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office.

Publié le 16/11/2013

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office. n.m., fonction publique permanente sous l'Ancien Régime. Le roi de France avait le privilège de créer des offices pour remplir certaines charges de police, justice ou finance. Au début du XVIe siècle fut instaurée la « vénalité des offices », c'est-à-dire leur vente compensée par le versement de gages. La monarchie multiplia, par intérêt financier, ces offices qui apportaient honneur, pouvoir et richesse à leur détenteur et permettaient à certains l'anoblissement en une ou deux générations. Cela explique qu'au XVIIe siècle ait eu lieu une véritable ruée sur les offices, devenus héréditaires contre le versement d'une taxe (édit de la Paulette, 1604). La noblesse de robe récente issue de cette « savonnette à vilains » devint au XVIIIe siècle plus nombreuse que la noblesse d'épée. La vénalité et l'hérédité des offices contribuèrent cependant à l'inertie croissante de l'administration royale. Grand officier de la couronne. Ce titre était porté, sous la monarchie, par certains dignitaires. Conféré à vie, mais non héréditaire, ce type d'office apparut sous les Mérovingiens pour des personnes au service privé du roi. Par la suite, les officiers (amiral, bouteiller, chambellan, chambrier, chancelier, connétable, maréchal et sénéchal) jouèrent un rôle de plus en plus important dans l'État. À l'époque moderne, seul le chancelier garda ce rôle. Supprimés par la Révolution, les grands offices réapparurent sous l'Empire et la Restauration. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ancien Régime chambellan chancelier contrôleur général des Finances France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Des guerres de Religion à la pacification (1559-1610) maire notaire Paulette (édit de la) vénalité des charges

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