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nomadisme.

Publié le 16/11/2013

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nomadisme. n.m., mode de vie caractérisé par des déplacements continuels de population, sans habitat fixe. Les groupes humains dont l'économie repose sur la cueillette, la chasse ou, parfois, la pêche parcourent ainsi en permanence d'immenses espaces en fonction des alternances saisonnières ou en fonction des migrations animales. L'agriculture itinérante avec déplacement périodique des villages peut être considérée comme une forme de nomadisme de même que, d'une certaine manière, les mouvements des Tsiganes. Mais, en réalité, le terme de nomadisme s'applique au mode de vie développé par les populations qui vivent dans les déserts, froids ou chauds, et sur les marges de ceux-ci. Le nomadisme pastoral. Pour survivre dans ces milieux naturels particulièrement défavorables, aux ressources végétales dispersées et irrégulières, il n'est pas possible, en dehors de l'établissement dans des oasis des pays chauds désertiques, de mener une vie sédentaire. Le nomadisme pastoral, avec l'élevage de rennes, de bovins ou de yaks dans les déserts froids et avec celui des chevaux, des moutons et des chameaux (ou dromadaires) dans les déserts chauds, est le mode d'exploitation le mieux adapté au milieu ; il s'accompagne d'un habitat sous la tente. La plus grande extension traditionnelle de ce nomadisme pastoral s'est faite dans les régions arides et semi-arides de l'hémisphère nord. Les nomades, véritables « seigneurs du désert », austères, fiers et belliqueux, complétaient les revenus tirés de l'élevage par l'organisation de caravanes, par la protection (ou l'attaque : le « rezzou », la razzia) de ces dernières et par la domination exercée sur les sédentaires des oasis. Le nomadisme s'est développé à partir du moment où les hommes ont su domestiquer les animaux : le renne (IIIe millénaire avant J.-C.), le cheval (IIIe millénaire avant J.-C. dans les steppes eurasiennes) et le dromadaire (IIe millénaire avant J.-C. en Arabie méridionale). Au Ier millénaire avant J.-C., le genre de vie nomade des Bédouins s'est diffusé de l'Asie centrale au Sahara, créant une authentique civilisation du désert. Voir aussi pastoralisme. Complétez votre recherche en consultant : Les livres nomadisme - campement bédouin en Syrie (Djebel Bichri), page 3455, volume 6 Les divers types de nomadisme. La variété des milieux et l'histoire du peuplement permettent d'établir un classement des divers types de nomadisme. Dans les zones de la toundra subpolaire eurasiatique, quelques milliers de Lapons, éleveurs de rennes, hivernent au sud dans la forêt et estivent au nord dans la toundra, ou bien se déplacent sur les versants des montagnes. De la Turquie à la Mongolie, dans les déserts froids, les troupeaux des nomades sont composés de moutons, de chèvres, de quelques chameaux, parfois de yaks et surtout de chevaux. Dans les déserts chauds, c'est le dromadaire qui s'impose, pour sa remarquable sobriété, pour ses produits (le lait des chamelles) et pour sa qualité d'animal porteur. Il y a des migrations apériodiques, avec déplacement constant et sans itinéraires fixes des troupeaux et des hommes à travers le désert, à la recherche des points d'eau et des pâturages (l'acheb). Les Bédouins du Rub al-Kh?li ou du Naf?d en Arabie, ou du Néguev en Palestine, les Regueibats du Sahara, les Touaregs du Hoggar en sont des exemples. Le nomadisme à migrations périodiques est plus fréquent, caractérisé par des déplacements entre le désert et ses bordures méditerranéennes ou tropicales (par exemple, les Doui-Menia nomadisaient entre la vallée de la Saoura et l'Anti-Atlas marocain). Enfin, il y a les migrations montagnardes avec le déplacement depuis le bas pays l'hiver vers les alpages d'été, qui se distinguent de la transhumance par l'absence d'habitat sédentaire. Dans tous les cas, pour subsister, il faut de larges espaces de parcours et une densité peu élevée de peuplement. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Afghanistan - nomades pachtouns dans les montagnes arides du sud de l'Afghanistan, page 56, volume 1 Afghanistan - les Pachtouns, principale ethnie de l'Afghanistan, page 58, volume 1 Un mode de vie en régression. Aujourd'hui, le nomadisme est en pleine régression. Le nombre des nomades est d'autant plus difficile à évaluer (quelques millions au maximum) que le semi-nomadisme avec sédentarisation partielle s'est largement répandu. En Tunisie, par exemple, on comptait 25 000 nomades au moment de l'indépendance (1956), mais à peine un millier à la fin des années quatre-vingt. Les raisons de ce recul sont doubles. Il y a d'une part la diminution des ressources des nomades, liées à l'économie moderne (le camion a remplacé la caravane) et, d'autre part, le fractionnement du désert par l'établissement des frontières et la volonté des États de fixer les nomades, fût-ce en recourant à la répression (par exemple celle qui touche les Touaregs au Mali). La mise en valeur agricole de certains espaces, l'exploitation minière, l'ouverture du désert au tourisme donnent aux nomades d'hier la possibilité d'une reconversion, mais celle-ci est difficile et mal vécue. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bédouins désert - L'homme et le désert Lapons pastoralisme Peuls Sahara - Géographie - Nomades et sédentaires Touaregs transhumance Les livres nomadisme - intérieur de tente lapone (Enontekio-Hetta, Finlande), page 3455, volume 6 nomadisme - famille de nomades mongols, dans les steppes près d'Oulan-Bator, page 3455, volume 6 Togo - paysage de savanes dans le nord du pays, page 5209, volume 10 Touaregs - nomades du Niger, page 5229, volume 10 Touaregs - nomades rassemblés à Tombouctou, page 5229, volume 10 élevage - nomades mongols éleveurs de chevaux, près d'Oulan-Bator, page 1631, volume 3

« Complétez votre recherche en consultant : Les livres Afghanistan - nomades pachtouns dans les montagnes arides du sud de l'Afghanistan, page 56, volume 1 Afghanistan - les Pachtouns, principale ethnie de l'Afghanistan, page 58, volume 1 Un mode de vie en régression. Aujourd'hui, le nomadisme est en pleine régression.

Le nombre des nomades est d'autant plus difficile à évaluer (quelques millions au maximum) que le semi-nomadisme avec sédentarisation partielle s'est largement répandu.

En Tunisie, par exemple, on comptait 25 000 nomades au moment de l'indépendance (1956), mais à peine un millier à la fin des années quatre-vingt.

Les raisons de ce recul sont doubles.

Il y a d'une part la diminution des ressources des nomades, liées à l'économie moderne (le camion a remplacé la caravane) et, d'autre part, le fractionnement du désert par l'établissement des frontières et la volonté des États de fixer les nomades, fût-ce en recourant à la répression (par exemple celle qui touche les Touaregs au Mali).

La mise en valeur agricole de certains espaces, l'exploitation minière, l'ouverture du désert au tourisme donnent aux nomades d'hier la possibilité d'une reconversion, mais celle-ci est difficile et mal vécue. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bédouins désert - L'homme et le désert Lapons pastoralisme Peuls Sahara - Géographie - Nomades et sédentaires Touaregs transhumance Les livres nomadisme - intérieur de tente lapone (Enontekio-Hetta, Finlande), page 3455, volume 6 nomadisme - famille de nomades mongols, dans les steppes près d'Oulan-Bator, page 3455, volume 6 Togo - paysage de savanes dans le nord du pays, page 5209, volume 10 Touaregs - nomades du Niger, page 5229, volume 10 Touaregs - nomades rassemblés à Tombouctou, page 5229, volume 10 élevage - nomades mongols éleveurs de chevaux, près d'Oulan-Bator, page 1631, volume 3. »

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