François. nom de plusieurs princes et souverains. DEUX-SICILES. François Ier de Bourbon. 1777-1830, né à Naples, roi des Deux-Siciles de 1825 à 1830. Vicaire général au nom de son père Ferdinand Ier (1812 et 1820), il accomplit alors des réformes libérales qui le rendirent très populaire, mais, une fois sur le trône, il tomba sous l'influence de Metternich et laissa s'installer un régime policier et corrompu. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Deux-Siciles (royaume des) Ferdinand Metternich-Winneburg (Klemens, prince von) François II de Bourbon. 1836-1894, né à Naples, roi des Deux-Siciles de 1859 à 1860. Détrôné par Garibaldi en mai 1860, à la suite de l'expédition des « Mille «, il se retrancha à Gaète, où il résista plusieurs mois, jusqu'en février 1861. Ses États furent annexés aux domaines réunis par la maison de Savoie pour former le nouveau royaume d'Italie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Deux-Siciles (royaume des) Gaète EMPIRE D'ALLEMAGNE et D'AUTRICHE. François Ier de Habsbourg-Lorraine. 1708-1765, né à Nancy. Duc de Lorraine sous le nom de François III, époux de MarieThérèse d'Autriche, dont il prit le nom (Habsbourg), il fut élu empereur d'Allemagne en 1745, après une longue lutte contre l'Électeur de Bavière, Charles VII. Il régna dans l'ombre de sa femme et eut seize enfants, parmi lesquels les empereurs Joseph II et Léopold II, Marie-Antoinette, reine de France, et Marie-Caroline, reine de Naples. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Autriche - Histoire - L'Autriche des Habsbourg Joseph - Joseph II Léopold - Léopold II Marie-Antoinette Marie-Thérèse d'Autriche Les livres Russie - le tsar Alexandre Ier avec Frédéric-Guillaume III de Prusse et François Ier, empereur d'Autriche, page 4538, volume 8 François II. 1768-1835, né à Florence, empereur d'Allemagne de 1792 à 1806, puis empereur d'Autriche sous le nom de François Ier , de 1804 à 1835. Il fut le dernier souverain du Saint Empire, avant de renoncer à la couronne. Devenu empereur d'Autriche, qu'il déclara empire héréditaire, il fut vaincu par Napoléon à Eckmühl et Wagram. La paix de Schönbrunn en 1810 accorda la main de sa fille Marie-Louise à l'empereur français. En 1813, il devint, sur le conseil de Metternich, président de la Confédération germanique. C'est ce dernier, devenu chancelier en 1821, qui exerça la réalité du pouvoir et s'opposa aux mouvements libéraux et nationalistes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Autriche - Histoire - L'Autriche des Habsbourg Empire romain germanique (Saint) Presbourg Rastadt BRETAGNE. François Ier de Montfort. 1414-1450, né à Vannes, duc de Bretagne de 1442 à 1450. Il soutint le roi Charles VII de France contre les Anglais dans la guerre de Cent Ans. C'est sous son règne que la Bretagne médiévale, quasi indépendante, connut son apogée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Charles - FRANCE - Charles VII le Victorieux François II d'Étampes. 1435-1488, duc de Bretagne de 1459 à 1488. Adversaire de Louis XI puis de la régente Anne de Beaujeu, battu par La Trémoille, il dut signer le traité de Sablé qui prépara l'annexion de la Bretagne à la France. Sa fille Anne épousa successivement Charles VIII et Louis XII. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bien public (ligue du) Guerre folle Nantes Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bretagne FRANCE. François Ier. 1494-1547, né à Cognac, roi de France de 1515 à 1547. Tout d'abord comte d'Angoulême et duc de Valois, il succéda en 1515 à son cousin et beau-père Louis XII et devint roi sous le nom de François Ier . Il poursuivit la politique de ses prédécesseurs en Italie et, par la victoire de Marignan, en 1515, redevint le maître du Milanais. Ce succès lui valut de signer avec les Suisses, en novembre 1516, la « Paix perpétuelle «, qui donna aux rois de France l'autorisation de recruter en Suisse des hommes d'armes, et avec le pape Léon X le « Concordat de 1516 «, qui plaça le clergé de France sous l'autorité du roi. Il chercha alors, mais en vain, à disputer la couronne impériale à Charles, héritier des maisons d'Espagne, de Bourgogne et d'Autriche, qui fut finalement élu empereur en 1519 sous le nom de Charles Quint. Celui-ci, qui prétendait à la domination de l'Europe, voulait reprendre la Picardie et la Bourgogne, annexées par Louis XI à la mort de Charles le Téméraire. Dans le duel inégal qui s'engagea, François Ier chercha des alliés, mais le faste qu'il déploya à l'entrevue du Camp du Drap d'or (juin 1520) ne réussit pas à décider le roi d'Angleterre Henry VIII. Celui-ci s'allia à Charles Quint. Ses armées attaquèrent Mézières et Marseille, mais furent repoussées, tandis que le connétable de Bourbon passait au service de l'empereur ; François Ier fut battu et fait prisonnier à Pavie, en 1525. Pour recouvrer sa liberté, il signa le traité de Madrid (13 janvier 1526), par lequel il cédait la Bourgogne, renonça à Naples et à Milan, et à sa suzeraineté sur l'Artois et la Picardie. Libéré, il tint le traité pour nul selon le principe de l'inaliénabilité du domaine royal, et contracta des alliances avec tous ceux qu'inquiétaient les ambitions de Charles Quint : le pape, les princes protestants d'Allemagne, la République de Venise, le roi d'Angleterre. Bien que « fils aîné de l'Église «, il s'allia aussi avec le sultan Soliman le Magnifique, dont les armées menaçaient alors Budapest et Vienne, et dont la flotte en Méditerranée pouvait paralyser les communications entre les possessions de Charles Quint en Espagne et en Italie. L'empereur, obligé de combattre sur trois fronts, fit la paix avec la France et renonça à la Bourgogne au traité de Crépyen-Laonnois, le 18 septembre 1544. François I er est considéré comme le fondateur de l'absolutisme royal en France : il asservit la noblesse en l'attirant à sa cour par des faveurs, il s'assura l'appui de la bourgeoisie par la vente des offices et la docilité du clergé par la nomination aux bénéfices ecclésiastiques. Il est aussi le fondateur de la monarchie centralisée : il gouverna avec ses « conseils «, qui commençaient à se spécialiser, créa des « commissaires départis « pour surveiller les agents locaux, subordonna les juridictions ecclésiastiques et seigneuriales aux tribunaux royaux, qu'il multiplia. D'abord tolérant avec les protestants, il changea d'attitude après l'affaire des Placards (1534). Mais il fut aussi le « roi de la Renaissance «, attira en France artistes et peintres italiens, dont Léonard de Vinci, encouragea les poètes, fonda le Collège de France et désigna un « imprimeur du roy « (origine de l'Imprimerie nationale), substitua, par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, le français au latin dans la rédaction des actes officiels (jugements, actes notariés, état civil), fit construire ou embellir de nombreux châteaux (Chambord, Blois, Fontainebleau, etc.), dans lesquels il séjourna tour à tour avec toute sa cour. Les énormes dépenses qu'il fit et sa prodigalité le conduisirent à alourdir considérablement les impôts et à inaugurer une ruineuse politique d'emprunts et d'expédients financiers, comme les ventes des offices, qui eurent par la suite de néfastes conséquences. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - La crise de la Réforme Chambord Charles - EMPIRE D'OCCIDENT et SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE Charles V de Habsbourg, dit Charles Quint château - Le château de la Renaissance Claude de France collection - La première figure du collectionneur : l'amateur d'art Drap d'or (Camp du) Duprat Antoine Ferronnière (la Belle) France - Arts - Beaux-arts - L'interprétation française de la Renaissance France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - La Renaissance en France Henri - ANGLETERRE - Henry VIII Italie (guerres d') Louise de Savoie maniérisme - L'expansion maniériste en Europe Marignan Montpensier - Catherine Marie de Lorraine, duchesse de Montpensier Pavie Placards (affaire des) Renaissance - La Renaissance en France Semblançay (Jacques de Beaune, seigneur de) Sforza - Sforza Massimiliano Triboulet (Févrial ou Le Fleurial, dit) Turquie - Histoire - L'apogée de l'Empire ottoman Villers-Cotterêts Les livres Fontainebleau - le plan du château, page 1947, volume 4 François Ier, page 2055, volume 4 Italie (guerres d'), page 2602, volume 5 château - le château de Chambord, page 1016, volume 2 France - François Ier, page 2008, volume 4 France - Jean Clouet, Portrait de François Ier (première moitié du XVIe siècle), page 2027, volume 4 maniérisme - Cellini, page 3024, volume 6 Royaume-Uni - Le camp du Drap d'or, de Boutewerk, page 4508, volume 8 François II. 1541-1560, né à Fontainebleau, roi de France de 1559 à 1560. Fils aîné d'Henri II et de Catherine de Médicis, enfant maladif et sans volonté, il succéda à son père en juillet 1559 et mourut à la fin de l'année suivante. Il avait épousé Marie Stuart, reine d'Écosse, et laissé tout pouvoir aux oncles de sa femme, François de Guise et Charles de Lorraine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amboise Catherine - FRANCE - Catherine de Médicis France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Des guerres de Religion à la pacification (1559-1610) Guise Marie - ÉCOSSE - Marie Ire Stuart Valois François de Valois. 1554-1584, né à Saint-Germain-en-Laye, duc d'Alençon de 1566 à 1584, et d'Anjou de 1576 à 1584. Il était le cadet des fils du roi Henri II ; sa mort fit d'Henri de Navarre le plus proche héritier de la couronne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Henri - FRANCE - Henri IV Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Henri - FRANCE - Henri II
