CAIUS GRACCHUS. (résumé & analyse) de Marie-Joseph Chénier

CAIUS GRACCHUS. Tragédie en trois actes de Marie-Joseph Chénier (1764-1811), frère d’André Chénier. Cette tragédie, représentée en 1792, fut écrite, comme toutes celles de Chénier, avec une intention politique bien claire. E le eut un énorme succès au point d'être l’une des trois tragédies qui, par décret de la Convention, devaient être jouées trois fois par semaine. Chénier y représente Caïus Gracchus au moment où celui-ci, reprenant la lutte entamée par son frère, se déchaîne contre le patriciat et entreprend de faire voter une loi agraire nouvelle ; la pièce se termine par la mort héroïque du tribun. Les angoisses de Licinia, femme de Caïus, l’héroïsme de sa mère Cornélia, les personnages du consul Opimus, son accusateur, et de Fulvius, son atni et noble défenseur, n’ajoutent que peu de chose à l’action assez maigre. La tragédie abonde en allusions aux événements contemporains, et est surchargée de tirades déclamatoires. Malgré tout, en raison de ce que l’actualité apporte