Devoir de Philosophie

rémunération.

Publié le 06/12/2013

Extrait du document

rémunération. n.f., paiement d'un travail. Dans près de 90 % des cas, elle prend la forme d'un salaire, c'est-à-dire d'un flux de revenu réglé par un contrat et respectant le droit du travail. Pour l'entreprise qui les paie, les rémunérations comprennent les salaires bruts, ainsi que l'ensemble des charges sociales et fiscales qui s'y rapportent (et qui en France représentent environ 50 % des salaires) ; on parle alors de masse salariale pour cet ensemble. Les entreprises, pour rester compétitives, doivent à la fois limiter la progression de cette masse (qui est souvent la part principale de leurs charges) et assurer une rémunération attractive et équitable à leurs salariés. Elles ont à leur disposition plusieurs systèmes et doivent respecter des contraintes légales et contractuelles. Les méthodes de rémunération. On oppose le salaire au rendement au salaire au temps. Dans le premier cas, la rémunération est fonction de la productivité du salarié (par exemple, du nombre de pièces à l'heure). Cette méthode utilise des systèmes de calcul qui assurent un revenu minimal pour un rendement normal et ajoute une prime plus ou moins proportionnelle au surcroît de production, tout en limitant le rythme de travail par un plafond à ne pas dépasser (par exemple, le système de points Bedaux dans l'industrie). Le salaire au temps est un salaire de base correspondant à un nombre d'heures normalement travaillées (39 heures par semaine par exemple), et payées à un coefficient correspondant à la qualification et à l'ancienneté ; s'y ajoutent éventuellement des heures « supplémentaires » rémunérées à un taux supérieur. La plupart du temps, les systèmes utilisés sont mixtes et proposent de multiples primes (pénibilité du travail, ancienneté, intéressement) qui s'ajoutent au salaire de base et complètent l'appréciation des performances. Contraintes et tendances. Les rémunérations versées doivent respecter la loi, notamment l'exigence du salaire minimum de croissance (SMIC) et la non-discrimination entre les sexes (à travail égal, salaire égal). Elles s'inscrivent également dans un contexte contractuel réglé par les conventions collectives de branche qui fixent des grilles de classification des postes et des coefficients de rémunération de base. De plus en plus, les entreprises cherchent à mettre en place des modes de rémunération qui renforcent l'adhésion personnelle et l'efficacité globale. L'individualisation des salaires vise à en augmenter la partie variable et à déconnecter celle-ci des hausses générales liées à l'inflation ; elle permet d'élargir la fourchette de rémunération pour une même fonction. Les primes collectives soutiennent l'esprit d'équipe et l'appartenance à une collectivité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats revenu salaire SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) travail - 2.ÉCONOMIE Les livres revenu - exemple de formation et d'affectation du revenu des ménages, page 4359, volume 8

Liens utiles