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jeu. n.m. (du latin jocus, « plaisanterie »), amusement, divertissement. La

Publié le 01/11/2013

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jeu. n.m. (du latin jocus, « plaisanterie «), amusement, divertissement. La psychologie du jeu. Activité primordiale de l'enfant, distraction ou passion chez l'adulte, le jeu a très tôt attiré l'attention des psychologues. Les premières études ont porté sur la motivation. Aujourd'hui, les spécialistes cherchent à savoir non seulement pourquoi, mais comment on joue. Ils distinguent généralement quatre grandes formes de jeu, plus ou moins caractéristiques de certaines étapes du développement de l'enfant : les jeux fonctionnels (par exemple mouvement des bras et des jambes des nourrissons) ; les jeux d'imagination : l'enfant fait semblant d'être une autre personne (papa, maman, la vendeuse), un objet (auto, locomotive) ou les deux à la fois (avion et aviateur), créant ou imaginant un décor approprié ; les jeux de construction (par exemple pâtés de sable, modelage, bricolage, dessin, peinture) ; les jeux d'équipe et de compétition. Sous des formes plus évoluées, ces jeux se retrouvent chez l'adulte. Mais la motivation est alors différente : pour l'enfant, qui ne participe pas aux travaux réels, le jeu est un substitut du travail ; pour l'adulte, c'est un moyen de détente ou d'oubli. Complétez votre recherche en consultant : Les livres jouet - le plaisir du jouet rudimentaire, page 2702, volume 5 Les jeux dans l'Antiquité. Les jeux étaient, dans l'Antiquité, des concours sportifs, voire poétiques et musicaux, à caractère religieux. Les épreuves sportives publiques, très appréciées, comprenaient en outre des représentations dramatiques ; les jeux étaient offerts en l'honneur d'un dieu, d'un héros, d'une victoire, etc. Les plus célèbres étaient les jeux Olympiques, Isthmiques, Néméens, Pythiques, Panathéniens... À Rome, les jeux se multiplièrent sous César, puis sous l'Empire romain, en vue de distraire le peuple qui réclamait « du pain et des jeux « (panem et circenses) ; il s'agissait surtout des jeux du cirque, avec combats de gladiateurs et de bêtes féroces, courses de chars et, plus rarement, de représentations dramatiques, où Néron lui-même s'exhiba. Les jeux Olympiques ont été ressuscités par Pierre de Coubertin en 1896. Voir aussi le dossier Olympiques (jeux). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cirque - 1.SPECTACLE Olympiques (jeux) - Les Jeux antiques Jeux et paris. On distingue les jeux de hasard, qui dépendent principalement de la chance (le loto, la roulette, etc.), et les jeux d'adresse, intellectuelle ou corporelle, où l'habileté des joueurs domine. Les jeux d'adresse, qui introduisent la compétition (agon), reposent sur l'établissement de chances égales au départ, afin que puissent se manifester les mérites du vainqueur (rapidité, ingéniosité, mémoire, adresse, etc.) : on retrouve cela aussi bien dans les jeux sportifs qu'aux échecs, dames, billard. Au contraire, le ressort fondamental de l'intérêt pour les jeux de hasard, c'est l'arbitraire, le destin, qui n'engage pas le mérite des personnes mais leur sort : ainsi en va-t-il des dés (alea), de la roulette, de la loterie, etc. On peut y nourrir l'illusion que le hasard abolira les supériorités naturelles ou sociales. On trouve bien sûr des associations d'agon et d'alea dans certains jeux comme les dominos, le jacquet, les cartes. Le contrat de jeu est une convention aléatoire par laquelle deux ou plusieurs personnes se livrant à un jeu s'engagent à payer au gagnant une somme déterminée, ou à lui remettre un objet appelé enjeu. Le pari est un contrat aléatoire par lequel deux ou plusieurs personnes, qui ont des avis divergents sur un sujet quelconque, décident que celle dont l'opinion se révélera exacte recevra des autres une somme ou un objet déterminé. Jeux et paris ont un même régime j uridique : les dettes de jeu et le paiement des paris ne peuvent donner lieu à aucune action en justice ; le perdant qui a payé volontairement sa dette ne peut la « rejeter « (c'est-à-dire en obtenir le remboursement). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats croquet flipper Les livres casino, page 893, volume 2 Les jeux de hasard. Ce sont tous les jeux dans lesquels les chances de gagner dépendent du sort. Le type le plus simple de jeu de hasard est le jeu « pile ou face «, mais il en existe d'innombrables variétés : loterie, loto, dominos, jeux de dés, de cartes, paris, etc. Cependant, on réserve souvent le terme de « jeux « à ceux qui sont pratiqués dans les cercles et les casinos : boule, roulette, trente-et-quarante, jeux dits « de pur hasard « ; écarté et baccara, jeux dits « de semi-hasard «. De son côté, la jurisprudence appelle jeu de hasard celui où l'influence de la chance l'emporte sur l'influence de l'intelligence ; quant au fisc, en France, il considère que tout jeu d'argent est jeu de hasard. Ainsi le bridge sera-t-il un « jeu savant « si l'on n'y joue pas d'argent, mais s'il est pratiqué dans un lieu public et que l'on y joue de l'argent, il devient jeu de hasard et soumis à l'interdit édicté par l'article 410 du Code pénal. Car la loi, considérant les jeux comme source possible de déséquilibre social et surtout comme prétexte à de multiples escroqueries, a presque toujours cherché à les interdire ou à en limiter la pratique. C'est ainsi que les jeux sont actuellement interdits en GrandeBretagne, en Espagne et dans certains États des États-Unis. Ils sont tolérés, mais sévèrement réglementés en Italie, en Allemagne et en France. Quant aux loteries, elles sont également interdites en France, à l'exception de la Loterie nationale et des loteries de bienfaisance, soumises à autorisation préfectorale. De même, les paris sur courses diverses sont interdits en principe, mais autorisés dans certaines conditions. Voir aussi loterie, loto et PMU. En France, c'est par dérogation à l'article 410 du Code pénal que la loi du 15 juin 1907, précisée et modifiée par de nombreux arrêtés, décrets et ordonnances, autorise la pratique de certains jeux, dans des conditions très restrictives d'ailleurs. Il s'agit essentiellement des jeux de cercles et de casinos, visés par l'article 410, qui considérait comme un délit leur pratique dans une maison où le public pouvait être admis librement. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cartes cartes cartes cartes cartes cartes cartes cartes cartes à jouer - jeu de Jean Personne, page 884, volume 2 à jouer - carte française du XVe siècle, page 884, volume 2 à jouer - jeu allemand de 1440, page 884, volume 2 à jouer - jeu des sages, vertus et braves, page 884, volume 2 à jouer - Réba, roi arabe, page 884, volume 2 à jouer - jeu persan du XVIIIe siècle, page 884, volume 2 à jouer - personnage de la cour d'Angleterre, page 884, volume 2 à jouer - carte belge de la Grande Guerre, page 884, volume 2 à jouer - jeu de Cassandre, page 884, volume 2 Les jeux électroniques. Ces jeux, dont le fonctionnement repose sur des logiciels plus ou moins élaborés, sont devenus des objets familiers des chambres d'enfants. Ils proposent une très large gamme de difficultés, à la mesure des progrès de l'informatique. La première génération des jeux électroniques testait davantage l'adresse que le sens du jeu ou la mémorisation des règles. Fortement miniaturisés, de format commode (la plupart tenaient dans la main) et de prix peu élevé, ces jeux ont connu un succès foudroyant auprès de la jeunesse. Des jeunes de 7 ans et plus se sont révélés souvent plus habiles que leurs aînés aux jeux de poursuite. On peut tenir les « jeux vidéo « (qui supposent une console et un moniteur de télévision) pour une variante statique de ces jeux de poursuite de poche. Par la suite, les logiciels se sont compliqués. Plusieurs « jeux de plateau « classiques (principalement les échecs) ont ainsi fait l'objet de programmations, en général bâties à partir des parties célèbres ou sur les conseils de grands joueurs (la renommée d'un champion est évidemment recherchée par les fabricants pour qui elle est un atout de vente). Le joueur lutte contre la machine (lorsqu'il n'a pas d'autre adversaire disponible), et il peut le plus souvent sélectionner le niveau de difficulté auquel il souhaite être confronté. Malgré leur incapacité à intégrer le comportement parfois peu rationnel de certains joueurs, ces machines s'avèrent de redoutables adversaires. À cet ensemble de simulations de jeux de plateau, il faut ajouter les jeux électroniques de rôle qui utilisent l'informatique domestique pour explorer un univers qui mêle aventure, magie et combat : le joueur affronte un nombre (en général défini et créé par lui) de personnages, d'objets et de situations, l'ensemble constituant un récit, et doit ensuite s'efforcer de faire face aux comportements ou contraintes liés à ces êtres, tels qu'ils sont programmés par la machine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats informatique - Informatique et société - La vie quotidienne Les livres jouet - le président de Kader Industrie, page 2702, volume 5 Les jeux éducatifs. Ce sont les jeux considérés comme propices à l'éveil et à l'épanouissement de l'intelligence des enfants. Ils sont élaborés par des pédagogues et des experts en éducation. Un jeu peut-il être éducatif ? La question a été soulevée en réaction contre les théories de l'école active (ou nouvelle) de Claparède. Pour ce dernier, le jeu est la clef de voûte de l'éducation scolaire bien comprise, parce qu'il permet la réalisation naturelle de l'enfant. Certains pédagogues comme Célestin Freinet ou Anton Makarenko ont, au contraire, considéré que le jeu de l'enfant le pousse vers la facilité et se révèle moins propice aux apprentissages fondamentaux que le travail. Ce sont plutôt ces plaidoiries pour le travail de l'enfant qui ont prévalu, mais sans supprimer le jeu : les didacticiens se sont efforcés d'incorporer l'esprit ludique aux séquences qu'ils construisaient, en particulier pour les objectifs à atteindre à l'école maternelle. En référence à cette articulation raisonnée du travail et du jeu, de nombreux éditeurs ont développé les jeux éducatifs, considérés comme des auxiliaires parascolaires efficaces de l'enseignement, d'ailleurs souvent conçus en collaboration avec des pédagogues. Leur construction obéit à des critères d'âge et à des objectifs soigneusement délimités, ce qui fait de certains d'entre eux de véritables outils pédagogiques. Ce marché s'est développé à la faveur de l'essor de l'industrie du cadeau : il réalise la synthèse des investissements éducatifs et affectifs des parents. La nouvelle génération des jeux éducatifs reproduit en format réduit les activités adultes (« le petit bricoleur «) et tient compte de la prégnance des séries et jeux télévisés. La miniaturisation de l'informatique, en poussant très loin les possibilités de test de ces apprentissages, a permis aux fabricants de micro-ordinateurs de rejoindre sur ce marché les éditeurs et les spécialistes du jouet. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cubes (jeux de) Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats apprentissage awélé baccara billard bridge [1] cartes à jouer casino dames (jeu de) domino échecs enfantine (littérature) hasard jacquet jouet loterie loto ludothèque Meccano Monopoly mots croisés nim (jeu de) Olympiques (jeux) PMU (Pari mutuel urbain) poker rôles (jeu de) roulette scrabble simulation tarot télévision - Les programmes Trivial pursuit Les livres billard - championnat, page 649, volume 2 croquet, page 1330, volume 3 jeu - enfants jouant à l'élastique, page 2691, volume 5 jeu - joueurs d'awélé, page 2691, volume 5 jeu vidéo Sega, page 2691, volume 5 jeu - joueurs de bridge, page 2691, volume 5

« juridique : les dettes de jeu et le paiement des paris ne peuvent donner lieu à aucune action en justice ; le perdant qui a payé volontairement sa dette ne peut la « rejeter » (c'est-à-dire en obtenir le remboursement). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats croquet flipper Les livres casino, page 893, volume 2 Les jeux de hasard. Ce sont tous les jeux dans lesquels les chances de gagner dépendent du sort.

Le type le plus simple de jeu de hasard est le jeu « pile ou face », mais il en existe d'innombrables variétés : loterie, loto, dominos, jeux de dés, de cartes, paris, etc.

Cependant, on réserve souvent le terme de « jeux » à ceux qui sont pratiqués dans les cercles et les casinos : boule, roulette, trente-et-quarante, jeux dits « de pur hasard » ; écarté et baccara, jeux dits « de semi-hasard ».

De son côté, la jurisprudence appelle jeu de hasard celui où l'influence de la chance l'emporte sur l'influence de l'intelligence ; quant au fisc, en France, il considère que tout jeu d'argent est jeu de hasard.

Ainsi le bridge sera-t-il un « jeu savant » si l'on n'y joue pas d'argent, mais s'il est pratiqué dans un lieu public et que l'on y joue de l'argent, il devient jeu de hasard et soumis à l'interdit édicté par l'article 410 du Code pénal. Car la loi, considérant les jeux comme source possible de déséquilibre social et surtout comme prétexte à de multiples escroqueries, a presque toujours cherché à les interdire ou à en limiter la pratique.

C'est ainsi que les jeux sont actuellement interdits en Grande- Bretagne, en Espagne et dans certains États des États-Unis.

Ils sont tolérés, mais sévèrement réglementés en Italie, en Allemagne et en France. Quant aux loteries, elles sont également interdites en France, à l'exception de la Loterie nationale et des loteries de bienfaisance, soumises à autorisation préfectorale.

De même, les paris sur courses diverses sont interdits en principe, mais autorisés dans certaines conditions. Voir aussi loterie, loto et PMU . En France, c'est par dérogation à l'article 410 du Code pénal que la loi du 15 juin 1907, précisée et modifiée par de nombreux arrêtés, décrets et ordonnances, autorise la pratique de certains jeux, dans des conditions très restrictives d'ailleurs.

Il s'agit essentiellement des jeux de cercles et de casinos, visés par l'article 410, qui considérait comme un délit leur pratique dans une maison où le public pouvait être admis librement. Complétez votre recherche en consultant : Les livres cartes à jouer - jeu de Jean Personne, page 884, volume 2 cartes à jouer - carte française du XVe siècle, page 884, volume 2 cartes à jouer - jeu allemand de 1440, page 884, volume 2 cartes à jouer - jeu des sages, vertus et braves, page 884, volume 2 cartes à jouer - Réba, roi arabe, page 884, volume 2 cartes à jouer - jeu persan du XVIIIe siècle, page 884, volume 2 cartes à jouer - personnage de la cour d'Angleterre, page 884, volume 2 cartes à jouer - carte belge de la Grande Guerre, page 884, volume 2 cartes à jouer - jeu de Cassandre, page 884, volume 2 Les jeux électroniques. Ces jeux, dont le fonctionnement repose sur des logiciels plus ou moins élaborés, sont devenus des objets familiers des chambres d'enfants.

Ils proposent une très large gamme de difficultés, à la mesure des progrès de l'informatique.

La première génération des jeux électroniques testait davantage l'adresse que le sens du jeu ou la mémorisation des règles. Fortement miniaturisés, de format commode (la plupart tenaient dans la main) et de prix. »

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