en ordres repose sur les caractères des branchies. De complexité variable, la structure de ces organes permet d'individualiser quatre ordres au sein desquels les critères de discrimination des familles, genres et espèces sont souvent empruntés à la coquille. Quelques espèces. L'anodonte, ou moule d'étang (Anodonta cygnaea), a une coquille très mince dépourvue de dents. Elle peut atteindre 20 cm de long. La moule commune (Mytilus edulis) possède, situé en arrière du pied, un byssus qui lui permet de se fixer à un support. La moule des sables a un siphon très long. Elle peut atteindre 12 cm de long. La véritable nacre provient de la coquille des bivalves. De nombreuses espèces, en particulier les méléagrines marines et les mulettes d'eau douce, engendrent la formation de perles. Les bivalves sont souvent comestibles (par exemple les huîtres, les moules, les coquilles Saint-Jacques, les praires, les palourdes, les couteaux, les coques...). Certaines espèces, comme le taret (Teredo navalis), détruisent le bois des bateaux et des constructions portuaires en forant des galeries avec leur petite coquille. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats coque coquille couteau - 2.ZOOLOGIE huître mollusques moule palourde praire rudiste Les livres bivalves, page 672, volume 2
Liens utiles
- Diderot et l'Encyclopédie (cours)
- ENCYCLOPÉDIE de Denis Diderot (résumé & analyse)
- ENCYCLOPÉDIE DES SCIENCES PHILOSOPHIQUES EN ABRÉGÉ ou PRÉCIS DE L’ENCYCLOPÉDIE DES SCIENCES PHILOSOPHIQUES, Georg Wilhelm Friedrich Hegel
- ENCYCLOPÉDIE (l') (Histoire de la littérature)
- Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une Société de gens de lettres. Ouvrage collectif dirigé par Denis Diderot