ARISTOTE: la Métaphysique
Publié le 20/08/2013
Extrait du document
• être par soi/être par accident : cette distinction permet de faire la part, au sein d'un même individu, entre ce qui est immuable (par exemple, pour un homme, avoir la faculté du langage) et ce qui, étant sujet au changement, est variable (être triste ou gai, grand ou petit...). Ce qui est « par soi «, c'est donc ce qui appartient au noyau essentiel d'un être, sa substance qui seule existe par soi.
• substance : la substance, littéralement « ce qui est «, désigne la réalité permanente qui sert de support aux divers accidents.
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• être par soi/être par accident : cette distinction permet de faire la
part, au sein d'un même individu, entre ce qui est immuable (par exemple,
pour un homme, avoir la faculté du langage) et ce qui, étant sujet au
changement, est variable (être triste ou gai, grand ou petit ...
).
Ce qui est
«par soi», c'est donc ce qui appartient au noyau essentiel d'un être, sa
substance
qui seule existe par soi.
• substance : la substance, littéralement « ce qui est », désigne la réalité
permanente qui sert de support aux divers accidents.
Identifiant l'être,
dans son sens premier, à la substance, Aristote en fait l'objet de son analysé
aux livres Z etH et il est conduit à affirmer, contre Platon, l'indépendance
de la substance sensible (non pas l'homme, mais Socrate) comme composé
de matière et de forme.
e113.
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