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Le bouddhisme est la christianisme, compte le 2 500 ans, d'une réaction Bouddha, fit porter toute maux de l'existence ?

Publié le 22/10/2013

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Le bouddhisme est la christianisme, compte le 2 500 ans, d'une réaction Bouddha, fit porter toute maux de l'existence ? plus ancienne des grandes religions actuelles et celle qui, après le plus grand nombre d'adeptes. Elle est née en Inde, il y a environ contre les philosophies brahmaniques de salut. Son fondateur, le sa recherche sur un problème majeur : comment échapper aux Le Bouddha vécut, selon toute probabilité, entre les VIe et Ve siècles avant notre ère dans le nord de l'Inde, à une époque d'instabilité politique et d'effervescence religieuse. De nombreux thaumaturges parcouraient le pays, essayant de faire valoir leurs philosophies, et surtout de les faire accepter aux souverains, gage de leur diffusion dans le peuple. En effet, la vieille religion védique, fondée sur la scrupuleuse observance des rites, disparaissait progressivement pour faire place à des spéculations plus populaires englobant des croyances et des divinités indigènes qui n'avaient pas leur place jusqu'alors dans le panthéon des populations indo-européennes. Fils du chef d'un petit clan, celui des Sh?kya, celui qu'on appela par la suite le Bouddha, c'est-à-dire l'« Éveillé «, Siddh?rtha Gautama, fut élevé comme un guerrier noble de la caste des Kshatriya. Après son mariage et la naissance d'un fils, R?hula, il fit quatre rencontres qui l'incitèrent à réfléchir sur la destinée humaine : celles d'un homme décrépi par l'âge, d'un homme malade, d'un cadavre qu'on menait au bûcher et, enfin, d'un ascète au maintien serein. Le jeune Siddh?rtha se demanda : « En vérité, ce monde est tombé dans une grande misère : on naît, on vieillit, on meurt et on disparaît pour renaître ensuite. Quelle est la chose qui donne lieu à la vieillesse et à la mort ? Quelle cause ont la vieillesse, la maladie et la mort ? « (Tripitaka). Ayant rempli ses devoirs envers sa famille, il décida donc de quitter le palais de son père pour « aller à la recherche de la vérité «, à l'exemple de beaucoup d'autres. Il étudia sous la conduite de divers maîtres, mais, voyant que leurs conceptions ne lui apportaient aucune réponse et que les pratiques ascétiques ne menaient à rien, il décida un jour de s'arrêter pour méditer jusqu'à ce qu'il eût trouvé la solution qu'il cherchait. S'asseyant sous un arbre pipal dans un petit village du Bih?r, Bodh-Gay?, il se concentra afin d'atteindre à l'illumination. Il y parvint et devint un « éveillé «, un bouddha. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bouddha Inde - Histoire - La période védique Shakya-muni L'enseignement du Bouddha Siddh?rtha se rendit alors à S?rn?th où, dans le « parc des gazelles «, il retrouva cinq de ses anciens compagnons d'ascèse qui l'avaient abandonné, et leur fit part de ce qu'il avait trouvé. Il formula sa doctrine en termes simples et logiques : elle tenait en l'énoncé et l'explication des « Quatre Nobles Vérités « et du « Noble Octuple Sentier «. Les Quatre Nobles Vérités sont les suivantes : 1) la vie entière, la naissance, la maladie, la vieillesse, la séparation ne sont que douleur et souffrance ; 2) l'origine de cette douleur et de cette souffrance se trouve dans la soif et le désir, soif des plaisirs des sens, soif de l'existence et soif de l'autodestruction qui provoquent la réexistence et la renaissance ; 3) c'est la cessation de cette soif et la suppression des désirs qui permettent d'atteindre à la paix et à la béatitude absolues, au nirv?na, et de s'affranchir du cycle infernal des naissances et renaissances ; 4) la seule manière d'atteindre à ce nirv?na est alors de suivre le Noble Octuple Sentier. Pour cela, il faut s'efforcer d'avoir : une juste parole, de justes actions, de justes moyens d'existence, une juste compréhension, une juste pensée, de faire de justes efforts, de garder une attention juste, enfin d'avoir une concentration juste. Ce Noble Octuple Sentier définit en lui-même toute l'éthique bouddhique. Si les trois premières « vérités « tombent sous le sens et ont besoin de peu d'explications, il n'en va pas de même des huit chemins proposés qui, eux, furent livrés aux exégètes. Le Bouddha lui-même passa une grande partie de sa vie à les expliquer : il s'agit de développer chaque point d'une conduite éthique, d'une sorte de sagesse transcendentale et d'une discipline mentale. L'éthique implique la « parole juste « : abstention du mensonge, de l'injure, de la calomnie, de la médisance, du bavardage inutile. Elle implique une « action juste « : conduite pacifique et honorable, ne pas tuer, ne pas voler, ne pas nuire à autrui et, au contraire, aider les autres à suivre le Noble Octuple Sentier. Elle implique aussi des « moyens d'existence justes «, c'est-à-dire honnêtes, sans que pour cela il soit nécessaire de faire, même légalement, du tort à autrui, ou de détruire la vie. La sagesse implique la « compréhension juste « des Quatre Nobles Vérités, dans leur nature profonde, intime. Elle implique également une « pensée juste «, c'est-à-dire dépourvue de haine ou de ressentiment, de pensées égoïstes, et pleine, au contraire, de compassion envers tous les êtres, excluant toute violence. Enfin, la discipline mentale demande des « efforts justes «, c'est-à-dire la volonté ferme de combattre en soi les tendances aux pensées mauvaises, à l'égoïsme, et de développer des sentiments de douceur, d'amour, de compassion et de générosité. Elle implique enfin celle de faire des exercices de méditation et de « concentration juste « afin de pouvoir dominer entièrement son corps comme son esprit. Il faut également avoir une « attention soutenue « à tout ce qui se passe en nous et sans cesse être en éveil afin de nous parfaire. Ainsi, l'être arrivé à une juste éthique, à une discipline mentale rigoureuse et à la sagesse, pourra espérer atteindre à la fin de sa vie au nirv?na, le point de non-retour qui est béatitude absolue, état de non-désir, la chaîne des renaissances ou cycle des incarnations et réincarnations successives (sams ?ra) étant alors définitivement brisée. Dans cette éthique, il n'est question ni de divinité, ni de métaphysique. Le Bouddha ne s'occupait pas de ce qui se passait après la mort et peut lui importait qu'on crût ou ne crût pas aux dieux, quels qu'ils fussent. Il ne donne qu'une série de préceptes pour apprendre aux hommes à mieux vivre. Le dharmap?da, la loi bouddhique traitant du dharma (devoir), est constitué par une série de conseils de pure et simple sagesse qui furent consignés en langue p?lie par ses disciples dans les « Trois Corbeilles « (Tripitaka). Le Bouddha vécut jusqu'à l'âge de 80 ans, dit-on, et mourut de maladie. Ses reliques furent partagées entre les chefs des divers États et républiques qu'il avait connus et convertis, ce qui faillit provoquer une guerre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bouddha dharma incarnation nirvana réincarnation relique Les livres Thaïlande - bonzes se recueillant avant la cérémonie du thé, page 5163, volume 9 Évolution et expansion du bouddhisme Il en fut de la doctrine du Bouddha comme de celle des Évangiles : les hommes l'ont manipulée, arrangée, entourée de mystère, de miracles, de magie, de pratiques superstitieuses, et ont voulu voir dans ses simples maximes des choses cachées. Ils ont fait de l'homme un dieu, de ses moines des saints et de ses pensées philosophiques des axiomes religieux. Ils lui ont attribué des sortes de saints intercesseurs, les bodhisattva (voir ce mot), et des vies antérieures, dont les récits, les J?taka (ou « Naissances «), composent un recueil qui connut une extraordinaire popularité. Plusieurs écoles se constituèrent, qui fondaient leur enseignement sur des textes d'exégèse, pour la plupart rédigés en sanskrit. Ainsi naquit ce que l'on est convenu d'appeler le « Grand Véhicule de progression sur la voie du Bouddha « (le mah?y?na) , par opposition au « Petit Véhicule « (le h?nay?na), réservé aux sectes suivant plus fidèlement les enseignements du Maître. Le bouddhisme connut, dès le IIIe siècle avant J.-C., un grand essor missionnaire, d'abord vers Ceylan, puis vers les pays de l'Asie du Sud-Est, et vers le Cachemire (K?shm?r), d'où la doctrine conquit progressivement, au début de notre ère, l'Asie centrale et la Chine, passant ensuite en Corée et, au milieu du VI e siècle, au Japon. Mais, alors que le bouddhisme des « écoles du Nord « (autre nom des doctrines du mah?y?na) se voyait supplanté en Chine même par le confucianisme et interdit en 845, il s'implantait fermement au Tibet, où il se mélangea à des croyances indigènes. Du Tibet, il conquit la Mongolie. Suivant les marchands indiens, les diverses théories du bouddhisme gagnèrent de nouveau les pays de la péninsule Indochinoise et pénétrèrent, dès le Ve siècle, à Sumatra, à Bornéo, puis à Java, d'où le bouddhisme fut chassé à son tour au XIVe siècle par l'isl?m, apporté lui aussi par des voyageurs indiens. Au Viêtnam, les deux sortes de bouddhismes, le Petit et le Grand Véhicule, se mêlèrent, l'un venant de l'Inde, l'autre descendant de Chine. Cependant, en Inde et en Chine, était apparu, outre des sectes « ésotériques «, une sorte de bouddhisme épuré, plus conforme à la pensée de Bouddha, le chan, ou « école de méditation «, qui, au Japon, devait devenir le zen. Il connut en Chine, au XIII e siècle, une certaine renaissance à l'époque des souverains mongols, convertis à la forme tibétomongole de bouddhisme appelée lamaïsme. Il avait déjà totalement disparu de l'Inde, son pays originel, vaincu par les philosophies d'un hindouisme renaissant dès le VII e siècle, et ses derniers monastères furent anéantis par les Turco-Afghans vers l'an 1200. Il existe donc, non pas un bouddhisme, mais des bouddhismes, aux philosophies parfois fort différentes, s'exprimant par des sectes, ou « écoles «, extrêmement nombreuses. Le bouddhisme connaît actuellement une sorte de renouveau, un mouvement oecuménique étant apparu en 1940, qui s'efforce de faire ressortir l'unité profonde du mah?y?na et du h?nay?na, utilisant à cet effet le terme de ekay?na ou « Véhicule unique «. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amitabha Asie du Sud bodhisattva chan Chine - Arts - Beaux-arts - Des Han aux Tang (IIIe siècle avant J.-C.-Xe siècle après J.-C.) Chine - Arts - Littérature Chine - Histoire - Décomposition politique et dynamique culturelle Chine - Histoire - L'apogée médiéval deva hinayana Inde - Histoire - La période formative (VIe siècle avant J.-C. - IIIe siècle après J.C.) Inde - Religion - Introduction Japon - Société et religion lamaïsme mahayana Tara Tibet zen Les livres bouddhisme - l'expansion maximale du bouddhisme en Asie extrême-orientale, page 712, volume 2 Japon- Bouddha en bois doré de la période Kamakura, page 2664, volume 5 Les pratiques religieuses dans le bouddhisme Contrairement à nombre d'autres religions, il n'existe, dans les bouddhismes, que peu de fêtes, qui varient selon les sectes et les pays. Cependant, certaines cérémonies sont communes à tous, comme celles qui célèbrent la naissance et la mort du Bouddha. À cette occasion, on a coutume de baigner ou d'ondoyer les statues bouddhiques, et de leur offrir des fleurs et des lumières. Dans le bouddhisme h?nay?na de Birmanie et de Thaïlande, on redore statues et st?pa (monuments funéraires), ou bien on élève quelques st?pa votifs. Dans ces pays, les moines sont fêtés lors de la fin de la période de leur retraite pendant la mousson. Au Japon, les sectes amidistes organisent des danses et des chants populaires. Au Sri Lanka, une grande fête annuelle porte en procession, à dos d'éléphant, une réplique d'une dent relique du Bouddha. Les pèlerinages aux lieux saints ou à des temples célèbres font également partie des réjouissances. Mais il n'y a pas réellement de fêtes au sens propre du terme dans le bouddhisme. Chacun est libre de se réjouir comme bon lui semble et aux dates qui lui conviennent. La fête, au sens bouddhique du terme, est plus un état d'esprit qu'une convention. Les religieux bouddhistes vivent généralement en communautés monastiques et sont soumis à l'observance d'une règle ( vin?ya) sévère. Cependant, on peut être moine à vie ou seulement pour quelques mois : nul n'est obligé de demeurer religieux. Dans le bouddhisme h?nay?na (Sri Lanka, Birmanie, Laos, Thaïlande et Cambodge surtout), les moines doivent mendier leur nourriture. Ils s'adonnent à des oeuvres d'entraide et se chargent de l'éducation des enfants. Dans le bouddhisme des écoles du Nord, les religieux de certaines sectes peuvent se marier. Ils ont alors un rôle de prêtre et de conseiller auprès de leurs fidèles. Le bouddhisme d'aujourd'hui n'est pas fondamentalement différent de celui d'autrefois. Les religieux des temples établis à l'étranger suivent la même règle que ceux d'Asie, tout en menant parfois une vie laïque parallèle. Mais, quelle que soit la secte à laquelle ils appartiennent, ils se réfèrent toujours à l'enseignement du Maître, le Bouddha. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats b onze stupa Les livres bouddhisme - moines (lamas) tibétains soufflant dans de longues trompes de cuivre, page 713, volume 2 bouddhisme - danse rituelle lamaïque au Bhoutan, page 713, volume 2 Cambodge - Bouddhas transportés jusqu'à la pagode, à Phnom Penh, page 823, volume 2 bouddhisme - moines bouddhistes thaïlandais, page 713, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie - Géographie - Les aspects humains - Les aires culturelles Les livres bouddhisme - le stupa, monument commémoratif, page 710, volume 2 bouddhisme - mains du grand Bouddha de Kamakura (Japon, 1252), page 710, volume 2 bouddhisme - Grand Bouddha couché de Pegu en Birmanie, page 711, volume 2 bouddhisme - Taho-to, ou « pagode-stupa «, page 712, volume 2 bouddhisme - la grande pagode du Shwe-dagon, page 712, volume 2 Rangoon, page 4235, volume 8 bouddhisme - Bouddha en position de méditation, page 711, volume 2 bouddhisme - la naissance du Bouddha, page 711, volume 2 bouddhisme - Bouddha assis, page 711, volume 2 Les indications bibliographiques A. Bareau, En suivant Bouddha, Lebaud, Paris, 1985. R. de Berval, Présence du bouddhisme, Gallimard, Paris, 1987. P. Crépon, le Bouddhisme et la spiritualité orientale, Pocket, Paris, 1994. L. Frédéric, les Dieux du bouddhisme, Flammarion, Paris, 1992. M. Percheron, le Bouddha et le bouddhisme, Maîtres spirituels, Seuil, Paris, 1974 (1956).
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« conduite pacifique et honorable, ne pas tuer, ne pas voler, ne pas nuire à autrui et, au contraire, aider les autres à suivre le Noble Octuple Sentier.

Elle implique aussi des « moyens d'existence justes », c'est-à-dire honnêtes, sans que pour cela il soit nécessaire de faire, même légalement, du tort à autrui, ou de détruire la vie. La sagesse implique la « compréhension juste » des Quatre Nobles Vérités, dans leur nature profonde, intime.

Elle implique également une « pensée juste », c'est-à-dire dépourvue de haine ou de ressentiment, de pensées égoïstes, et pleine, au contraire, de compassion envers tous les êtres, excluant toute violence. Enfin, la discipline mentale demande des « efforts justes », c'est-à-dire la volonté ferme de combattre en soi les tendances aux pensées mauvaises, à l'égoïsme, et de développer des sentiments de douceur, d'amour, de compassion et de générosité.

Elle implique enfin celle de faire des exercices de méditation et de « concentration juste » afin de pouvoir dominer entièrement son corps comme son esprit.

Il faut également avoir une « attention soutenue » à tout ce qui se passe en nous et sans cesse être en éveil afin de nous parfaire. Ainsi, l'être arrivé à une juste éthique, à une discipline mentale rigoureuse et à la sagesse, pourra espérer atteindre à la fin de sa vie au nirv āna, le point de non-retour qui est béatitude absolue, état de non-désir, la chaîne des renaissances ou cycle des incarnations et réincarnations successives ( samsāra ) étant alors définitivement brisée. Dans cette éthique, il n'est question ni de divinité, ni de métaphysique.

Le Bouddha ne s'occupait pas de ce qui se passait après la mort et peut lui importait qu'on crût ou ne crût pas aux dieux, quels qu'ils fussent.

Il ne donne qu'une série de préceptes pour apprendre aux hommes à mieux vivre.

Le dharmapāda, la loi bouddhique traitant du dharma (devoir), est constitué par une série de conseils de pure et simple sagesse qui furent consignés en langue p ālie par ses disciples dans les « Trois Corbeilles » ( Tripitaka ). Le Bouddha vécut jusqu'à l'âge de 80 ans, dit-on, et mourut de maladie.

Ses reliques furent partagées entre les chefs des divers États et républiques qu'il avait connus et convertis, ce qui faillit provoquer une guerre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bouddha dharma incarnation nirvana réincarnation relique Les livres Thaïlande - bonzes se recueillant avant la cérémonie du thé, page 5163, volume 9 Évolution et expansion du bouddhisme Il en fut de la doctrine du Bouddha comme de celle des Évangiles : les hommes l'ont manipulée, arrangée, entourée de mystère, de miracles, de magie, de pratiques superstitieuses, et ont voulu voir dans ses simples maximes des choses cachées.

Ils ont fait de l'homme un dieu, de ses moines des saints et de ses pensées philosophiques des axiomes religieux.

Ils lui ont attribué des sortes de saints intercesseurs, les bodhisattva (voir ce mot ), et des vies antérieures, dont les récits, les Jātaka (ou « Naissances »), composent un recueil qui connut une extraordinaire popularité. Plusieurs écoles se constituèrent, qui fondaient leur enseignement sur des textes d'exégèse, pour la plupart rédigés en sanskrit.

Ainsi naquit ce que l'on est convenu d'appeler le « Grand Véhicule de progression sur la voie du Bouddha » (le mah āyāna) , par opposition au « Petit Véhicule » (le hīnay āna ), réservé aux sectes suivant plus fidèlement les enseignements du Maître.

Le bouddhisme connut, dès le III e siècle avant J.-C., un grand essor missionnaire, d'abord vers Ceylan, puis vers les pays de l'Asie du Sud-Est, et vers le Cachemire (K āshm īr), d'où la doctrine conquit progressivement, au début de notre ère, l'Asie centrale et la Chine, passant ensuite en Corée et, au milieu du VI e siècle, au Japon. Mais, alors que le bouddhisme des « écoles du Nord » (autre nom des doctrines du mahāyāna) se voyait supplanté en Chine même par le confucianisme et interdit en 845, il s'implantait fermement au Tibet, où il se mélangea à des croyances indigènes.

Du Tibet, il conquit la Mongolie.

Suivant les marchands indiens, les diverses théories du bouddhisme gagnèrent de nouveau les pays de la péninsule Indochinoise et pénétrèrent, dès le. »

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