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L'isl?m est une des religions majeures de l'humanité.

Publié le 01/11/2013

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L'isl?m est une des religions majeures de l'humanité. Dernière venue des grandes religions « révélées «, elle se répandit rapidement en raison de l'égalité qu'elle prônait entre tous les croyants et de la simplicité de sa doctrine. Cependant, ne séparant pas le pouvoir temporel du spirituel, l'isl?m est devenu un instrument de la politique de conquête adoptée par ses premiers califes. Il demeure aujourd'hui une puissance religieuse et politique considérable. « Dieu est grand. Je témoigne qu'il n'existe d'autre divinité que Dieu et que Muhammad est son envoyé. Venez à la prière. Venez au salut. « C'est par ces paroles immuables que le muezzin, du haut du minaret, annonce aux fidèles musulmans (de l'arabe moslam, « celui qui a reçu la loi de l'isl?m «, « celui qui se soumet à Dieu «) l'heure de la prière, cinq fois par jour. Religion L'expansion de l'isl?m Le temps du Prophète. L'isl?m est la plus jeune des grandes religions monothéistes universalistes. Elle fut fondée par un marchand arabe de La Mecque, Mahomet, ou Muhammad (vers 570632), qui se désignait comme le prophète successeur d'Abraham, de Moïse et de Jésus. Il prêcha à ses compatriotes des vérités déjà révélées à d'autres peuples, mais qu'il jugeait avoir été déformées par les juifs et les chrétiens. Abraham était considéré par les peuples arabes comme leur ancêtre, et c'est pourquoi la « maison d'All?h « (la Ka'ba, ou Kaaba), édifiée selon la tradition par Abraham à La Mecque, est l'objet de la vénération des musulmans du monde entier. Or, au début du VIIe siècle, à l'époque de Mahomet, les diverses tribus de la péninsule Arabique pratiquaient une religion plus ou moins animiste. À l'intérieur de ces groupes assez hétérogènes - nomades dans le Nord, sédentaires dans le Sud -, bien qu'issus d'une même souche sémitique et conscients d'une certaine parenté culturelle, chaque tribu vénérait sa divinité particulière. Dans une Arabie sans cesse parcourue par les caravanes marchandes et subissant de ce fait maintes influences étrangères, juive et chrétienne notamment, La Mecque, déjà ville sainte où étaient déposées les idoles des tribus dans la Ka'ba, était une sorte de carrefour et constituait, ainsi que la ville voisine de Médine, un terrain tout préparé à accueillir de nouvelles idées religieuses. Ce fut donc ce marchand de La Mecque, Mahomet, qui, vers l'âge de 40 ans, ayant eu des « révélations «, se mit en devoir de réformer les moeurs de ses concitoyens et de leur donner une nouvelle règle de vie, créant ainsi une religion destinée à remplacer les divers cultes tribaux et à unir grâce à elle les différents peuples d'Arabie afin d'empêcher qu'ils se combattent entre eux, ce qui nuisait à la prospérité du commerce. Tout d'abord chassé de la ville en raison de ses idées réformatrices, il alla se réfugier à Médine en 622 - date qui marque le début de l'ère musulmane, l'Hégire (de hijra, l a « fuite «). Il y réunit des partisans et, avec eux, réussit à revenir en triomphateur à La Mecque, en 630, deux ans avant de mourir. Il avait cependant eu le temps de prêcher à ses fidèles, qui transcrivirent ses paroles en les écrivant sur des omoplates de chameaux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allah arabe (monde) - Histoire - Avant l'islam arabe (monde) - Histoire - Les conquêtes arabes Arabie Saoudite - Histoire hégire Ka'ba Mahomet Mecque (La) Médine prophète révélation Les livres Mahomet, page 2983, volume 6 Le temps des conquêtes. Après la mort de Mahomet, l'isl?m, sous l'impulsion de quatre califes (de l'arabe khal?f , « successeur «), Ab? Bakr as-Sad?k, 'Omar ibn al-Khatt?b, 'Othm?n ibn 'Aff?n et 'Al? (le gendre et cousin de Mahomet), prit en peu de temps une extension qui engloba la plupart des tribus arabes. Celles-ci se lancèrent alors dans des expéditions de razzias vers les pays du nord et, en quelques décennies, en raison de la décadence des gouvernements byzantins et sassanides, purent conquérir sous la bannière de l'isl?m un immense empire, dont la plupart des habitants se convertirent de bon gré à la nouvelle religion. Les chefs arabes, voyant qu'il leur avait été aisé de pénétrer dans les États désorganisés de Syrie, de Palestine et de Mésopotamie, abandonnèrent leur politique de pillage et, de marchands brigands, se firent administrateurs, se nommant eux-mêmes gouverneurs des cités conquises. Enrichis par leurs premières conquêtes et aidés d'une armée grossie par de nombreux éléments nouveaux convertis à l'isl?m, les califes partirent alors à l'assaut de l'Égypte (qui succomba rapidement en 642, alors qu'elle était devenue perse, puis retombée depuis peu aux mains des Byzantins) et de la Tripolitaine. À l'est, l'Empire perse fut facilement envahi, puis les conquérants musulmans passèrent en Asie centrale et s'établirent en Inde occidentale (712). Dans le nord de l'Afrique, les troupes islamisées arrivèrent à Tanger et un de leur chefs, Tar?k ibn Ziyy?d, réussit en 711 à prendre pied sur la péninsule Ibérique. Toute l'Ibérie tomba alors sous leur coupe, à l'exception toutefois des marches pyrénéennes et des Asturies, qui demeurèrent le fief des Wisigoths chrétiens. Certaines bandes musulmanes parvinrent cependant à franchir les Pyrénées et s'installèrent dans les environs de Toulouse. Une de leurs avant-gardes fut anéantie en 732 par Charles Martel, près de Poitiers. Les musulmans, qui avaient échoué devant Byzance en 718, s'installèrent en Sicile, à Malte, et firent des incursions en Italie du Sud : ils contrôlèrent alors tout le Bassin méditerranéen et le Proche-Orient, depuis leur capitale de Damas. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Ali Abu Bakr Afrique - Histoire - Afrique du Nord arabe (monde) - Histoire - Les conquêtes arabes Byzance - Histoire - L'Empire hellénique (717-1204) - La période d'organisation (717-867) Byzance - Histoire - L'Empire universel (395-717) - Héraclius et la conquête arabe califat Damas Égypte - Histoire - De la conquête perse à l'Empire byzantin Espagne - Histoire - La genèse du royaume Irak - Histoire - L'islam et les califes Iran - Histoire - La Perse islamique Maroc - Histoire - L'invasion arabe Moyen Âge - Les limites géographiques du monde médiéval Omar - Omar Ier Omar - Omar II Poitiers Poitiers - La bataille de Poitiers d'octobre 732 Syrie - Histoire - La Syrie arabe Tarik ibn Ziyad Le temps des Empires. Les premiers califes et ceux de la dynastie des Omeyyades, qui gouvernaient l'Empire arabe, se montrèrent tolérants au point de vue religieux ; leur immense empire comprenait des juifs, des chrétiens et des mazdéens, qui, réunis sous l'appellation de dhimmis (« protégés «), purent librement exercer leur culte et conservèrent une assez large autonomie, moyennant le paiement d'un impôt spécial, la jiziya. Ceux d'entre eux qui se convertissaient à l'isl?m voyaient leur prestige accru et recevaient des avantages fiscaux non négligeables, n'étant plus redevables de la jiziya. Nombreux furent alors ceux, notamment en Mésopotamie et en Égypte, qui s'arabisèrent et qui abandonnèrent leur langue pour adopter l'arabe, celui-ci devenant de ce fait la lingua franca de l'Empire musulman. En 750, la révolution 'abb?sside, soutenue surtout par les nouveaux convertis, arabisés ou non, eut pour but d'établir une dynastie musulmane issue de la famille du prophète Mahomet. Mais cet Empire 'abb?sside, dont le centre était alors fixé à Bagdad, se trouva bientôt affaibli par une série d'événements : la montée du nationalisme iranien, qui aboutit à la création d'États régionaux détachés de l'autorité du calife et parfois le dominant ; la présence d'autres autonomies locales et d'un califat omeyyade dissident en Espagne ; la domination de plus en plus accusée des militaires turcs. En outre, le schisme qui s'était produit entre les ch?'ites et les sunnites dès le début de la propagation de l'isl?m concourut puissamment à la désintégration de l'Empire musulman. L'Empire schismatique des F?timides (ch?'ites ismaéliens) se constitua en Tunisie (910) et s'étendit en Égypte (973-1171). Les Turcs Salj?q (Seldjoukides), d'obédience sunnite, s'emparèrent à leur tour du pouvoir au ProcheOrient (1055) et s'élancèrent à la conquête de l'Anatolie demeurée byzantine (1071). Dans le Maghreb, des réformateurs berbères islamisés, comme les souverains almohades et almoravides, se déclarèrent indépendants de Bagdad et, en Espagne, combattirent avec succès les troupes chrétiennes. Au Moyen-Orient, les croisés s'opposèrent, aux XII e et XIII e siècles, à la progression musulmane, qui, sur son front oriental, fut stoppée par les invasions mongoles de Gengis Kh?n et de ses successeurs. Ces derniers réussirent même à s'emparer de la Perse et à prendre Bagdad (1258), abolissant du même coup le califat 'abb?sside. L'Empire turc des mamelouks musulmans de Syrie et d'Égypte (1250-1517) résista cependant, et les Mongols, enlisés en Perse, se convertirent progressivement à l'isl?m. Avec les Mongols, l'idéologie islamique s'introduisit en Russie, au Turkest?n et en Inde, pays d'où des marchands convertis l'exportèrent en Malaisie, en Indonésie et jusqu'en Chine. Au XVIe siècle, trois grands Empires musulmans se développèrent : celui des Grands Moghols en Inde (à partir de 1520), celui des Turcs Ottomans (lequel, né en Anatolie au XIVe siècle, réussit à prendre Constantinople en 1453 et à s'avancer jusque sous les murs de Vienne), et l'Empire ch?'ite des Séfévides en Iran (1501). En Espagne cependant, la Reconquête chrétienne triompha et le royaume musulman de Grenade tomba en 1492. Le cours de l'histoire alors sembla s'inverser, en raison de la richesse de plus en plus grande de l'Europe, conséquence de la découverte de l'Amérique. Presque partout les puissances musulmanes furent tenues en échec, sauf peut-être sur mer où elles contrôlaient encore une partie du trafic maritime. La croissance économique, technologique et militaire des pays européens entraîna, dès le XVIIIe siècle, le recul de l'Empire ottoman. La conquête des Indes par les Britanniques, puis l'occupation éphémère de l'Égypte par Bonaparte en 1798 précipitèrent la décadence des derniers Empires musulmans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Abbassides Afghanistan - Histoire - Introduction Almohades Almoravides arabe (monde) - Histoire - Le démantèlement de l'Empire arabe (monde) - Histoire - Les envahisseurs successifs Bagdad chi'ites Cordoue croisades - Le déroulement des croisades Égypte - Histoire - De la conquête arabe à l'indépendance Fatimides Genghis Khan (Temüjin, dit) Grenade (royaume de) Inde - Histoire - L'Empire moghol (1526-1707) Inde - Histoire - Le sultanat de Delhi (1192-1526) ismaéliens mamelouk Mehmed - Mehmed II Moghols (Grands) Moyen Âge - Les limites géographiques du monde médiéval Omeyyades ottoman (Empire) Reconquista Séfévides Seldjoukides sunnites Turquie - Histoire - L'apogée de l'Empire ottoman Turquie - Histoire - L'émergence des Ottomans Turquie - Histoire - Les Seldjoukides Le temps du repli, puis de la renaissance. Au XIXe siècle, la pénétration économique, sociale et culturelle de l'Europe s'imposa dans le monde de l'isl?m, dont une partie des territoires se trouva plus ou moins colonisée par les puissances européennes. Malgré cela (ou peut-être même à cause de cela), l'isl?m continua à faire de grands progrès en Afrique noire. Au XXe siècle, face aux ingérences européennes, les puissances musulmanes commencèrent à s'organiser (mouvement panislamique à partir de la fin du XIXe siècle, Ligue musulmane indienne fondée en 1906), et leur résistance à la pression occidentale aboutit à la formation de nouveaux États indépendants. Parallèlement, les mouvements fondamentalistes s'étaient politisés au contact des grandes idéologies occidentales, en prônant la « révolution islamique « et la création d'une société nouvelle. Trois mouvements politico-religieux ont concrétisé cette tendance : l'organisation des Frères musulmans, fondée en Égypte par Hassan al-Banna en 1929 ; le J?ma'a al-isl?m ? dans le sous-continent indien, fondé au début du siècle par Ab?l 'Al?' Mawd?d? ; et le mouvement khomeyniste en Iran. Les tendances les plus radicales (comme le dernier cité) s'opposent parfois violemment au fondamentalisme conservateur (comme le wahh?bisme saoudien), mais elles ont souvent influencé d'autres mouvements intégristes, comme le Front islamique du salut (FIS), en Algérie, à partir de 1980. Une renaissance de l'isl?m (an-Nahda) se manifeste actuellement, souvent accompagnée (ou promue) par les divers mouvements dits « intégristes « ou « fondamentalistes « d'obédience ch?'ite ou sunnite, qui tentent de donner un nouvel élan à la religion, en remplaçant l'européanisation servile du XIXe siècle par un effort pour retrouver leurs cultures originelles et sauvegarder leur patrimoine intellectuel, religieux et social, tout en utilisant les valeurs techniques et médiatiques modernes d'Europe ou d'Amérique. Voir aussi le dossier arabe (monde). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arabe (monde) - Histoire - Domination ottomane et renouveau arabe arabe (monde) - Histoire - Unité et divisions Arabie Saoudite - Histoire babisme FIS (Front islamique du salut) Frères musulmans intégrisme intégrisme - Intégrismes juif et musulman panislamisme wahhabites Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie - Histoire - Foyers de civilisation de l'Ouest Les livres Mecque (La), page 3115, volume 6 islam - le prêche de Mahomet, page 2595, volume 5 La doctrine La doctrine de l'isl?m est fondée d'une part sur le Coran, le « Livre de la révélation «, et d'autre part sur la Tradition (sunna), ainsi que sur les récits des paroles et actes du Prophète, les had?th. Le dogme est simple pour l'essentiel : l'isl?m est un strict monothéisme. Le musulman ne reconnaît qu'un seul Dieu personnel (All?h), sans associé, à la fois transcendant et immanent. L'isl?m se distingue ainsi du christianisme, qu'il considère comme polythéiste en raison de la Sainte Trinité. Il insiste particulièrement sur l'omnipotence et la transcendance divines, ainsi que sur la faiblesse de l'homme, qui doit, pour mener une vie juste, s'en remettre entièrement à la volonté d'All?h. En réalité, loin d'être un fatalisme aveugle comme on a voulu le faire croire, la dogmatique musulmane tente de concilier la toute-puissance divine avec le libre arbitre et la responsabilité de l'individu. L'isl?m ne fait théoriquement pas de différence entre le religieux, l'éthique et le juridique : c'est un système global de dogmes et de prescriptions tirés du Coran et des had?th qui ordonne la vie du croyant, aussi bien sur le plan de la foi et du rituel que sur celui du droit, civil ou pénal, et qui régit également les transactions économiques tout comme la politique. On appelle oulémas (en arabe 'ulam?) ceux qui se spécialisent dans l'étude et les commentaires du Coran et des had?th : ce sont plus des lettrés que des religieux, car en isl?m il n'y a en théorie pas de clergé. Les oulémas sont formés dans des universités religieuses, les médersas (madras?t), où ils s'occupent de théologie ou de droit. Les mollahs sont de simples fidèles, parfois formés par des oulémas, qui sont chargés de la direction de la prière dans les mosquées. Cette absence de clergé régulier fait qu'il n'existe pas de véritable frontière entre la vie civile et la vie religieuse. La loi isl?mique, ou char?'a, est l'ensemble des prescriptions imposées aux croyants, qu'elles soient rituelles (gestes de la prière) ou juridiques. La partie proprement juridique (fiqh) fait l'objet d'un développement spécifique : c'est le juge religieux, ou cadi, qui est chargé d'appliquer la char?'a. Dans chaque pays musulman se trouve également un grand 'al?m , ou grand m uft?, qui est chargé de veiller à l'application du droit musulman. Ce dernier n'est pas, comme le droit romain, constitué par une série de concepts s'appuyant sur des principes. Il repose au contraire entièrement sur les prescriptions du Coran, ou bien sur les inférences faites à partir de cas précis dans le Livre et complétées par des exemples concrets tirés de la sunn?. C'est donc un droit casuistique (c'est-àdire fondé sur l'étude de cas précis) et analogique (on part d'un exemple pour en tirer une loi générale). Sur le plan du dogme, l'isl?m dérive en dernière analyse du judaïsme, non sans avoir subi une influence chrétienne. Il a cependant suivi une évolution propre et originale en fonction de la synthèse opérée à l'origine par Mahomet et de l'histoire des sociétés musulmanes. Le paradis est promis au fidèle qui, immédiatement après la mort, subira avec succès l'interrogatoire des deux anges, Munkar et Nak?r, sur sa foi ; après avoir séjourné dans sa tombe, il entrera au paradis lors du Jugement dernier. Le musulman pécheur et le mécréant iront en enfer d'où, après le châtiment, ils pourront rejoindre le paradis. À la fin des temps, l'Ange exterminateur surgira, dévastant la Terre, mais il sera vaincu par Jésus ressuscité, qui fera régner le bonheur et la paix pendant quarante ans avant que n'arrive le jour du Jugement dernier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allah cadi Coran hadith imam Mahomet ouléma Les livres islam - la vision de Mahomet, page 2594, volume 5 islam - manuscrit enluminé, page 2596, volume 5 islam - élève nigérien d'une école coranique, page 2596, volume 5 Le rituel Le rituel islamique comporte cinq obligations fondamentales, appelées les cinq piliers de l'isl?m. La première est la profession de foi (chah?da) que doit formuler le croyant : « Il n'y a de divinité que Dieu, et Muhammad est son envoyé. « La deuxième est la prière rituelle (sal?t) que doit exécuter, après ablutions, chaque fidèle cinq fois par jour, au lever du soleil (sal?t al-fajr), à midi (sal?t ad-dohr), entre midi et le coucher du soleil (sal?t al-'asr), au coucher du soleil (sal?t al-maghreb), puis une heure après ce coucher (sal?t al-ich'a'), et qui consiste en une suite déterminée de prosternations et autres postures, ponctuée par la récitation de certaines formules pieuses. La troisième est le jeûne (sawm), qui doit être observé pendant le mois de ramad?n ; il exige des fidèles l'abstinence diurne de toute alimentation, de l'usage du tabac et des rapports sexuels. La quatrième est l'aumône, devenue dîme légale (zak?t) : c'est une taxe payée par les riches en faveur des pauvres, transformée souvent en un simple impôt. La cinquième est le pèlerinage (hadjdj) à entreprendre au moins une fois dans sa vie par le fidèle, si sa santé et ses ressources le lui permettent : il doit se rendre à La Mecque, faire le tour de la Ka'ba, embrasser la Pierre noire qui y est enchâssée et accomplir divers autres rites. La plupart des pèlerins vont ensuite vénérer le tombeau du Prophète, à Médine. Ce pèlerinage symbolise la profonde unité religieuse et la solidarité des musulmans pardessus les frontières de leurs États respectifs et leurs différences d'écoles ou de sectes. Les deux principales fêtes se placent après le ramad?n (rupture du jeûne) et pendant le pèlerinage (fête des Sacrifices). Les cinq prescriptions de l'isl?m ne comportent donc pas la guerre juste (jih?d), qui fut surtout une nécessité pratique à l'époque de Mahomet. Mais les gouvernants musulmans ont souvent exploité, pour mobiliser leurs sujets, les rares versets du Coran qui s'y rapportent. Par ailleurs, la tolérance religieuse est expressément prescrite par le Coran, à plusieurs reprises : « Pas de contrainte en religion. La bonne direction se distingue assez de l'égarement. « D'autres prescriptions, bien que moins fondamentales, caractérisent également le comportement des fidèles : tels l'interdit qui porte sur la consommation de viande de porc et des boissons alcoolisées et celui qui concerne la représentation des êtres vivants (par crainte de l'idolâtrie). L'usage de la circoncision, bien que non mentionné dans le Coran, traduit extérieurement l'appartenance à la communauté islamique, mais on observe également cette coutume dans nombre d'autres régions ou religions, chez les juifs notamment. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abstinence - 1.RELIGION Aïd el-Kebir Aïd el-Seghir calendrier - Les principaux systèmes calendaires - Le calendrier musulman circoncision Coran djihad hadj jeûne Ka'ba mahdi Mahomet Mecque (La) ramadan Les livres pèlerinage - musulmans vêtus de l'irham débarquant pour le hadj, à Jeddah, page 3795, volume 7 Égypte - l'islam dans l'Égypte contemporaine, page 1597, volume 3 islam - pèlerinage à La Mecque, ville sainte de l'islam, en Arabie Saoudite, page 2597, volume 5 islam - prière du vendredi, page 2598, volume 5 L'évolution de l'isl?m La communauté musulmane s'est, au cours des âges, divisée en plusieurs tendances, dont chacune a ses opinions propres en matière de dogme, d'organisation sociale et de rites. La majorité des musulmans appartient aux quatre « écoles « sunnites, qui se proclament fidèles à la sunn?. Cependant, l'isl?m a connu plusieurs schismes, dont le plus considérable fut celui du ch?'isme. Les ch?'ites sont les partisans légitimistes de la famille du Prophète et des descendants de 'Al? ('Al?, l'époux de Fatim?, fille de Mahomet, en eut deux fils, Hassan et Hussein). Les ch?'ites s'opposèrent dès les débuts de l'isl?m aux partisans de Mu'?wiya, secrétaire de Mahomet et fondateur de la dynastie des Omeyyades, qui refusa de reconnaître 'Al? et se fit élire calife à sa place en 658. Les ch?'ites, après qu'ils furent vaincus à la suite d'une confrontation militaire et que Hussein fut tué, développèrent une théologie originale, centrée sur le retour attendu de l'« im?m caché «, un descendant direct de Mahomet, qui doit revenir afin d'assurer le règne de la justice sur terre. Le ch ?'isme ne fut officiellement adopté que par la Perse, au XVI e siècle, donnant naissance à un clergé structuré où les religieux se nomment a y ?toll?h. Mais il inspira d'autres mouvements de pensée, comme celui des ismaéliens (adopté par les F ?timides, en Égypte), créé vers la fin du VIIIe siècle (l'im?m Da'jfar as-Sad?k ayant désigné comme son successeur son fils cadet, aux dépens d'Ism?'?l, son fils aîné). Les ismaéliens se divisèrent ensuite en plusieurs sectes, parmi lesquelles on compte celle des H?shish?n, appelés « assassins « par les croisés. Se développèrent également très tôt de nombreux courants mystiques, comme celui des s ?fi (ou soufis) dont les adeptes vénèrent de saints patrons et qui donnèrent naissance à d'innombrables confréries (ou « ordres «), telles celles des derviches (« pauvres «), fondées par le poète mystique Djal?l ad-D?n ar-R?m ?, ou encore la secte des alaouites (ou nosairis) ; cette dernière, qui a divinisé 'Al?, remonte au IXe siècle et compterait environ un million d'adeptes en Syrie. Les Druzes, établis en Syrie et au Liban, constituent encore une autre secte qui, depuis le XIe siècle, vénère le calife al-H?kim. L'isl?m moderne se trouve par ailleurs confronté à divers problèmes, dogmatiques et autres, pour la plupart liés au progrès et au changement progressif des mentalités. Le domaine dans lequel la tradition musulmane se heurte le plus souvent aux impératifs et aux valeurs du monde moderne est la condition de la femme, celle-ci étant soumise à trois lois coraniques : la polygamie, le droit de j abr ( mariage des mineures sans les consulter) et la répudiation unilatérale. Le port du voile n'est cependant pas une obligation religieuse et est simplement un usage laïc. Ces coutumes ont été battues en brèche dans des États qui, comme l'Égypte ou d'autres au Moyen-Orient, ont des gouvernements résolument laïcs. Au contraire, elles sont au coeur de la société dans un État comme l'Iran, qui a accompli une révolution islamique, et pourraient l'être dans d'autres encore - Afgh?nist?n, Algérie - si les courants fondamentalistes de l'isl?m qui y sont à l'oeuvre venaient à prendre le pouvoir. Toute la philosophie de pensée à laquelle on donne le nom d'intégrisme musulman ne vise à rien d'autre qu'à la transformation de la société, jugée trop occidentalisée, par la soumission des institutions d'État et de la vie publique à la loi coranique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alaouites Assassins ayatollah chi'ites derviche Djalal ad-Din ar-Rumi Djihad islamique Druzes Fatima Fatimides intégrisme ismaéliens Mahomet soufisme sunnites Les médias islam - les musulmans dans le monde Les livres Indonésie - prière du vendredi, page 2507, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats zawiya Les livres mosquée - la prière du vendredi, page 3301, volume 6 Beaux-arts L'art islamique fleurit à partir du milieu du VIIe siècle. Malgré l'extension de l'isl?m de l'Asie à l'Espagne, cet art présente à de nombreux égards une remarquable unité, qui se dégagea au IXe siècle des traditions hellénistiques de Syrie, chrétiennes de Byzance et sassanides de Perse. Ses multiples manifestations partagent un trait commun : l'absence d'êtres animés, hommes ou animaux, dont la représentation fut interdite pour des raisons religieuses. Aussi l'activité artistique fut-elle surtout notable dans l'ornementation stylisée et abstraite. Cependant, cette interdiction ne fut pas absolue : les oeuvres d'art et l'architecture profanes, comme les palais des Omeyyades (660-750) en Jordanie et en Syrie ou celui des 'Abb?ssides (750-1258) à S?marr? (Irak), échappèrent à cette proscription. C'est dans les édifices religieux, les mosquées, les médersas, etc., que se déploya avec le plus d'exubérance l'imagination créatrice des artistes : la mosquée de 'Omar (fin du VIIe siècle) à Jérusalem, celle des Omeyyades à Damas (VIIIe siècle), la Grande Mosquée de Kairouan (VIIIe -IXe siècle) ou la Grande Mosquée de Cordoue (Xe siècle) en offrent autant d'exemples. Un des plus beaux monuments de l'architecture profane est le palais mauresque de l'Alhambra (XIIIe -XIVe siècle), à Grenade, en Espagne. Les intérieurs présentent, d'ordinaire, un luxe prodigieux de décoration. Les moindres surfaces sont recouvertes de rinceaux de feuillage très stylisés et de motifs géométriques : rosaces, frises en festons (arabesques). Également caractéristique est l'emploi de la colonne, de l'arc en plein cintre, de l'arc mauresque outrepassé (ou en fer à cheval), de petites coupoles, de niches superposées et, à partir du XII e s iècle, de voûtes ornées de stalactites. Les productions les plus remarquables de l'art décoratif sont les tapis (issus de très anciennes traditions, notamment perses), les tissages, la céramique (marquée par les techniques des potiers d'Iran et d'Irak, avec leurs procédés de glaçure), célèbre en Turquie avec Iznik (XVIe siècle), les bronzes, les cuivres damasquinés (baptistère de Saint Louis, fin du XIII e siècle-début du XIVe siècle, conservé au musée du Louvre) et les cuirs. Le verre soufflé s'enrichit au XIIe siècle de l'invention du verre émaillé par les Égyptiens et Syriens. La sculpture sur bois a permis de maîtriser aussi bien le relief et l'incrustation que l'assemblage de panneaux aux figures géométriques. L'art du livre, fondé sur la calligraphie, l'enluminure et la miniature, qui n'ornait que les textes profanes, se développa dans les milieux de cour. Parmi les oeuvres les plus remarquables figure par exemple le Livre des rois , commandé par le souverain séfévide Sh?h Tahm ?sp (1524-1576) et auquel collabora l'artiste Sult ?n Muhammad. Les textes sacrés, Coran et had ?th, sont ornés de motifs végétaux ou géométriques. À toutes les époques, l'écriture décorative a été l'un des moyens d'expression caractéristiques de l'art musulman. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alhambra calligraphie calligraphie - Dans l'islam Cordoue Damas Kairouan Maghreb - Beaux-arts Maroc - Arts - Beaux-arts minaret mosquée Omar (mosquée d') Samarra tapis tapis - Tapis d'Orient techniques (histoire des) - La transition islamo-byzantine Tunisie - Arts - Beaux-arts Les livres Damas - la capitale syrienne au XVIIe siècle, page 1369, volume 3 Damas - la grande cour de la grande Mosquée des Omeyyades, page 1369, volume 3 mosquée - la Mosquée bleue, page 3301, volume 6 islam - plan de la mosquée de Médine, miniature persane du XVIIe siècle, page 2594, volume 5 islam - détail de la façade ouest de la Grande Mosquée de Cordoue (VIIIe-Xe siècle), page 2595, volume 5 islam - la mosquée Qarawiyyin de Fès (Maroc), page 2595, volume 5 islam - le minaret de la mosquée Az-Zaytuna, à Tunis, page 2599, volume 5 Musique De l'Indonésie à l'Espagne, l'isl?m a marqué les traditions musicales de pays fort différents. Ces musiques renvoient toutes à une tradition ancrée sur les bords orientaux et méridionaux de la Méditerranée. La musique savante et les théories qui la définissent, issues de la Perse et de la Turquie, offrent une grande homogénéité. En revanche, les musiques populaires varient à la mesure des diversités régionales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arabe (monde) - Musique Sayfuddin ibn al-Faqir al-Baghdadi Philosophie L'historien de la philosophie occidentale limite volontiers la philosophie islamique aux seules oeuvres des fal?sifa (philosophes) ; il faut remarquer cependant que les termes de falsafa et faylas?f , traduction arabe de termes grecs, ne correspondent pas exactement aux notions de « philosophie « et de « philosophe « telles que nous les entendons. Dans cette perspective, deux traits marquants de la philosophie islamique ont été particulièrement retenus par l'Occident. D'une part, la diffusion de la pensée grecque dans le monde islamique s'effectua par les traductions en arabe. Elles se succédèrent à un rythme soutenu dès la deuxième moitié du VIIIe siècle. La Théologie, attribuée à Aristote mais qui était en fait une paraphrase des Ennéades IV-VI de Plotin (vers 205-270), eut une influence considérable. Au milieu du Xe siècle, tout le Corpus aristotelicum, trois dialogues de Platon, un nombre important des commentateurs d'Aristote, des extraits significatifs de traités de Proclus et un très grand nombre des ouvrages apocryphes attribués à Platon, à Aristote et à d'autres furent traduits en arabe, soit directement du grec, soit par l'intermédiaire du syriaque. D'autre part, l'Occident a retenu les oeuvres des penseurs islamiques traduites en latin par la scolastique médiévale, à Tolède et en Sicile : al-Kind? (vers 786-vers 873), auteur de De intellectu, liber introductorius in artem logicae demonstrationis, faisait surtout oeuvre de vulgarisateur ; il défendait la thèse de la création ex nihilo du monde par Dieu et tenait, à la manière platonicienne et plotinienne, l'âme pour une substance spirituelle, d'essence divine. Al-F?r?b? (872-950) ensuite (Opinions des habitants de la Cité vertueuse, Conciliation de Platon et d'Aristote), surnommé le Magister secundus, Aristote étant le Magister primus, tenta la première grande synthèse entre Platon et Aristote, expliqua la genèse du monde à l'aide de la théorie plotinienne de l'émanation et, en philosophie politique, opposa la cité vertueuse à la cité ignorante, la cité immorale, la cité versatile et la cité égarée. Avicenne (Ibn S?n? en arabe, 985-1036), dont l'oeuvre immense (al-Qanun [le Canon de médecine] ; al-Kit?b ach-chifa' [le Livre de la guérison], grande somme de philosophie) marqua l'Occident médiéval, s'efforça de fonder une « philosophie orientale «, en développant une thématique proche de celle d'al-F?r?b?. Averroès enfin (Ibn Rushd en arabe, 1126-1198) est l'éminent représentant de l'Occident musulman. Son oeuvre se partage en deux grands groupes : les commentaires des livres d'Aristote et les oeuvres personnelles, dont Destruction de la destruction. Attentif à restaurer la pensée d'Aristote, il s'opposa aux critiques d'al-Ghaz?li à l'encontre des philosophes et affirma l'accord de la religion et de la philosophie, également soucieuses du vrai. Si cette analyse peut satisfaire quiconque est attaché à la distinction entre la philosophie et la religion, elle apparaît réductrice aux yeux de l'orientaliste, qui ne peut admettre la validité d'une telle distinction dans la mesure où « elle présuppose une sécularisation dont l'idée ne pouvait venir en isl?m, pour la première raison que l'isl?m n'a pas connu le phénomène Église, avec ses implications et ses conséquences « (Henry Corbin, Histoire de la philosophie islamique ). Aussi le Coran, la tradition prophétique, et celle des im?ms pour le ch?'isme, sont-ils reconnus comme les sources fondamentales de la pensée islamique, et lui assurent-ils sa spécificité. Deux tendances religieuses se manifestent dans l'isl?m : une tendance exotérique, représentée par le kal?m (théologie) sunnite et une tendance ésotérique, assumée par le ch?'isme et le soufisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arabe (monde) - Littérature Averroès Avicenne Farabi (Abu Nasr Muhammad ibn Muhammad ibn Tarhan, dit al-) Ghazali (Abu Hamid Muhammad al-) Kindi (Abu Yusuf Ya'qub ibn Ishaq, dit al-) Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques J. Berque, l'Isl?m au défi, Gallimard, Paris, 1980. M.A. Boisard, l'Isl?m, la philosophie et les sciences, UNESCO, Paris, 1981. F. Burgat, l'Islamisme en face, La Découverte, Paris, 1995. H. Corbin, Histoire de la philosophie islamique, Gallimard, Paris, 1986. D. Sourdel, l'Isl?m, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1992 (1949).

« Mahomet Mecque (La) Médine prophète révélation Les livres Mahomet, page 2983, volume 6 Le temps des conquêtes. Après la mort de Mahomet, l'islām, sous l'impulsion de quatre califes (de l'arabe khal īf , « successeur »), Ab ū Bakr as-Sad īk, ‘Omar ibn al-Khatt āb, ‘Othm ān ibn ‘Aff ān et ‘Al ī (le gendre et cousin de Mahomet), prit en peu de temps une extension qui engloba la plupart des tribus arabes.

Celles-ci se lancèrent alors dans des expéditions de razzias vers les pays du nord et, en quelques décennies, en raison de la décadence des gouvernements byzantins et sassanides, purent conquérir sous la bannière de l'isl ām un immense empire, dont la plupart des habitants se convertirent de bon gré à la nouvelle religion.

Les chefs arabes, voyant qu'il leur avait été aisé de pénétrer dans les États désorganisés de Syrie, de Palestine et de Mésopotamie, abandonnèrent leur politique de pillage et, de marchands brigands, se firent administrateurs, se nommant eux-mêmes gouverneurs des cités conquises.

Enrichis par leurs premières conquêtes et aidés d'une armée grossie par de nombreux éléments nouveaux convertis à l'isl ām, les califes partirent alors à l'assaut de l'Égypte (qui succomba rapidement en 642, alors qu'elle était devenue perse, puis retombée depuis peu aux mains des Byzantins) et de la Tripolitaine.

À l'est, l'Empire perse fut facilement envahi, puis les conquérants musulmans passèrent en Asie centrale et s'établirent en Inde occidentale (712). Dans le nord de l'Afrique, les troupes islamisées arrivèrent à Tanger et un de leur chefs, Tar īk ibn Ziyy ād, réussit en 711 à prendre pied sur la péninsule Ibérique.

Toute l'Ibérie tomba alors sous leur coupe, à l'exception toutefois des marches pyrénéennes et des Asturies, qui demeurèrent le fief des Wisigoths chrétiens. Certaines bandes musulmanes parvinrent cependant à franchir les Pyrénées et s'installèrent dans les environs de Toulouse.

Une de leurs avant-gardes fut anéantie en 732 par Charles Martel, près de Poitiers.

Les musulmans, qui avaient échoué devant Byzance en 718, s'installèrent en Sicile, à Malte, et firent des incursions en Italie du Sud : ils contrôlèrent alors tout le Bassin méditerranéen et le Proche-Orient, depuis leur capitale de Damas. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Ali Abu Bakr Afrique - Histoire - Afrique du Nord arabe (monde) - Histoire - Les conquêtes arabes Byzance - Histoire - L'Empire hellénique (717-1204) - La période d'organisation (717-867) Byzance - Histoire - L'Empire universel (395-717) - Héraclius et la conquête arabe califat Damas Égypte - Histoire - De la conquête perse à l'Empire byzantin Espagne - Histoire - La genèse du royaume Irak - Histoire - L'islam et les califes Iran - Histoire - La Perse islamique Maroc - Histoire - L'invasion arabe Moyen Âge - Les limites géographiques du monde médiéval Omar - Omar Ier Omar - Omar II Poitiers. »

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