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BOSSU (Le) Paul Féval - résumé de l'œuvre

Publié le 24/09/2018

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BOSSU (Le)
Paul Féval. Roman, 1857.
 
Le Bossu, c’est le chevalier Henri de Lagardère qui, loin de souffrir d’aucune difformité, est en réalité le prototype du héros au grand cœur, beau, brillant, invincible. S’il feint d’être bossu, c’est pour s’introduire auprès de Philippe de Gonzague et dévoiler ses méfaits. Celui-ci, en effet, a assassiné Philippe de Nevers pour s’approprier sa fortune en épousant sa veuve. Mais Lagardère a recueilli sa fille, Aurore de Nevers, et la cache. À l’hôtel de Gonzague, devenu le centre de tractations financières consécutives au système de Law, le prétendu Bossu sert de porte-bonheur et, très matériellement, de table aux spéculateurs. Il surprend ainsi les secrets de ses adversaires et, après force duels, poursuites et guets-apens, finit par confondre et tuer l’assassin, rétablir Aurore dans ses droits et l'épouser.

« Paul Féval est un romancier populaire et un auteur dramatique français (1817-1887).

Après avoir effectué plusieursmétiers, il débuta à la Revue de Paris et se fit connaître du public par un premier roman, Le Loup blanc, dont lecadre est la Bretagne, son pays d'origine.

Il porta à la scène plusieurs de ses romans.

Revenu à la foi catholique, ilracheta les droits de ses ouvrages pour les expurger, publia des romans édifiants, se ruina dans des opérationsfinancières et mourut très pauvre.

Son fils écrivit plusieurs suites au Bossu, tant le succès de ce roman, paru en1858, fut considérable. La trahison d'un « frère » Les trois Philippe - Philippe de Gonzague, d'Orléans et de Nevers -, d'égale noblesse, se vouent une amitié devenuelégendaire.

Hélas, Gonzague est, en fait, un félon qui ne songe qu'à s'approprier l'immense fortune de son illustrecousin, le duc de Nevers.

De plus, celui-ci disparu, il pourrait prétendre à la main d'Aurore de Caylus, devenuel'épouse de Nevers à la suite d'un mariage secret.

De cette union est née une autre Aurore, alors âgée de deux ans.Ce soir de septembre 1699, Nevers doit se battre en duel contre le chevalier de Lagardère dans les fossés duchâteau du marquis de Caylus, une forteresse isolée et imprenable...

C'est l'occasion rêvée pour Gonzague demettre à exécution ses sombres desseins.

Il dépêche donc vingt spadassins devant assassiner le duc si celui-ci nesuccombait pas sous les coups de Lagardère, une des plus fines lames du royaume.

Mais ce dernier découvrel'infâme complot.

Révolté, il se range aux côtés de Nevers.

Il ne parvient pas à le sauver et s'échappe, la petiteAurore dans les bras, le mourant l'ayant fait jurer de le venger et de rendre à Aurore sa fortune et son nom.

Dix-huitans passent, et Lagardère rentre en France, déterminé à accomplir son serment.

Depuis toujours, il sait se donnerl'aspect d'un bossu, et c'est sous cette forme qu'il s'introduit chez Gonzague... Un roman de cape et d'épée Le Bossu appartient nettement au genre « roman de cape et d'épée ».

L'auteur restitue parfaitement l'atmosphèredu XVIIIe siècle, ce siècle de la douceur de vivre durant lequel se développa l'art de la causerie.

Ce fut la grandeépoque de ces salons qui furent les ancêtres de nos casinos.

Paul Féval dépeint très bien aussi l'espèce de vent defolie qui souffla sur les Parisiens à l'époque de Law, ce banquier écossais qui mit en circulation les premiers billetset...

ruina bien des inconscients ! C'est aussi le roman de la rédemption d'un homme.

Lagardère, au début du livre,est présenté comme aussi beau et courageux qu'il est léger et inconstant.

Pour l'amour de sa pupille, ce brave entreles braves devient presque un saint qu'aucun sacrifice ne fait reculer.

Il est aujourd'hui devenu légendaire, toutcomme ses deux maîtres d'armes, les soudards Cocardasse et Passepoil.. »

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