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L'oeil fonctionne à la manière d'un appareil photographique.

Publié le 16/11/2013

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L'oeil fonctionne à la manière d'un appareil photographique. L'iris agit comme un diaphragme en fonction de l'ouverture de la pupille. Il contrôle la quantité de lumière utile à la rétine. Le cristallin joue le rôle d'une lentille. Il dirige les rayons lumineux pour que l'image des objets se forme exactement sur la rétine. En fonction de la distance de l'objet, il peut plus ou moins se contracter. La rétine agit comme une pellicule photographique. Ce sont les réactions chimiques provoquées par l'arrivée de la lumière qui excitent les cellules nerveuses, qui transmettent leur message au cerveau par le nerf optique. L'oeil est l'organe de la vision, logé dans l'orbite osseuse ; il est relié au cerveau par le nerf optique. Anatomie Le globe oculaire. Le globe oculaire a grossièrement la forme d'une sphère de 25 mm de diamètre, qui est séparée des parois osseuses de l'orbite par un matelas graisseux jouant le rôle d'amortisseur en cas de choc. La paroi du globe oculaire comprend trois enveloppes concentriques. L'enveloppe la plus externe, la sclérotique, épaisse et solide, donne l'aspect du blanc de l'oeil et se prolonge en avant par la cornée transparente, qui se comporte comme un hublot par lequel passent les rayons lumineux. L'enveloppe intermédiaire, l'uvée, est constituée de segments : la choroïde occupe l'arrière de l'oeil ; elle s'épaissit vers l'avant en un corps qui contient le muscle ciliaire permettant l'accommodation, puis se prolonge par l'iris qui donne la couleur de l'oeil ; l'iris présente une ouverture centrale, l'orifice de la pupille, dont la taille varie selon la luminosité grâce au muscle irien. La pupille s'ouvre (ou se dilate) dans l'obscurité pour faciliter le passage des rayons lumineux. Au contraire, elle se ferme (ou se contracte) si la lumière est intense, pour éviter l'éblouissement. En dehors de la choroïde, l'enveloppe interne, la rétine, est la membrane sensorielle de l'oeil. Elle est constituée de deux couches cellulaires normalement accolées (c'est la séparation pathologique de ces deux couches qu'on appelle décollement de la rétine). Les fibres nerveuses connectées aux cellules visuelles convergent vers un petit orifice postérieur, la papille, où elles forment le nerf optique. Le contenu du globe oculaire est composé de deux milieux transparents. Le cristallin, lentille transparente suspendue au corps ciliaire par les fibres de la zonule située juste derrière la pupille, sépare l'humeur aqueuse, très fluide, en avant, et le corps vitré, très visqueux, en arrière. Ces deux liquides limpides permettent la conduction de la lumière. La dégénérescence du cristallin est connue sous le nom de cataracte. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accommodation ciliaire (corps) cornée cristallin décollement rétinien pupille [1] rétine Les organes annexes de l'oeil. Les paupières ferment l'orbite en avant. Elles sont formées d'une charpente fibroélastique (le tarse), sur laquelle s'appuie la peau, qui contient le muscle orbiculaire (responsable de la fermeture de la fente palpébrale) et le muscle releveur de la paupière supérieure. Le bord libre des paupières porte les cils. La conjonctive est une fine membrane qui tapisse la face postérieure des paupières et se réfléchit sur le globe oculaire. L'inflammation de la conjonctive est désignée sous le nom de conjonctivite. L'appareil lacrymal comporte une glande principale logée au-dessus de l'oeil, mais de nombreuses cellules dispersées contribuent également à sécréter en permanence des larmes pour lubrifier l'oeil. Les larmes s'évacuent par deux orifices percés dans le rebord de la paupière, pénètrent dans le sac lacrymal pour rejoindre les fosses nasales. Six muscles oculomoteurs, tendus des parois orbitaires au globe oculaire, permettent tous les mouvements du regard. Six nerfs intracrâniens participent à l'innervation de l'oeil. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats conjonctivite lacrymal Complétez votre recherche en consultant : Les livres embryogenèse - un exemple d'organogenèse : la formation de l'oeil, page 1645, volume 3 oeil - schémas de l'oeil, page 3541, volume 7 Physiologie La vision comporte une phase optique, puis une phase neurologique. La phase optique. Les rayons lumineux traversent d'avant en arrière la cornée, l'humeur aqueuse, l'iris, le cristallin et le corps vitré pour parvenir à la rétine. Ils sont réfractés à travers la cornée et le cristallin pour se focaliser sur la rétine, où se forme une image réelle, nette et renversée, comme dans un appareil photographique. C'est par la mesure de l'acuité visuelle que l'on apprécie la netteté de l'image. Pour voir nettement les objets rapprochés, le cristallin modifie sa courbure afin d'être plus convergent et d'éviter que l'image ne se forme en arrière de la rétine. Ce phénomène, l'accommodation, se fait de façon réflexe, sans contrôle de la volonté. L'élasticité du cristallin diminuant avec l'âge, la puissance d'accommodation s'abaisse ; entre 40 et 60 ans, il devient nécessaire d'avoir des verres convergents qui suppléent la déficience du cristallin pour la vision de près (la lecture par exemple). Cette perte de la puissance d'accommodation avec l'âge s'appelle la presbytie. Il arrive que l'oeil présente des défauts optiques. En cas de myopie, les images se forment en avant de la rétine ; la vision de loin est floue et des verres divergents sont nécessaires pour reculer l'image sur la rétine. En cas d'hypermétropie, les images se forment en arrière de la rétine. L'accommodation permanente est nécessaire pour amener des images sur la rétine, mais elle provoque une fatigue visuelle ; des verres convergents sont nécessaires pour avancer l'image sur la rétine. En cas d'astigmatisme, les images sont déformées par une cornée imparfaitement sphérique ; des verres cylindriques sont nécessaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accommodation acuité visuelle astigmatisme cornée cristallin hypermétropie mydriase myopie myosis presbytie rétine Les médias oeil La phase neurologique. Sur la rétine, la lumière décompose le pourpre rétinien, ce qui stimule les cellules visuelles. Il existe deux types de cellules visuelles, les cônes et les bâtonnets. Les cônes permettent la perception des couleurs ; les bâtonnets, utilisés en cas de lumière faible, apprécient l'intensité lumineuse, mais ne permettent pas de discriminer les couleurs. L'image est ainsi codée en millions d'influx nerveux transmis par les voies optiques au cerveau occipital, où naît une sensation visuelle tridimensionnelle. Les deux yeux sont animés dans la même direction. Le cerveau fusionne donc deux images identiques, mais légèrement décalées, ce qui permet la perception du relief. La vision est définitivement altérée (amblyopie) si l'oeil voit mal dans les premières années de la vie, car, dans ces conditions, les voies nerveuses se développent difficilement. C'est dire l'intérêt du dépistage précoce des déficits visuels. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amblyopie bâtonnet couleur - La perception de la couleur héméralopie rétine système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - La sensibilité Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats lumière sens [1] stéréoscopie Les livres oeil - le champ visuel, page 3542, volume 7 oeil - les voies optiques de la rétine au cerveau, page 3542, volume 7 oeil - anomalies de la vision, page 3543, volume 7 L'examen et le traitement des yeux L'examen ophtalmologique courant comporte différentes étapes. La mesure de l'acuité visuelle s'effectue oeil par oeil en faisant lire des lettres de taille progressivement décroissante ou en faisant reconnaître des objets familiers s'il s'agit d'un enfant. L'étude du globe oculaire se fait à l'aide d'une loupe très puissante : le biomicroscope. La mesure de la tension oculaire est effectuée pour dépister un glaucome. Enfin, l'examen du fond d'oeil permet de visualiser directement la rétine, les vaisseaux rétiniens et le nerf optique. Cette étape de l'examen ophtalmologique est particulièrement utile pour dépister un décollement de la rétine. D'autres techniques plus spécialisées peuvent être utilisées en fonction de la pathologie en cause : angiographie rétinienne, champ visuel, échographie, électrophysiologie (laser). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats angiographie échographie électrophysiologie fond d'oeil laser - Les spécificités du rayonnement laser Les maladies de l'oeil. La rougeur d'un oeil est fréquente. Si elle n'est pas associée à une baisse de l'acuité visuelle, elle traduit, dans la majorité des cas, une affection bénigne. Il est facile de reconnaître une hémorragie sous-conjonctivale, banale et très fréquente. Il s'agit d'une petite plaque de sang sous la conjonctive, qui occupe une partie de l'oeil. Elle ne s'accompagne d'aucune douleur, d'aucun trouble de la vision. Provoquée par une fragilité locale des vaisseaux capillaires, elle ne nécessite aucun traitement et guérira spontanément. Quand l'oeil rouge est douloureux ou qu'il s'accompagne de troubles visuels, il est important de consulter rapidement un médecin ophtalmologiste, qui diagnostiquera l'affection causale. La conjonctivite se traduit fréquemment par une rougeur de l'oeil, avec des picotements et des sécrétions conjonctivales (paupières et cils collés le matin). L'ulcération de la cornée est caractérisée par une douleur locale très importante, qui augmente avec la lumière ; elle est plus fréquente chez les porteurs de lentilles de contact. L'oeil atteint d'un glaucome est également très rouge ; la cornée est trouble. La vision est floue du côté atteint. Le glaucome traumatique constitue une urgence ophtalmologique qui doit être traitée dans les heures qui suivent sa survenue. La conjonctivite est une inflammation de la conjonctive. Affection bénigne très fréquente, elle se manifeste par une rougeur de l'oeil et une sensation de démangeaison au niveau de l'oeil. La conjonctivite guérit rapidement grâce à l'instillation d'un collyre antiseptique. Le décollement de la rétine est une affection fréquente qui touche particulièrement les sujets atteints d'une myopie marquée. Le décollement est d'abord partiel ; à ce stade, il se manifeste par des sensations visuelles inhabituelles (impression d'éclairs brillants ou de points noirs). L'examen du fond d'oeil permet d'effectuer le diagnostic, et l'on peut dès lors proposer un traitement par laser. Le principe de ce traitement est de provoquer de petites lésions locales, qui, en cicatrisant, vont être à l'origine d'un réaccolement des deux couches de la rétine. S'il n'y a aucune intervention, le décollement va se poursuivre et provoquer une importante baisse de l'acuité visuelle. L'opération chirurgicale deviendra nécessaire. La cataracte est une affection fréquente qui touche le sujet âgé. Elle est provoquée par la dégénérescence du cristallin, qui devient progressivement opaque. Au début de l'affection, on tente d'arrêter l'évolution par un traitement médical à base de collyre. En cas de déficit visuel grave, une opération chirurgicale est nécessaire. Cette intervention, tout à fait bénigne, consiste simplement à extraire le cristallin opaque, que l'on remplace par un cristallin artificiel en matière plastique. Le glaucome est une maladie caractérisée par une augmentation de la pression à l'intérieur de l'oeil, due à la présence d'une trop grande quantité d'humeur aqueuse. La pression oculaire peut augmenter soit parce que le corps ciliaire sécrète trop d'humeur aqueuse, soit parce que l'humeur aqueuse n'est plus évacuée normalement par l'oeil. Le glaucome peut entraîner une baisse de la vision, mais, aujourd'hui, cette maladie est généralement recherchée et dépistée de façon systématique par le médecin ophtalmologiste. Elle est le plus souvent bien contrôlée par un traitement médical. Les défauts optiques que peut présenter l'oeil, myopie, hypermétropie, astigmatisme, peuvent être corrigés par le port de lunettes à verres divergents, convergents ou cylindriques. Les lentilles de contact peuvent remplacer les lunettes. Elles présentent un avantage esthétique, et ne réduisent pas le champ visuel. Les lentilles souples utilisées actuellement sont beaucoup plus facilement tolérées que les anciennes lentilles dures, mais elles doivent être scrupuleusement entretenues. On tente maintenant de mettre au point des lentilles à forte hydratation, qui pourraient être portées plusieurs jours, voire plusieurs semaines de suite. Il est également possible de proposer au sujet atteint de myopie sévère une opération chirurgicale bénigne, qui permet de corriger l'anomalie optique de l'oeil et de retrouver une acuité visuelle parfaite et définitive. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats achromatopsie acuité visuelle amaurose astigmatisme cataracte cécité ciliaire (corps) conjonctivite cornée cristallin daltonisme décollement rétinien dyschromatopsie glaucome hémianopsie hypermétropie lentille - 2.OPTIQUE lunettes myasthénie mydriase myopie névrite optique rétine rétinopathie Les livres chirurgie de l'oeil au laser, page 1083, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dioptrie ophtalmologie orthoptie strabisme Les livres oeil - examen du fond d'oeil, page 3540, volume 7 oeil - scanner de la région orbitaire, page 3540, volume 7 oeil - opération de l'oeil en microchirurgie, page 3543, volume 7 oeil - examen du fond d'oeil après électrocoagulation au laser, page 3543, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques C. Bonnet, la Perception visuelle, Belin, Paris, 1984. A. Perceval, la Vision, PUF, « Que sais-je ? », Paris, 1980. Y. Pouliquen, la Cataracte, Hermann, Paris, 1990 ; la Transparence de l'oeil, Odile Jacob, Paris, 1994. M. Steriade, Physiologie des voies nerveuses et des centres visuels, Masson, Paris, 1969.

« de la paupière, pénètrent dans le sac lacrymal pour rejoindre les fosses nasales.

Six muscles oculomoteurs, tendus des parois orbitaires au globe oculaire, permettent tous les mouvements du regard.

Six nerfs intracrâniens participent à l'innervation de l'œil. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats conjonctivite lacrymal Complétez votre recherche en consultant : Les livres embryogenèse - un exemple d'organogenèse : la formation de l'œil, page 1645, volume 3 œil - schémas de l'œil, page 3541, volume 7 Physiologie La vision comporte une phase optique, puis une phase neurologique. La phase optique. Les rayons lumineux traversent d'avant en arrière la cornée, l'humeur aqueuse, l'iris, le cristallin et le corps vitré pour parvenir à la rétine.

Ils sont réfractés à travers la cornée et le cristallin pour se focaliser sur la rétine, où se forme une image réelle, nette et renversée, comme dans un appareil photographique.

C'est par la mesure de l'acuité visuelle que l'on apprécie la netteté de l'image.

Pour voir nettement les objets rapprochés, le cristallin modifie sa courbure afin d'être plus convergent et d'éviter que l'image ne se forme en arrière de la rétine.

Ce phénomène, l'accommodation, se fait de façon réflexe, sans contrôle de la volonté.

L'élasticité du cristallin diminuant avec l'âge, la puissance d'accommodation s'abaisse ; entre 40 et 60 ans, il devient nécessaire d'avoir des verres convergents qui suppléent la déficience du cristallin pour la vision de près (la lecture par exemple).

Cette perte de la puissance d'accommodation avec l'âge s'appelle la presbytie. Il arrive que l'œil présente des défauts optiques.

En cas de myopie, les images se forment en avant de la rétine ; la vision de loin est floue et des verres divergents sont nécessaires pour reculer l'image sur la rétine.

En cas d'hypermétropie, les images se forment en arrière de la rétine.

L'accommodation permanente est nécessaire pour amener des images sur la rétine, mais elle provoque une fatigue visuelle ; des verres convergents sont nécessaires pour avancer l'image sur la rétine.

En cas d'astigmatisme, les images sont déformées par une cornée imparfaitement sphérique ; des verres cylindriques sont nécessaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accommodation acuité visuelle astigmatisme cornée cristallin hypermétropie mydriase myopie myosis presbytie rétine Les médias œil La phase neurologique.. »

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