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La philosophie et les sciences humaines au XVIe siècle

Publié le 02/03/2011

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La domination de l'Eglise, pendant les longs siècles du Moyen Age, avait produit la subtilité sans retrouver la sagesse. Le dogme, défini et définitif par définition avait été jeté, tel un couvercle, sur la pensée. A la fin de cette longue période scolastique, où même Aristote avait été transformé en théologien catholique, un essor nouveau fomente une nouvelle culture et réédifie la civilisation. Les croisades avaient ouvert les routes de l'Orient par où arriva un nouveau courant d'hérésies destructrices du dogme. L'imprimerie s'apprêtait à diffuser un savoir jusqu'alors apanage des prêtres. De courageux navigateurs, maintenant pourvus de boussoles, réduisirent l'ignorance où était l'homme, de la terre qu'il habite. Des observateurs patients explorèrent le ciel. Par un détour, l'effort tenté pour trouver le secret de la « transmutation des métaux « devait aboutir à la transmutation de l'alchimie en chimie. Le réveil commença avec Roger Bacon (mort en 1294), il s'accentua avec le prodigieux Léonard de Vinci (1452-1519) pour atteindre sa plénitude avec l'astronomie de Copernic (1473-1543) et de Galilée (1564-1642), les recherches de Gilbert (1544-1603) en électricité et en magnétique, de Vesale en anatomie (1514-1564) et de Harvey (1578-1657) qui découvrit la circulation du sang. En même temps avec des philosophes comme Jean Bodin, Thomas Morus, Guillaume Postel, Vittoria, Althusius et Suarez, prenait essor une nouvelle sociologie politique dont les oeuves du xviiie siècle ne sont que de pâles reprises. Epoque de réalisations, d'espoir, d'énergie, de nouveautés, cette époque attendait une intelligence synthétique pour résumer et orienter son esprit : ce fut François Bacon.

 

 

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