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Discours sur La Condition des Grands de Pascal

Publié le 11/08/2012

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Troisième discours - Comment un prince doit-il gouverner ?    Dans ce texte, il est donc question de la véritable condition des Grands. Pascal fustige d'abord l'ignorance de ces grands sur leur propre état : « des rois de concupiscence «  Ainsi, l'auteur déclare directement qu'un prince est « le maître de plusieurs objets de la concupiscence des hommes «. Nous comprenons donc dans un premier temps qu'un prince a la possibilité de satisfaire les besoins et les désirs de ses sujets. S'il en a la possibilité de part sa condition établie par les lois, il devient logique que, pour gouverner justement, celui-ci aide ses sujets a posséder ce qu'ils désirent ou ce dont ils ont besoin. Nous pouvons donc trouver ici un premier principe sur la façon de gouverner d'un prince selon Pascal. En effet, la possession de ces « objets de concupiscence «est primordiale dans l'attachement que les sujets portent à un prince car, ceux-ci attendent, en retour aux services qu'il lui rendent « une part de ces biens «. Ainsi donc, un prince doit contenter son peuple. Nous pouvons ici comprendre une sorte de rééquilibre entre la condition naturelle d'un prince, qui est égale à celle de ses sujets, et sa condition établie qui le hisse au-dessus d'eux. En effet, nous pouvons penser qu'en partageant ses biens selon les désirs et les besoins de son peuple avec celui-ci, le prince rétablit justement l'écart injustifié de leur conditions : « Ne prétendez pas régner par une autre voie que par celle qui vous a fait roi «, c'est-à-dire, le hasard. 

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« serait donc le meilleur possible à attendre de la part d'un prince qui gouverne sans charité chrétienne.

En effet, ce type de gouvernement permet au prince d'êtrehonnête mais n'assure en aucun cas le salut religieux.En somme, selon Pascal, un prince doit gouverner de façon à satisfaire ses sujets car ce n'est qu'en allant en ce sens qu'il peut être honnête et que la tyrannie est évitée.Malgré tout, la concupiscence est pourtant à bannir d'un gouvernement car elle entraîne cupidité, vices, etc...

Alors, la véritable façon de gouverner est de le faireavec charité.

Dieu lui-même est « roi de la charité », mais pour ce faire, l'auteur invite les princes à prendre le chemin de la chrétienté: « D'autres que moi vous endiront le chemin ».. »

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