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vie. n.f., état de la matière caractérisé par l'aptitude à

Publié le 14/12/2013

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vie. n.f., état de la matière caractérisé par l'aptitude à la croissance et à la multiplication. Le contraire de l'état vivant est l'état inerte. La science de la vie est la biologie (terme créé par Lamarck en 1802). Les êtres vivants, « êtres organisés » ou organismes, sont composés de molécules simples ou complexes disposées suivant des lois strictes permettant de définir des systèmes, des organes, des tissus et des unités élémentaires, ou cellules. Les critères essentiels de l'état vivant sont d'une part le métabolisme, aptitude à fragmenter et à synthétiser de grosses molécules organiques, d'autre part les différences de concentration de certains ions de part et d'autre des membranes séparant l'organisme vivant ou ses constituants du milieu qui les entoure. Le métabolisme s'accompagne de dépenses et de dégagements d'énergie ; la polarisation ionique des membranes s'accompagne de manifestations électriques. À l'échelle des organismes, la vie se transmet à travers des générations d'individus mortels qui se reproduisent par voie sexuée ou asexuée. Les virus, qui utilisent pour leur propre multiplication la machinerie cellulaire des organismes qu'ils parasitent, sont des êtres vivants. On divise les êtres vivants en deux grandes catégories : ceux qui synthétisent leur propre substance à partir de molécules chimiques simples (oxygène, gaz carbonique, sels minéraux), comme certaines bactéries et les végétaux chlorophylliens (dits autotrophes), et ceux qui ne peuvent synthétiser cette substance qu'à partir de molécules organiques complexes, comme la majorité des bactéries, les champignons et les animaux (dits hétérotrophes). Les plantes étant le premier maillon des chaînes alimentaires, les phénomènes vitaux dépendent de la productivité végétale. Les naturalistes du XVIIIe s iècle, à la suite d'Aristote, ont opposé la vie végétative ou nutritive, capable de croissance et de multiplication, à la vie animale ou sensitive, capable de sensations et de mouvements. Ces distinctions expliquent la subdivision du monde en règnes minéral (dépourvu des fonctions vitales), végétal et animal. Certains philosophes y ont ajouté un « règne humain », l'homme étant seul capable, selon eux, de réflexion consciente. La matière vivante est faite de molécules organiques : les plus importantes sont les acides nucléiques, les protéines, les glucides, ou sucres, et les lipides, ou graisses (intervenant comme substances de réserve énergétique et dans la structure des membranes). Une partie importante des protéines, les enzymes, interviennent dans le métabolisme dégradatif et synthétique, et dans certains aspects du transfert des informations. Les acides nucléiques contrôlent d'une part le stockage et la transmission de l'information génétique, d'autre part son utilisation, assurant ainsi la permanence de l'organisation qui caractérise les diverses formes de vie. L'origine de la vie. Si les mécanismes vitaux, tant dans le fonctionnement des individus que dans celui des espèces, ont pour rôle essentiel l'homéostasie structurale et fonctionnelle (le maintien des structures et des fonctions en l'état), l'étude des restes fossiles des formes de vie anciennes n'en montre pas moins l'évolution des êtres vivants au cours des temps et pose le problème de l'origine de la vie. À moins de penser que la vie a existé de tout temps ou qu'elle nous vient de l'espace (théorie des germes cosmiques, ou panspermie), ce qui ne fait que déplacer le problème, il faut envisager la possibilité qu'elle puisse apparaître à partir d'éléments inertes. La théorie de la génération spontanée fut acceptée jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, avant d'être combattue et réfutée par les expériences de Pasteur (1860). Depuis le milieu du XXe siècle et les travaux d'Aleksandr Oparine et de Miller, on a obtenu en laboratoire, à partir de gaz simples, la synthèse de certains composés des êtres vivants (sucres, acides gras, acides aminés, nucléotides), mais il reste beaucoup à faire pour passer de ces composés à un organisme, aussi élémentaire soit-il, capable de croissance et d'autoréplication. Voir aussi les dossiers embryogenèse et reproduction. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biologie cellule embryogenèse hérédité patrimoine génétique reproduction - Introduction sciences (histoire des) - La vie - Naissance de la cellule sexualité Terre - L'histoire de la Terre - Naissance de la biosphère végétal (règne)

« Si les mécanismes vitaux, tant dans le fonctionnement des individus que dans celui des espèces, ont pour rôle essentiel l'homéostasie structurale et fonctionnelle (le maintien des structures et des fonctions en l'état), l'étude des restes fossiles des formes de vie anciennes n'en montre pas moins l'évolution des êtres vivants au cours des temps et pose le problème de l'origine de la vie.

À moins de penser que la vie a existé de tout temps ou qu'elle nous vient de l'espace (théorie des germes cosmiques, ou panspermie), ce qui ne fait que déplacer le problème, il faut envisager la possibilité qu'elle puisse apparaître à partir d'éléments inertes.

La théorie de la génération spontanée fut acceptée jusqu'au milieu du XVIII e siècle, avant d'être combattue et réfutée par les expériences de Pasteur (1860). Depuis le milieu du XX e siècle et les travaux d'Aleksandr Oparine et de Miller, on a obtenu en laboratoire, à partir de gaz simples, la synthèse de certains composés des êtres vivants (sucres, acides gras, acides aminés, nucléotides), mais il reste beaucoup à faire pour passer de ces composés à un organisme, aussi élémentaire soit-il, capable de croissance et d'autoréplication.

Voir aussi les dossiers embryogenèse et reproduction . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biologie cellule embryogenèse hérédité patrimoine génétique reproduction - Introduction sciences (histoire des) - La vie - Naissance de la cellule sexualité Terre - L'histoire de la Terre - Naissance de la biosphère végétal (règne). »

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