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Est-il vrai d'affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Publié le 07/09/2012

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Les gipsy qui répondent à leurs désirs, les « grands rassemblements d'oiseaux sauvages attendant du ciel le signal de la migration vers le sud « (p. 65) et les images utilisées pour décrire le fleuve qu' « [il] aime à regarder passer, […] de l'eau qui s'en va vers des pays qu' [il verra] un jour… « (p. 168). À chacune des métaphores, le Survenant rêve de découvertes et d'aventures. En plus, lorsque le cirque arrive à Sorel, le Survenant, « tout excité « (p. 172), voit défiler devant ses yeux non seulement des animaux exotiques comme des éléphants et des phoques, mais aussi «[t]oute la jungle. Et le Far West. L'Asie. L'Afrique. Le monde. Le vaste monde. Et puis la route… « ( p. 172) Pour le Survenant, le cirque n'est pas un divertissement, mais plutôt l'attrait et l'attirance de l'inconnu. La gradation des noms illustrent le désir grandissant du Survenant… il ne veut pas seulement découvrir le Québec, ni le Far West… même pour lui le monde entier n'est pas suffisant. Mais la route, le nomadisme, la découverte, c'est là où réside le bonheur. 

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