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PLAISIR

Publié le 17/06/2012

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Etat affectif caractérisé par sa tonalité agréable. Le plaisir et la douleur sont les deux pôles de l'affectivité naissante ; ils orientent le comportement dès les premiers âges de la vie. Le principe de plaisir «, corrigé par le « principe de réalité «, est. selon Freud, le moteur essentiel de l'activité psychique. Toute¬fois le plaisir n'est qu'un bref moment entre le désir et la satisfaction du désir. Il signale le retour à l'équilibre d'un organisme soumis à une tension. C'est la « recherche du plaisir « et non le plaisir lui-même qui constitue une force.

 

« 1 1 n ne faut pas rechercher tout plaisir 1 r Ut·H• Le plaisir, selon Épicure, n'est pas la débauche des sens ni la richesse, mais l'état de tranquillité de celui qui évite la douleur et les égarements de l'âme.

Il faut fuir les plaisirs artificiels du luxe et se contenter de quelques plaisirs naturels.

Le plaisir, c'est l'absence de douleur , E picure dit bien que «le plaisir est le but de la vie».

Mais c'est pour .or, précisément parce que le plaisir est noire bien prin­ cipal et inn6, nous ne recher­ chons pas tout plaisir; il y a des cas où nous passons par-dessus beaucoup de plaisirs, s'il en résulte pour nous de l'ennui .• Épicure, Lettre à Ménécée restreindre aussitôt sa définition du plaisir: «Le plaisir que nous avons en vue est caractérisé par l'absence de souffrances corporelles et de troubles de l'âme ».

Le plaisir du sage n'est pas celui des débauchés ou des ambitieux; c'est le plai­ sir tranquille de celui qui évite les occasions de souffrir.

La débauche est mauvaise , E picure dit encore: «Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles, les jouis­ sances des jeunes gar­ çons et des femmes, les poissons et les autres mets qu'offre une table luxueuse, qui engendrent la vie heureuse, mais la rai­ son vigilante , qui recherche minutieuse­ ment les motifs de ce qu'il faut choisir et de ce qu'il faut éviter, et qui rejette les vaines opi­ nions, grâce auxquelles le plus grand trouble s'empare des âmes .» Seuls les plaisirs naturels sont bons C ondamnant les plai­ sirs artificiels du luxe et de l'amour-propre, Épicure ne retient que les plaisirs naturels, ceux dont le corps et l'esprit ont absolument besoin: boire quand on a soif, manger quand on a faim, avoir quelques amis fidèles.

En matière de plaisirs, l'épicurien se contente du strict mini­ mum.

La débauche, la richesse, les plaisirs excessifs sont mauvais.

Seuls les plaisirs naturels, ceux qui évitent le trouble de l'âme, doivent être recherchés.. »

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