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Aristote: Ethique à Nicomaque (résumé & analyse)

Publié le 05/10/2018

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aristote

Ce qui caractérise la réflexion morale d Aristote, c'est qu'elle s'attache à séparer ce que Platon tenait pour intimement lié. Platon pense que la morale se déduit de la pure contemplation des «Idées», autrement dit des «essences éternelles». Selon lui, la justice, fondement même de la vie politique, est connue du philosophe, et de lui seul.

C'est pourquoi il appartient à ce dernier de diriger la Cité. Aristote, beaucoup moins idéaliste, sépare clairement la pensée de la politique et de la morale pratique. Cela ne signifie pas qu'il réduise la morale à l'action, elle seule pouvant conduire au bonheur. En effet, en matière de bonheur, c'est la pensée qui conduit l'homme à la plus haute félicité.

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« ---- La fin ultime de l'éthique est la vie spéculative •U·H• Pour Aristote, la vertu par excellence, celle qui se situe au-dessus des vertus humaines, est la vertu divine à laquelle l'homme peut participer au moyen de la contemplation intellectuelle.

Au-dessus de la morale pratique, du politique, il y a la contemplation P uisque l 'homme est un «animal so­ cial», la science de la conduite générale de la vie sera la politique, la­ quelle englobe l'éthique.

Cela exprime bien l'as­ pect rigoure usement pra­ tique de la réflexion mo­ rale d'Aristote.

Cepen­ dant, au livre X, Aris­ tote montrera que la plus haute perfection de l'homme réside dans la contemplation intellec­ tuelle du vrai; contem- plation qui ne s'identi­ fie plus à la vie politique , qui se suffit à elle-même .

La vie morale est faite d'actions incessantes.

La vie contemplative lui est supérieure parce •De toutes les activités hu· maines, celle qui est la plus apparentée à l'activité divine sera aussi la plus grande source de bonheur ...

Aristote qu'elle est une vie de loisir , c'est-à-dire une vie qui marque la fin de l 'ac tion .

Le bonheur qui dure, le bonheur qui peut aisément se reproduire, est celui que nous offre la vie contemplative.

Il y a une hiérarchie des vertus morales L a première vertu est la contemplation .

Viennent ensuite les ver­ tus qui moralisent nos rapports à autrui.

Il s'agit de la politique (au sens le plus général du terme, c'est-à-dire cette science qui concerne tous les as­ pects de la vie de la Cité) et de l 'amitié , sans la­ quelle l' homme ne peut atteindre le bonheur .

La vie contemplative est au-dessus de la vie pratique.

-Le but de la morale n'est pas seulement de nous apprendre à nous conduire, mais de nous faire apprécier le vrai .. »

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