Le sol de la forêt

« lement et à un grognement.

Ses quatre membres sont ter­ minés par des doigts palmés qui lui permettent de bien nager et de plonger.

Sa nourriture se compose principale­ ment de plantes aquatiques.

C'est avant tout un animal nocturne.

Il a peu d'ennemis, mais les deux principaux, le jaguar et le caïman, sont également d'excellents nageurs.

Bien que le capybara soit très gentil et aime la compagnie des hommes, on le chasse souvent pour sa chair.

Son goût se rapproche du poisson, et il arrive qu'on la vende­ illégalement -comme saumon.

Son parent le plus proche, le paca, fait des apparitions plus rares.

Il vit principale­ ment dans un terrier creusé par lui et dont il ne sort que la nuit.

Il est beaucoup plus petit que le cochon d'eau.

Les agoutis et les acouchis sont également apparentés au cochon d'eau, mais ils s'en distinguent par plusieurs points, notamment parce qu'ils ressemblent à de petits ongulés .

L'agouti est à peu près de la taille d'un lièvre.

Il porte une toute petite queue tronquée qu'on remarque à peine.

L'acouchi est plus petit et possède une queue petite mais visible, avec une petite extrémité blanche.

Bien qu'il trouve des fruits en abondance pendant toute l'année, il partage la même habitude des autres rongeurs: il accumu­ le des réserves.

Cependant, il lui arrive souvent d'oublier où il a caché son butin.

La forêt vierge d'Amérique du Sud connaît trois types de vrais onguligrades: le tapir semi-aquatique, périssodac­ tyle (c'est-à-dire à nombre de doigts impair), les pécaris et les cerfs, artiodactyles (c'est-à-dire à nombre de doigts pair).

Le cerf de Virgirtie se rencontre dans toute l' Améri­ que du Nord et l'Amérique du Sud.

Deux espèces de cerfs sont typiques de la région néo-tropicale; ils vivent au fond des forêts: ce sont les cerfs-lances.

Le territoire du tapir se limite, tout comme chez le cochon d'eau, à la proximité des lacs et des rivières.

C'est un animal nocturne de nature farouche.

Son corps, grand et lourd, n'effraie pas seulement les nombreux carnas­ siers -comme les jaguars et les caïmans -mais lui facilite aussi la pénétration à travers l'épaisse végétation.

Sa peau, douce et brun foncé, est toujours recouverte d'une épaisse couche de boue, dont l'une des fonctions serait de protéger l'animal contre les piqûres d'insectes.

Tout comme l'éléphant, le tapir présente un museau en forme de trompe, mais plus petite que celle de l'éléphant.

Avec ce petit instrument, il peut renifler entre les feuil­ lages, arracher les plantes aquatiques et introduire direc­ tement les feuilles dans sa gueule.

Bien que le tapir ressemble à un porc, il est plutôt appa­ renté aux rhinocéros de l'ancien monde.

Mais, parmi les proches parents du porc en Amérique du Sud, on trouve les pécaris.

Ils mesurent moins d'un mètre et possèdent de petites oreilles droites.

Leur menu présente une grande variété d'herbes.

Ils errent généralement en troupeaux de cinquante à cent spécimens à travers les forêts, sans qu'aucun d'eux ne prenne la tête du groupe.

A gauche : Jeunes de capybaras.

A leur naissance, les pet ils pèsent environ 1 100 grammes.

Leur nombr e varie de deux à huit.

Il n'y a qu ' uneportéeparan .

Les jeunes restent près de leurs parents jusqu'à la fin de la période de repro duction suivante .

Tout comme le cochon d'Inde, les petit s des capy ­ baras aquatiques sont bien développés à leur na issa nce.

Ci-de ssus: Voici un tapir du Brésil.

En vieillissant , il perd les lignes et les taches qui ornent sa peau .

Les adultes sont d'un brun joncé uniforme .

La structure des dessins des petits tapirs leur sert de camouflage aux endroits ombragés de la forêt et constitue leur seul moyen de défense .

A l 'âge adulte, un tapir pèse entre 225 et 320 kilogramf/'les.

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