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Schlegel (von).

Publié le 08/12/2013

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schlegel
Schlegel (von). nom de deux écrivains allemands. August Wilhelm von Schlegel. 1767-1845, né à Hanovre. Après des études de philologie à l'université de Göttingen où il suivit en particulier les cours de Gottfried Bürger, poète imprégné par le folklore allemand et les ballades populaires, il s'installa en 1795 à Iéna où il collabora à la revue Die Horen, de Schiller. L'année suivante, il épousa Caroline Böhmer, jeune veuve brillante et spirituelle, fille de l'orientaliste Johann David Michaelis. Elle l'encouragea à lancer sa propre revue, l'Athenäum, en collaboration avec son frère Friedrich, et à traduire Shakespeare et Calderón. Après 1800, les deux frères s'éloignèrent l'un de l'autre, mettant fin à leur revue. En 1803, Caroline quitta son mari et épousa Schelling. August Wilhelm se contenta dès lors d'un rôle de professeur, de plus en plus passionné par les langues anciennes, et, en particulier, le sanskrit. Ami de Mme de Staël, il l'initia à la littérature allemande et influença notablement sa vision du romantisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - Classicisme et romantisme Forkel Johann Nikolaus romantisme - Littérature - En Allemagne Staël (Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, dite Mme de) Friedrich von Schlegel. 1772-1829, né à Hanovre, frère d'August Wilhelm. Il fut la véritable tête pensante de l'Athenäum et de la première génération romantique. Après des études brillantes à Leipzig et à Dresde, enthousiasmé par la Révolution française, il tenta de donner à l'originalité de la littérature moderne une base théorique ferme, inventant aussi bien le romantisme que la notion même de classicisme, et cherchant à valoriser le premier aux dépens du second (Sur le concept de républicanisme, 1796). L'Athenäum, auquel collaborèrent aussi Novalis et Tieck, lui permit de livrer un véritable manifeste du romantisme, où l'influence de Fichte fut notable : si l'écriture littéraire apparaît désormais tout entière ouverte à la dimension temporelle et en particulier au futur (elle est « poésie universelle progressive »), elle a pour moteur l'autoréflexivité constante du moi (l'« ironie romantique »). Marqué comme son frère par le folklore, c'est une nouvelle mythologie que Friedrich aurait voulu fonder. Ce fut cette idée de la poésie qu'il chercha à réaliser avec son roman Lucinde (1799) et sa tragédie Alarcos (1801). Il épousa en 1804 Dorothea Veit, fille du grand philosophe juif allemand Moses Mendelssohn et depuis longtemps l'égérie des romantiques d'Iéna. Avec elle, il se convertit en 1808 au catholicisme, donnant ainsi à son mysticisme de plus en plus prégnant la caution d'une religion. Il s'installa à Vienne, partageant son temps entre une réflexion savante portant aussi bien sur l'Inde ancienne (la Langue et la sagesse indiennes, 1808) que sur la littérature occidentale (Histoire de la littérature ancienne et moderne, 1812) et une action politique auprès de Metternich. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Littérature - Classicisme et romantisme poésie - Poésie de la nature et nature de la poésie romantisme - Littérature - En Allemagne romantisme - Peinture - En Allemagne

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