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ARISTOTE : POLITIQUE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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aristote
L'Homme est un zoôn politikon dit Aristote à plusieurs reprises : un animal destiné à vivre dans une polis, une Cité, une Société. C'est bien affirmer que la vie politique est naturelle à l'espèce humaine ; il est dans la nature de l'homme de vivre dans une société, seuls les bêtes et les Dieux vivent hors de l'enceinte de la Cité. Cette réalité naturelle est alors définie comme « une communauté d'égaux en vue d'une vie qui soit potentiellement la meilleure ». Deux points importants se dégagent de cette définition : — La finalité de la vie en société reste le bonheur, le bien-vivre. On parlera ainsi de l'eudémonisme politique d'Aristote. — Ne sont citoyens que des concitoyens, c'est-à-dire des égaux. Or la Cité n'apparaît-elle pas aussi comme le lieu de l'inégalité entre les hommes et partant, pour les plus démunis, le lieu même du malheur? Comment donner une signification politique au sort des esclaves, par exemple? Aristote précise alors que par Cité il faut entendre « communauté d'hommes libres ». Les citoyens ne sont égaux que par la liberté identique dont ils jouissent dans l'espace social. Est-ce à dire, par conséquent, que les esclaves sont exclus de la vie civique à la prospérité de laquelle ils participent pourtant par leurs travaux ? Le philosophe distingue en effet deux ordres d'existence, celui de la polis, la communauté régie par le principe d'égalité, et celui de l'oikia, la maison privée qui obéit au principe monarchique (monarkia, le gouvernement d'un seul).
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« LES POLITIQUES-ARISTOTE Livre premier Chapitre 1 à 7 : Dans ce chapitre, Aristote revient aux fondements de la société qu’il juge de l’ordre du naturel.

Celle-ci est selon Aristote, est en fait un ensemble de famille dont ses membres sont naturellement des êtres sociables.

Chaque membre de cette société, est par nature fait pour occuper un poste bien précis : Mari, femme, esclave, maître etc.

Ainsi, Aristote, défend le caractère naturel de la supériorité de l’état sur l’ensemble de la communauté.

Il met également en place la théorie du caractère naturel de l’esclavage.

En effet pour Aristote, la supériorité et l’infériorité sont naturelles : les personnes n’ont pas les mêmes capacités physiques et mentales, un esclave sera capable d’effectuer des tâches physiques alors que le maître sera plus à même de commander.

Aussi, lorsque la communauté a atteint l’autarcie, on pourra alors considérer qu’elle a atteint dans un même temps le bonheur.

Enfin, Aristote concidère l’homme comme un « animal politique » par nature. Chapitre 8 à 11 : Aristote nous présente ici la théorie d’acquisition des biens.

L’acquisition d’un bien serait donc un art.

Il y a deuxmodes d’acquisition, l’acquisition naturelle et non naturelle : l’acquisition naturelle réside dans la chasse, la pêchel’agriculture, l’élevage… Alors que l’acquisition non-naturelle réside plutôt dans le commerce.

La chrématistique : Il n’y a pas de bornes à la richesse, l’acquisiteur désir « toujours plus ».

Il y a deux types de richesse : naturelle (l’artprécédemment développé) et non-naturelle (la chrémastique).

Dans le cas de la chrémastique, chaque objet à un doubleusage (être utilisé et échangé). A la fin du chapitre 10, Aristote nous rappelle que l’art d’acquérir à deux formes : « une forme commerciale et uneforme familiale » où la forme commerciale.

Mais au onzième chapitre, il ajoute une troisième et dernière formed’acquisition elle concerne à la fois l’acquisition de ce que nous donne la nature et l’échange (exploitation des bois parexemple).

Aristote parle aussi des auteurs tels que Thalès et Miret qui utilisent tous ces moyens de manière spéculativepour augmenter leurs fortunes. Chapitre 12 et 13 : Chapitre 12 : « L’administration domestique », soit l’homme, à trois fonctions : maître, père, époux.

Autorité différenteselon les personnes (politiques pour la femme, royale pour l’enfant).

Les « mâles » sont considérés par Aristote commeles plus aptes à faire autorité.

Et notamment les plus âgés. Chapitre 13 : L’esclave a-t-il d’autres vertus plus importantes qu’un simple instrument ? Si oui, en quoi est-il différentd’un homme libre, sinon c’est impossible car les esclaves sont des hommes et partage une certaine raison.

L’homme etla femme sont profondément différent contrairement à ce que Socrate pensait, l’un est fait pour être « chef » et l’autrepour être « subordonné ».

Cependant les enfants et les femmes se doivent d’être instruits afin que la cité soit« vertueuse ».. »

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