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FROISSART (Jean)

Publié le 17/01/2019

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FROISSART (Jean), chroniqueur et poète français (Valenciennes 1333 ou 1337-Chimay 1405?). Il reçoit une formation religieuse avant de partir en Angleterre en 1361 pour y servir Phi-lippa de Hainaut, épouse d'Édouard III. Revenu dans sa province d'origine, il a pour protecteur Wenceslas de Brabant et, curé des Estinnes près de Mons, obtient un canonicat à Chimay. C'est ensuite Gui de Blois qui le fait travailler, et il évolue davantage dans les milieux de la noblesse française, voyageant en Béarn à la cour d'Orthez, en Avignon, avant de revisiter l'Angleterre. Ces voyages lui permettent de compléter l'information dont il a besoin pour la rédaction de ses Chroniques. Après une ébauche en vers, il en avait donné une première version à Robert de Namur. Une seconde version, moins favorable aux Anglais, est destinée à Gui de Blois : elle raconte la guerre franco-anglaise depuis 1325 jusqu'en 1372 (Ier livre) et 1385 (IIe livre), puis les aventures dont Froissart a entendu parler au cours de son voyage en Béarn (IIIe livre), enfin les événements jusqu'en 1400 (IVe livre). Travail littéraire plus qu'historique, car il s'agit de fixer l'image de la vraie vertu, la prouesse. D'ailleurs, avant de se consacrer à la célébration des armes. Froissait avait composé des poèmes illustrant l'idéal courtois, soit dans le genre lyrique, soit dans le genre narratif, selon l'exemple de Guillaume de Machaut, son maître en poésie : le Paradis d‘Amour; l'Horloge amoureuse, allégorie du mécanisme amoureux ; l'Espinette amoureuse, qui évoque la jeunesse et les jeux ; la Prison amoureuse, consolation pour un prince, Wenceslas de Brabant, pour qui il écrira ausi un roman, Méliador ; le Joli Buisson de Jeunesse, sorte d'adieu aux amours.

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