Caprivi, Léo, comte de
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Reichskanzler né à Berlin (1831), mort à Skyren-sur-Crossen, Oder (1899). Descendant d'une famille de Carniole immigrée en Silésie. Entré dans l'armée prussienne en 1849, il ont chef d'état-major du 10e corps en 1870 (Mars-la-Tour). Commandant de division à Metz (1882). Chef de l'Amirauté du Reich et vice-amiral (1883), démissionnaire (1888); coin-mandant du 10e corps d'armée à Hanovre (1888); Reichskanzler du 20 mars 1890 au 26 octobre 1894; président du Conseil des ministres prussien (1890-1892). Il participa à la constitution de la marine de guerre allemande, notamment par la construction de croiseurs rapides et de torpilleurs, mais il se brouilla avec Guillaume II quand il refusa de construire aussi des vaisseaux de ligne. Il fut désigné pour succéder à Bismarck. Suivant le conseil de ses collaborateurs, il résilia l'alliance russe sans améliorer pour autant le traité avec la Grande-Bretagne sur l'échange de Zanzibar et Héligoland. Conservateur éclairé, il réduisit les taxes de douanes et libéralisa la politique protectionniste en faveur de l'industrie et des ouvriers; il développa la législation de protection du travail et tenta une réconciliation en politique intérieure, ce qui provoqua l'hostilité de ses amis conservateurs.
Liens utiles
- Georg Leo, comte de Caprivi
- Fiche de lecture le Comte de monte Cristo de ALEXANDRE DUMAS
- Comte, la Science sociale (extrait) Avec un souci pédagogique proprement « positif », Comte expose la loi des trois états -- théologique, métaphysique et positif -- par lesquels passent successivement tous les produits de la pensée humaine.
- Manuscrit trouvé à Saragosse du comte Jean Potocki (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
- ADÉLAÏDE. Nouvelle de Joseph Arthur, comte de Gobineau (fiche de lecture)