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Les légumes et les fruits

Publié le 16/12/2011

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Pour certains peuples d'Afrique occidentale, l'igname a joué un rôle analogue à celui du manioc en Amérique latine. Son nom (nyam ou Yam) signifierait même manger. La culture de cette plante vivace des pays forestiers tropicaux peut être menée de telle sorte qu'il est possible d'obtenir des récoltes tout au long de l'année ce qui cons ti tue une sérieuse garantie contre les incertitudes du ravitaillement. Ainsi s'explique son succès aussi bien dans les pays d'Afrique occidentale d'où elle semble être originaire que dans les contrées où sa culture s'est répandue : Madagascar, le SudEst asiatique, les îles de l'Océanie et certaines Antilles.

« TUBERCULES TROPICAUX Manioc • Tubercule des plus répandus dans les pays chauds, il est, le plus souvent, consommé sous forme de galettes.

Celles-ci sont obtenues à partir de la pulpe broyée des racines, après de minutieuses préparations, car certaines va­ riétés donnent un jus très toxique qu'il faut éliminer.

• Originaire, semble-t-il du Brésil, le ma­ nioc constitue la base même de l'alimentation indigène dans les régions comprises entre le Brésil et le Mexique; il joue un rôle alimen­ taire très · important aux Antilles, en Afrique et en Asie du Sud-Est, secteurs où l'a implanté la colonisation européenne .

• Localement, au Brésil, à l\Iadagascar et dans le S.E.

asiatique, le manioc est devenu une culture de spéculation en vue de la fabrication de deux produits différents : le tapioca et les cossettes - on appe lle ainsi des racines séchées, découpées en morceaux et qui constituent une nourriture très recherchée pour l'eng1·aissement des bovins.

• Au cours des vingt dernières années, la production a plus que doublé en Asie et en Amérique latine alors qu'elle augmentait seule­ ment de 30 % en Afrique où l'on trouve, ce­ pendant, outre la République Démocratique du Congo (3• rang mondial : 8,1 Mt) et le Nigéria (4• : 6,7 Ml ) un grand nombre de producteurs moyens, récoltant de 1 à 2 Mt (Ouganda, An­ gola, Ghana, Tanzanie, Dahomey, Togo, Répu­ blique Centrafricaine).

Au contraire, le Brésil (1er producteur 29,2 Mt) fournit à lui seul 87 % de la récolte américaine (Paraguay, 1,5 Mt) tandis que l'Indonésie (2', 11,8 Mt), l'Inde (5• : 4,52 Mt) et la Thaïlande (6• : 2 Mt) sont pratiquement les seuls producteurs asia­ tiques.

Igname et patate douce • Pour certains peuples d'Afrique occiden­ tale, l'igname a joué un rôle analogue à celui du manioc en Amérique latine.

Son nom (nyam ou Yam) signifierait même manger.

La culture de cette plante vivace des pays fo­ restiers tropicaux peut être menée de telle sorte qu'il est possible d'obtenir des récoltes tout au long de l'année ce qui cons ti tue une sérieuse garantie contre les incertitudes du ravitaille­ ment.

Ainsi s'explique son succès aussi bien dans les pays d'Afrique occidentale d'où elle semble être originaire que dans les contrées où sa culture s'est répandue : Madagascar, le Sud­ Est asiatique, les îles de l'Océanie et certaines Antilles.

• La patate douce a une valeur nutritive supérieure à celle de la pomme de terre avec laquelle, d'ailleurs, elle n'entre pas en concur­ rence, car si elle se contente elle aussi de sols pauvres, il lui faut beaucoup de chaleur.

Qui plus est, elle ne se conserve qu'au chaud et sup­ porte mal les transports de sorte que la con­ sommation est limitée presque exclusivement aux régions de production.

De toute façon, les Européens, semble-t-il, n'apprécieraient pas la saveur sucrée de sa chair; par contre, la patate douce joue un rôle essentiel dans le Sud des U.S.A., l'Amérique centrale et les Antilles, les pays africains du littoral atlantique, Mada­ gascar, la Malaisie et le sud du Japon.

• Les statistiques de la FAO ne distinguent pas les ignames des patates douces.

Le tonnage des deux récoltes dépasse nettement celui du manioc (134,4 Mt contre 85,6).

Il accuse des .

progrès rapides (70 ,5 Mt en 1948-52), mais le nombre des producteurs est nettement plus fai­ ble; de plus, les récoltes ne progressent nota­ blement que pour les deux plus importants, le Nigéria (12,5 Mt) et surtout la Chine (90,4 Mt) qui fournissent les 3 /4 du total.

Taïwan (4 • : 3,44 Mt) est en train de rattraper le Japon (3• : 3,6 Mt) dont les récoltes sont en baisse sensi­ ble; les autres producteurs de quelque impor­ tance (2,3 -1,1 Mt) sont dans l'ordre l'Indoné­ sie, le Brésil, la Corée du Sud, l'Inde, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo .

· Arrow-root et taro • Sous le nom d'arrow-roots, on regroupe diverses plantes fournissant une fécule dont les Britanniques font une assez grosse consom ­ mation.

Il semble que les arrow-roots soient originaires des Bermudes; on en trouve égale­ ment aux Antilles, dans le S.E.

africain, en Asie méridionale et dans le N.E.

de l'Australie où ces « pommes de terre des tropiques » font l'ob­ jet d'une culture de spéculation destinée au marché britannique.

• Dans le taro, la partie comestib le se trouve au bas de la tige; ce tubercule qui est une des bases de l'alimentation polynésienne remplace la pomme de terre en certains points du Sud des U.S.A .

où le climat est trop humide et surtout beaucoup trop chaud pour elle.. »

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