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Liée à l'essor des civilisations en même temps qu'aux progrès scientifiques et techniques, la navigation à voile connut son âge d'or au XIXe siècle, avec les fameux clippers de la marine de commerce britannique.

Publié le 14/12/2013

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Liée à l'essor des civilisations en même temps qu'aux progrès scientifiques et techniques, la navigation à voile connut son âge d'or au XIXe siècle, avec les fameux clippers de la marine de commerce britannique. Si la navigation de plaisance, dite aussi yachting, est aujourd'hui à l'origine du renouveau de la navigation à voile, cette dernière doit aussi son prestige au sport de la voile : régates et courses au large, notamment en solitaire, attestent les importantes évolutions du matériel et donnent lieu à des exploits très médiatisés. Les voiles sont les organes propulseurs traditionnels, et toujours les plus répandus aujourd'hui, des bateaux mus principalement ou exclusivement par l'effet du vent, les voiliers. Ce sont de grandes pièces de toile qui étaient autrefois tissées en chanvre ou en lin et qui le sont maintenant en textiles synthétiques. Elles sont portées par des mâts et manoeuvrées par les équipages. Mais il existe aussi de nombreux prototypes expérimentaux de voilures rigides, plus ou moins élaborées, orientées vers la recherche, soit de fortes capacités de transport (en assistance de moteurs), soit de vitesse pure en compétition. Tel est notamment le cas de la turbovoile, cylindre creux vertical fendu, circulaire ou elliptique, suivant une génératrice, cylindre que l'on peut orienter par rotation axiale et qui est muni d'une hélice interne d'aspiration. Chaque fois que le contexte permet d'éviter une confusion, on emploie aussi le mot « voile » pour désigner soit la navigation à voile traditionnelle, soit les activités de plaisance ou sportives utilisant des voiliers spécialisés. L'évolution de la navigation à la voile traditionnelle Les premiers bateaux importants de l'Antiquité phénicienne, grecque et romaine étaient des galères. Ils possédaient éventuellement une voile d'appoint carrée, qui n'était utilisée qu'aux allures proches du vent arrière. C'est au cours du haut Moyen Âge que la navigation aux autres allures fut peu à peu mise au point, permettant d'abord les allures à vent de travers, puis permettant de remonter au vent, avec des angles de plus en plus serrés qui atteignirent 40o . Il devint ainsi possible de naviguer à la voile dans n'importe quelle direction, même directement contre le vent, à condition de tirer des bords, c'est-à-dire de naviguer en zigzag en serrant le vent à 40 ou 45o , alternativement d'un côté puis de l'autre. Des bateaux rapides très élaborés apparurent vers 1415, surtout au Portugal et à Gênes ; ce furent les caravelles, navires à plusieurs mâts voguant à 5 noeuds environ, qui équipèrent notamment la flotte de Christophe Colomb en 1492. Le développement des marines militaires et marchandes fut très important, donnant lieu à l'apparition de très nombreux types de voiliers. Les premiers voiliers à coque métallique datent du XIX e siècle (coque de fer en 1836, coque d'acier en 1864). Le France II , lancé à Bordeaux en 1911, était le plus grand voilier du monde (126 m, cinq mâts, port en lourd supérieur à 8 000 t), avant la réalisation très récente des paquebots à voiles, tous postérieurs à 1985. L'avènement de la vapeur amorça le déclin rapide des grands voiliers de guerre et de commerce. Toutefois, un nouveau type de voilier de ligne rapide, le clipper, présentant de longues coques effilées et de larges voilures de hauteur modérée, continua longtemps encore à concurrencer les bateaux à vapeur. Il disparut des lignes d'Orient avec l'ouverture, en 1869, du canal de Suez (qui n'est pas praticable pour les voiliers) et définitivement, aux environs de 1933, avec l'avènement des lois sociales qui obligèrent à organiser trois bords de huit heures au lieu de deux de douze heures comme précédemment. Le plus célèbre fut le Cutty Sark britannique, qui établit en 1876 le record de vitesse sur la liaison aller-retour Australie-Angleterre, en 67 jours. Seuls subsistèrent des voiliers militaires d'entraînement. Voir aussi le dossier navires. Les grands paquebots à voiles qui firent leur apparition à partir de 1985 furent destinés, cette fois, à des croisières de luxe et non à la desserte de lignes régulières. Ce furent d'abord le Wind Star et le Wind Song ( 134 m, 4 mâts), le La Fayette e n 1988 (185 m, 5 mâts), le C lub Med e n 1989, suivi du C lub Med II e n 1991 (187 m, 5 mâts), tous construits au Havre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats caravelle Colomb Christophe découverte du monde - L'âge des Grandes Découvertes découverte du monde - L'Antiquité et le Moyen Âge : la découverte partielle de l'Ancien Monde galère Havre (Le) navires navires - Introduction steamer techniques (histoire des) - La transition islamo-byzantine techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen Les livres voile - le Cutty Sark, clipper britannique construit en 1869, page 5572, volume 10 Les activités de plaisance et sportives Tout différent fut le sort des voiliers légers de plaisance et de sport. Se développant de façon marginale depuis le XVIIe siècle, dans les nations à forte tradition maritime telles que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas (ce sont les Frisons qui inventèrent le yacht), ils se multiplièrent à partir du milieu du XIXe siècle. Ce furent d'abord des voiliers de taille réduite par rapport aux voiliers de lignes, mais constituant encore des bateaux importants. Certains comportaient deux mâts : les goélettes portaient un mât secondaire, dit de misaine, en amont du mât principal ; les ketchs le portaient en arrière (mât d'artimon) ; les yawls portaient un mât d'artimon très petit. Les versions plus légères à un seul mât (sloops et cotres) se développèrent davantage. Elles donnèrent naissance, juste après la Seconde Guerre mondiale, à deux filières totalement différentes. La première fut celle des très petits bateaux de plaisance et de compétition, les dériveurs (bateaux échouables à dérive escamotable), et même celle des planches à voile, toutes deux accessibles au grand public, mais pouvant s'affronter dans des compétitions sportives strictement locales, ou régates ; la seconde fut celle des voiliers de haute compétition, orientés vers la recherche de la vitesse pure et vers les grandes courses internationales. Ces deux filières s'intéressèrent aux bateaux multicoques, catamarans et trimarans, qui relevaient à l'origine d'une tradition née dans le Pacifique, et qui concurrencent les voiliers monocoques avec un succès grandissant. Les praos (ou praus) du Pacifique, monocoques stabilisés par un seul flotteur latéral au bout d'un balancier, n'ont en revanche connu que peu d'applications en Occident. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats catamaran dérive marine - La marine marchande française - La marine de plaisance mât monocoque multicoque navigation plaisance (navigation de) planche à voile régate trimaran Les livres catamaran, page 899, volume 2 marine - voilier de plaisance privé, page 3051, volume 6 Les gréements Les voiles en tissu sont portées par des mâts, directement ou par l'intermédiaire d'espars ou de vergues. À l'exception des spinnakers, elles sont faiblement bombées et leur plan moyen peut être orienté par rapport à l'axe du bateau. Quand un bateau navigue par vent arrière, ses voiles sont orientées perpendiculairement au vent, qui le pousse directement. Si le bateau amorce un virage, la prise du vent sur les voiles décroît, et il faut rapprocher le plan moyen de chaque voile de l'axe du bateau pour rétablir une prise optimale. Le vent attaque alors les voiles obliquement, créant une surpression arrière et une dépression avant ; il induit ainsi une poussée qui se décompose en poussées axiale et transversale par rapport au bateau. Une quille profonde, prolongeant la partie inférieure de la carène, ou une dérive escamotable (plaque verticale coulissant dans un puits axial) limitent la dérive du bateau (c'est-à-dire son glissement latéral par rapport à son axe) sous l'effet de la composante transversale ; la composante axiale de la poussée, quant à elle, fait avancer le bateau. La propulsion peut ainsi être maintenue tout le long du virement, en rapprochant de plus en plus les voiles de l'axe du bateau. Celui-ci, après être passé par le stade grand largue, ou vent de trois quarts arrière, puis par le stade vent de travers, commence à remonter au vent et peut le faire jusqu'à une limite correspondant à un angle de 40o environ, au-delà duquel la voile décroche aérodynamiquement. Un bateau qui remonte au vent navigue au près (ou au près « serré », s'il est proche de l'angle limite). À ces allures, la composante latérale de la poussée est forte et fait gîter le bateau. Certaines quilles portent des lests de plomb ou d'uranium appauvri pour limiter la gîte. Les dériveurs sont rarement lestés ; l'équipage, retenu par des harnais, fait alors du rappel : il s'installe sur le plat-bord au vent pour faire contrepoids et compenser la gîte. Les voiles principales sont de types divers : voiles trapézoïdales des très grands voiliers, portées chacune par une vergue horizontale perpendiculaire au mât et qui le croise en son milieu ; voile triangulaire pointe en haut, ou voile bermudienne, tendue entre le mât et un espar horizontal, ou bôme, souvent raidie par des lattes incorporées, à peu près perpendiculaires à son côté libre ; voile aurique tendue également entre le mât et une bôme, mais de forme quadrangulaire, son petit côté supérieur étant porté par un espar oblique, ou corne, etc. Il existe également une ou plusieurs voiles triangulaires à l'avant, ou focs, portées chacune par une drisse dormante reliant le sommet du mât unique, ou du mât situé le plus en avant, à divers points d'un mât oblique qui prolonge la proue, le beaupré. Les sloops portent une grand-voile bermudienne et un foc ; les cotres portent une grand-voile bermudienne, un foc principal et un foc secondaire, ou trinquette. Les sloops peuvent être équipés d'un foc de grande surface, dit foc de gênes, ou génois, dont le point d'écoute est rejeté nettement en arrière du mât. Par vent arrière ou aux allures proches du vent arrière, ils peuvent aussi envoyer à l'avant une très grande voile bombée, ou spinnaker. Le gréement complet d'un sloop à voile bermudienne et foc, comportant un mât léger haubané comme l'étaient naguère les antennes radio émettrices, est souvent appelé gréement Marconi. Les grands voiliers d'autrefois comportaient jusqu'à quatre focs, ainsi que des groupes de voiles triangulaires, dites d'étai, entre leurs mâts. Les voiles sont hissées par des drisses de manoeuvre et orientées par des écoutes. Par gros temps, il est possible de réduire la surface d'une voile à l'aide de ris, petites cordelettes disposées en rangées horizontales, que l'on noue le long de la bôme ou de la vergue. Le nombre de mâts d'un voilier et la combinaison de types de voiles utilisées permettent de les classer dans de nombreuses catégories différentes (plus de 20), qui portent toutes un nom : par exemple, trois mâts carré, trois mâts barque, brick brigantin, ketch. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carène dérive gréement hauban hune lest mât quille spinnaker spi Le sport de la voile La voile sportive telle que nous la connaissons aujourd'hui n'a commencé à s'organiser qu'au milieu du XIXe siècle, avec la première America's Cup (1851), qui est le plus ancien trophée du sport moderne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats America's Cup Les bateaux sportifs. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les dériveurs sont parvenus à des performances étonnantes. Pesant moins de 300 kilos, possédant une seule voile ou gréés en sloops, ils sont utilisés pour l'apprentissage de la voile, la promenade et la compétition en régates locales. Certains modèles servent également comme bateaux de compétition pour la voile olympique (le finn, le flying-dutchman, le 470). À côté des dériveurs, on trouve des voiliers habitables extrêmement robustes, destinés à naviguer en haute mer, monocoques ou multicoques. L'ère des multicoques en course s'est ouverte en 1972 dans la Transat anglaise, avec la victoire d'Alain Colas sur son trimaran Pen Duick IV. Depuis la victoire de Mike Birch en multicoque dans la première édition de la Route du Rhum (en 1978), jamais un monocoque n'a pu remporter une course transatlantique. Les monocoques restent pourtant les voiliers de référence dans les courses dangereuses, car ils sont les plus sûrs face aux tempêtes extrêmes, telles que celles qui sévissent dans l'hémisphère sud au voisinage du quarantième parallèle et qui ont valu à cette zone maritime le surnom de quarantièmes rugissants. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Birch Mike catamaran Colas Alain multicoque régate Transat trimaran Les livres voile - le soling, voilier monocoque à quille, page 5572, volume 10 voile - le trimaran Manureva d'Alain Colas, page 5573, volume 10 voile - un voilier monocoque à quille, de 6,50 m, de classe internationale, page 5574, volume 10 voile - un dériveur de classe olympique, le flying-dutchman, page 5574, volume 10 voile - un trimaran multicoque, possédant une coque centrale et un flotteur de chaque côté, page 5574, volume 10 Les différentes classes de voiliers. On distingue deux grandes catégories de voiliers. La première comprend les monotypes, répartis en classes à l'intérieur desquelles tous les bateaux présentent les mêmes caractéristiques générales. Les monotypes sont particulièrement appréciés en France, où les séries les plus nombreuses concernent des dériveurs tels que le Vaurien, le 420 et le 505. Les classifications de l'IYRU (International Yacht Racing Union) comportent une classe olympique de dériveurs et de planches à voile, et des classes internationales de dériveurs, quillards et multicoques. La seconde catégorie comprend les yachts avec formule de jauge : pour permettre, lors des courses, la comparaison entre des bateaux ayant des caractéristiques différentes, on procède à une série de mesures (longueur, largeur, franc-bord, tirant d'eau, surface de valeur, déplacement, etc.), puis de calculs qui conduisent à attribuer à chaque bateau un coefficient (ou rating), exprimé en pieds, et à définir huit classes de yachts (formule de jauge IOR, c'est-à-dire International OffShore Rule, adoptée depuis 1970 pour les courses en haute mer). On déduit du rating le temps moyen nécessaire au bateau pour parcourir un mille marin, ou BSF (Basic Speed Figure). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats jauge navigation (zones de) Les courses. Parmi les grandes classiques, il faut mentionner deux courses prestigieuses : l'America's Cup, qui se déroule tous les quatre ans depuis 1851, et l'Admiral's Cup, créée en 1957 et qui se dispute par équipes nationales tous les deux ans. Les Transats - ou traversées de l'Atlantique -, dont la plus célèbre est la Transat anglaise en solitaire (qui se court tous les quatre ans depuis 1960), occupent aussi une place privilégiée. La Route du Rhum, dont la première édition eut lieu en 1978, est une course en solitaire reliant Saint-Malo à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. La plus exigeante est le Vendée Globe Challenge, disputé tous les trois ans : course en solitaire autour du monde, elle est sans escale ni assistance, sous peine de disqualification. D'autres courses autour du monde se font en équipage, soit sans escale (trophée Jules-Verne), soit par étapes (Whitbread). Des championnats du monde sont également organisés pour les différentes catégories de voiliers (championnat du monde des vauriens, des 420, etc.). Présentes aux jeux Olympiques depuis les Jeux de Paris en 1900 (hormis en 1908), les compétitions de voiliers ont subi de très nombreuses évolutions. Les séries ont souvent changé au gré des olympiades et leur nombre n'a cessé d'augmenter. Aux jeux Olympiques de Barcelone, en 1992, une dizaine de séries étaient inscrites au programme, dont trois, pour la première fois, exclusivement réservées aux femmes. Aux Jeux d'Atlanta, en 1996, les dix séries ont été maintenues, correspondant aux voiliers suivants : trois dériveurs en solitaire (le finn, le laser et l'Europe) ; un dériveur sloop en double (le 470) ; deux quillards (le star, en double, et le soling, à trois équipiers) ; un catamaran, le tornado ; deux planches à voile, l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes. Au total, 457 équipages ont disputé les épreuves (443 en 1992), représentant 78 nations (68 en 1992). Vingt-deux d'entre elles se sont partagé les médailles, alors que la France, pour la première fois depuis vingt ans, n'en remportait aucune. La voile devenant un sport de plus en plus populaire, d'importantes courses appelées « Semaines » regroupent de simples pratiquants, qui ne se contentent plus de régates locales. Les plus connues sont les Semaines de Cowes, au large de l'île de Wight, en Grande-Bretagne, la Semaine de Sydney, ou encore les Semaines françaises de La Trinité-sur-Mer et de La Rochelle. Elles se déroulent dans des conditions de surveillance collective renforcées et sur des parcours permettant aux participants de rallier rapidement un abri en cas de levée inopinée d'un gros temps. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Admiral's Cup America's Cup catamaran Fastnet Cup Olympiques (jeux) - Les programmes olympiques planche à voile Pointe-à-Pitre régate Rochelle (La) Saint-Malo Transat Wight (île de) Les médias voile - les grandes courses voile - la voile aux jeux olympiques de 1996 voile - guelques grands navigateurs français Arthaud Florence Les livres America's Cup, page 192, volume 1 voile - la Transat anglaise en solitaire, page 5575, volume 10 voile - la course autour du monde du Vendée Globe Challenge, page 5575, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arthaud Florence Blyth Chay Elvström Paul Gerbault Alain Glénan (îles) Jeantot Philippe sport Tabarly Éric Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques J. Borgé et N. Viasnoff, Archives de la voile, M. Trinckvel, Paris, 1996. A. Grée, Mouillage, équipement et technique, Gallimard, Paris, 1990 (1981). B. Lambert, les Grands Navigateurs en solitaire, Bordas, Paris, 1990. Ph. Poupon et B. Franceschi, Multicoques, Laffont, Paris, 1991.
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Se développant de façon marginale depuis le XVII e siècle, dans les nations à forte tradition maritime telles que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas (ce sont les Frisons qui inventèrent le yacht), ils se multiplièrent à partir du milieu du XIX e siècle.

Ce furent d'abord des voiliers de taille réduite par rapport aux voiliers de lignes, mais constituant encore des bateaux importants. Certains comportaient deux mâts : les goélettes portaient un mât secondaire, dit de misaine, en amont du mât principal ; les ketchs le portaient en arrière (mât d'artimon) ; les yawls portaient un mât d'artimon très petit. Les versions plus légères à un seul mât (sloops et cotres) se développèrent davantage. Elles donnèrent naissance, juste après la Seconde Guerre mondiale, à deux filières totalement différentes.

La première fut celle des très petits bateaux de plaisance et de compétition, les dériveurs (bateaux échouables à dérive escamotable), et même celle des planches à voile, toutes deux accessibles au grand public, mais pouvant s'affronter dans des compétitions sportives strictement locales, ou régates ; la seconde fut celle des voiliers de haute compétition, orientés vers la recherche de la vitesse pure et vers les grandes courses internationales.

Ces deux filières s'intéressèrent aux bateaux multicoques, catamarans et trimarans, qui relevaient à l'origine d'une tradition née dans le Pacifique, et qui concurrencent les voiliers monocoques avec un succès grandissant.

Les praos (ou praus) du Pacifique, monocoques stabilisés par un seul flotteur latéral au bout d'un balancier, n'ont en revanche connu que peu d'applications en Occident. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats catamaran dérive marine - La marine marchande française - La marine de plaisance mât monocoque multicoque navigation plaisance (navigation de) planche à voile régate trimaran Les livres catamaran, page 899, volume 2 marine - voilier de plaisance privé, page 3051, volume 6 Les gréements. »

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