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Compte rendu critique : « Le Roman et le sens de la vie » de D. Rabaté

Publié le 02/09/2012

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La question mélancolique du temps qui ponctue tout le 3ème chapitre de l’essai à travers l’exemple de Voyage au Phare de Virginia Woolf. Rabaté nous propose une vision mélancolique du temps qui passe, de la durée. Cela lui permet de développer ce concept philosophique, en s’appuyant sur l’ouvrage de Paul Ricoeur[4]. La durée est donc à la fois un processus et une endurance, appelée par Spinoza le « conatus «. Par le biais de cet intérêt pour la durée, D. Rabaté expose clairement la volonté définitionnelle qui se retrouve à plusieurs reprises dans le roman. Il développe des notions, mais en s’assurant que son lectorat en comprend bien les définitions. Cela est palpable à travers les références au « Petit Robert «, comme on peut le voir page 86. C’est certes un essai littéraire, mais paradoxalement avec le vocabulaire parfois emphigourique dont il se sert, il semble que Dominique Rabaté ne veuille pas laisser de lecteurs sur le côté pour un problème définitionnel.

« Il faut remettre le roman au cœur du débat, lui rendre sa vertu polémique La question mélancolique du temps qui ponctue tout le 3ème chapitre de l'essai à travers l'exemple de Voyage au Phare de Virginia Woolf.

Rabaté nous propose unevision mélancolique du temps qui passe, de la durée.

Cela lui permet de développer ce concept philosophique, en s'appuyant sur l'ouvrage de Paul Ricoeur[4].

Ladurée est donc à la fois un processus et une endurance, appelée par Spinoza le « conatus ».

Par le biais de cet intérêt pour la durée, D.

Rabaté expose clairement lavolonté définitionnelle qui se retrouve à plusieurs reprises dans le roman.

Il développe des notions, mais en s'assurant que son lectorat en comprend bien lesdéfinitions.

Cela est palpable à travers les références au « Petit Robert », comme on peut le voir page 86.

C'est certes un essai littéraire, mais paradoxalement avec levocabulaire parfois emphigourique dont il se sert, il semble que Dominique Rabaté ne veuille pas laisser de lecteurs sur le côté pour un problème définitionnel.Il met en lumière une théorie du roman moderne.

Lumière qui est faite sur de nombreuses notions et sur la pensée de nombreux penseurs (de Benjamin à Lukàcs enpassant par Ricoeur).

Il semble donc logique que ce devoir s'achève sur la citation de Goethe sur son lit de mort, comme pour exprimer un dernier regret, la concisionde l'essai… Mehr Licht ! -----------------------[1] Le mot « slogan » est employé par l'auteur dès le quatrième de couverture pour qualifier le titre de son ouvrage.[2] Le terme allemand « Erfahrung » (qui va de paire avec le terme d' « Erlebnis ») est issu de la pensée benjaminienne.

Les deux termes permettent d'opposer deuxnotions différentes de l'expérience, que nous devons glauser en français pour en perçevoir les nuances.

Nous avons en effet d'un côté l' « Erfahrung », expérienceenseignable, transmissible et de l'autre côté l' « Erlebnis », l'expérience vécue.[3] Il s'agit ici de l'effondrement de la valeur exemplaire, autrement dit de l'Erfahrung.[4] Paul Ricoeur, Temps et récit, Paris, Seuil, 1984. »

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