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Amélie Nothomb - Stupeur et tremblements

Publié le 12/07/2012

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J’aimerais également parler de ce que je viens tout fraîchement de citer : le temps. Car avec lui que votre fameux arbre prendra de l’ampleur et de l’importance. Mais un arbre ne peut pas grandir en deux jours, il faut lui laisser le temps de prendre racine. Nous n’irons pas loin si nous ne cherchons qu’à être promu car, dans le monde du travail, nous ne pouvons qu’enchaîner déceptions sur déceptions si l’on cherche à avancer le temps en utilisant trop de fertilisant. Ce que je veux dire par là, c’est qu’à court terme, le travail ne pourra jamais résulter sur un grand avenir professionnel, même si nous faisons un dur labeur. Mais à long terme, le travail peut devenir un gagne-pain gratifiant, un arbre grandissant et florissant un peu plus chaque année. En dernier, j’aimerais dire que le travail que nous fournissons dans une profession ne peut pas toujours nous promettre une promotion ou un bel avenir tout tracé, mais qu’il nous apportera toujours de l’expérience. Et l’expérience, dans le monde du travail, c’est comme dans un jeu vidéo : plus on en a, plus on a de chance de monter de niveau. En gagnant de l’expérience, nous approchons plus vite du prochain grade. Amélie Nothomb, elle, est tombée au plus bas des grades lorsqu’elle travaillait au Japon, mais elle a accumulé de l’expérience : c’est en mettant son histoire par écrit qu’elle a obtenu le peu d’expérience qu’il lui manquait pour monter de niveau !

« Causes : Les causes de l’évolution du personnage sont la boîte où elle travaille ainsi que ses collègues.

Principalement, c’est Mlle Mori qui cause son évolution, carc’est elle qui est chargée d’Amélie (page 57).

Étant vouée au Japon et tout ce qui s’en rapproche depuis toute petite, le fait qu’elle ait travaillé dans cette boîte luipermet d’accomplir son rêve.

L’expérience que l’entreprise japonaise lui a apporté est tout simplement différente de son pays d’origine.Comment évolue-t-il : Je ne dirais pas qu’elle évolue hiérarchiquement parlant, mais plutôt qu’elle dégrade au fil et à mesure du roman.

Débutant dans l’entreprisecomme simple secrétaire, elle finit par faire les tâches insignifiantes que lui attribue Mlle Mori.

À la fin, elle régresse au poste de nettoyeuse de toilettes (page 131).Mais elle évolue au quand même, elle a élargis ses connaissances, prit conscience de ses limites et en a énormément apprit sur les japonais.Conséquences du changement : Elle est heureuse d’avoir pu avoir une place au Japon dans le monde des affaires.

Nous pouvons constater que malgré la bêtise dontelle fait preuve durant le roman, elle explique à la fin qu’elle est devenue écrivain.

Elle n’était juste pas à la bonne place, ce qui lui a valu de tomber en un grade bienbas.

Et pourtant, la voilà aujourd’hui écrivaine… Le résultat est qu’au Japon, elle n’a peut-être pas montée très haut, mais ce vécu lui a permit de débuter une grandecarrière dans le monde l’écriture ! 3.

L’argumentation « Le travail permet-il l’épanouissement ? » Nous pouvons partout trouver l’épanouissement, mais la question se pose : est-ce que le travail, lui, peut-il aussi nous faire sentir bien ? Si certains peuvent trouver duplaisir à se rendre au travail, d’autres auront au contraire bien du mal à éprouver un quelconque plaisir en fréquentant leur lieu de travail.

Cela peut donc varier d’unepersonne à l’autre, mais y a-t-il un côté de la balance qui pencherait un peu plus ? Après avoir songé à cette question, je peux affirmer que ma liste du « pour » estplus grande que le « contre ».

C’est donc à travers ma vision du monde du travail ainsi que celle d’Amélie Nothomb que j’argumenterais mes propos. Tout d’abord, commençons par ce qui s’appelle un début.

Une personne recherche un poste, n’importe lequel, pourvu que cela lui ramène de l’argent.

Elle va doncchercher à postuler pour tout métier ayant une place de libre.

Ayant maintenant un travail et un gagne-pain, elle va probablement s’en réjouir.

Maintenant, tout débutne peut s’en suivre sans des complications.

Mais est-ce que la personne que j’ai décrite pourra-t-elle tenir le coup face à ces complications ? Probablement pas,puisqu’elle n’a postulé que dans l’unique but d’avoir un travail.

Ce que je veux dire par là, c’est que quelqu’un qui se lance dans une carrière sans aucune ambition,cela n’aboutira jamais à un résultat épanouissant.

Si je commence par une contre-argumentation, c’est pour pouvoir mieux valoriser les mérites du travail par la suite,car si j’ai pris l’exemple d’une personne postulant sans aucun but, c’est pour expliquer qu’elle n’ira pas plus loin. Mais maintenant, prenons quelqu’un ayant des ambitions, voulant se lancer dans une carrière qui lui plaît.

Lui, il aura déjà réfléchit à ce qu’il aimerait faire, se voyantpeut-être déjà faire un long parcours dans la branche qui l’attire.

Revenons-en un peu à ce que j’expliquais plus haut : il est impossible que le petit chemin menant àla réussite ne soit pas parsemé d’embûches.

Mais c’est ici que cette personne et celle citée dans mon contre-argument prendront deux chemins différents, car lavolonté d’une personne ayant des objectifs lui permettra d’aller plus loin.

Et même si elle se trébuche, elle pourra se relever beaucoup plus facilement.

Lors de sondébut dans le monde du travail, il sera tout en bas la chaîne hiérarchique, comme l’explique si bien Amélie Nothomb : Tout le monde est le supérieur de quelqu’un,mais la personne venant d’arriver sera en dessous de tout le monde.

Elle sera donc sous les ordres de tous les gens de son travail, et elle devra subir des tâches pastoujours valorisantes.

Mais il faut trouver le plaisir en chaque tache, ce qui te permettra de l’accomplir.

Nothomb, elle, était attribuée a de simples tâches : elle ytrouvait l’épanouissement en ne faisant rien.

Nous pouvons donc chacun trouver sa façon de rendre une tâche moins déshonorante. J’aimerais dire aussi qu’une personne ayant un boulot stable et ce depuis un bon bout de temps, progressera petit à petit.

C’est pour cela qu’une personne travaillantdans le domaine qu’elle aime trouvera sa motivation en songeant au but qu’elle s’est fixée.

Nous ne pouvons donc pas nous épanouir directement, il faut le temps degravir quelques échelons, et dès cela est fait, nous ne sommes plus en dessous des autres.

Et qui dit gravir les échelons dit promotion, respect et autorité.

Nouspouvons trouver l’épanouissement avec une promotion, qui rapportera plus d’argent ou encore avec le respect, où l’on vous connaît et vous respecte.

L’autorité peutaussi être bénéfique, en vous offrant un nouveau rang social : vous ne serez plus le « dirigé » mais le « dirigeant ».

Chaque personne peut trouver l’épanouissementtotal dans un métier tout en profitant des autres avantages, mais il faut pour cela qu’elle travaille dur et qu’elle y mette du sien.

Tout effort portera un jour ses fruits, ilfaut juste bien l’arroser tous les jours : avec le temps, cela donnera un bel arbre dont chaque fruit aura la saveur de l’épanouissement. J’aimerais également parler de ce que je viens tout fraîchement de citer : le temps.

Car avec lui que votre fameux arbre prendra de l’ampleur et de l’importance.

Maisun arbre ne peut pas grandir en deux jours, il faut lui laisser le temps de prendre racine.

Nous n’irons pas loin si nous ne cherchons qu’à être promu car, dans lemonde du travail, nous ne pouvons qu’enchaîner déceptions sur déceptions si l’on cherche à avancer le temps en utilisant trop de fertilisant.

Ce que je veux dire parlà, c’est qu’à court terme, le travail ne pourra jamais résulter sur un grand avenir professionnel, même si nous faisons un dur labeur.

Mais à long terme, le travail peutdevenir un gagne-pain gratifiant, un arbre grandissant et florissant un peu plus chaque année. En dernier, j’aimerais dire que le travail que nous fournissons dans une profession ne peut pas toujours nous promettre une promotion ou un bel avenir tout tracé,mais qu’il nous apportera toujours de l’expérience.

Et l’expérience, dans le monde du travail, c’est comme dans un jeu vidéo : plus on en a, plus on a de chance demonter de niveau.

En gagnant de l’expérience, nous approchons plus vite du prochain grade.

Amélie Nothomb, elle, est tombée au plus bas des grades lorsqu’elletravaillait au Japon, mais elle a accumulé de l’expérience : c’est en mettant son histoire par écrit qu’elle a obtenu le peu d’expérience qu’il lui manquait pour monterde niveau ! En conclusion, je ne peux que voir du bon dans le travail et l’épanouissement qu’il peut apporter, sauf pour les gens n’ayant aucune ambition, aucun rêve à réaliser,ni aucun but à se fixer.

Malgré mes nombreuses comparaisons, j’ai tenté de présenter mes arguments avec un raisonnement tenant la route.

À mes yeux, ce sont lesefforts et le temps qui fraie chez chacun un passage menant à l’épanouissement de son travail.. »

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