Après coup, Blanchot : Fiche de lecture

Après coup

En 1983, Blanchot publie Après coup : il y commente le Ressassement éternel, ensemble de deux textes (L'Idylle et le Dernier Mot) publiés en 1935 et 1936, et qui précèdent le texte proprement dit d'Après coup.

L'Idylle. — L'étranger est conduit à l'hospice où « on n'échappe pas au bonheur ». Une jeune femme l'interroge sur son idertité et l'invite à se doucher. Il perd connaissance. Au réveil, il demande qu'on lui rende la liberté, puis rejoint ses « camarades » au réfectoire. Au cours du repas, la jeune femme lui demande ce qu'il pense de son mari et le quitte en l'appelant « Alexandre Akim ». Un vieillard (Piotl) l'interroge. Fartie de cartes, proposition de services. Il est conduit le lendemain chez le directeur qui lui fait des confidences amojreuses. Conduit dans une carrière, Alexandre y effectue un travail absurde; la discipline n'est pas trop sévère, mais la camaraderie ne règne guère et la contrée est hostile. Il tombe malade. Plainte auprès du directeur : il est mis au cachot. « Vous ne me consolerez pas avec la pensée du malheur d'autrui. Ce que je souffre est pour moi », dit-il à son gardien. De retour parmi ses camarades, il s'entend d re qu'il n'est pas chargé de faire la loi : « chacun ici a sa prison, mais dans sa prison chacun est libre ». Le vieillard lui révèle la haine qui oppose le directeur à sa femme. Réception où il rencontre ces deux personnages. Le lendemain, il visite seul la maison : rencontre de la femme du directeur, qui lui annonce la fin de sa quarantaine et lui raconte ses fiançailles. Promenade dans la ville, conversation avec un libraire qui lui fournit un livre sur l'hospice. De retour à la maison, il assiste à la flagellation d'un détenu, Nicolas Pavlon, qui succombe sous les coups.